« Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas la charité, je suis comme un airain sonnant ou une cymbale retentissante. Et quand j'aurais le don de prophétie, que je connaîtrais tous les mystères et toute la science ; quand j'aurais toute la foi, au point de transporter des montagnes, si je n'ai point la charité, je ne suis rien. Et quand je distribuerais tout mon bien pour la nourriture des pauvres et que je livrerais mon corps pour être brûlé, si je n'ai point la charité, cela ne me sert de rien. La charité est patiente ; elle est douce ; la charité n'est point envieuse ; elle n'agit pas insolemment ; elle ne s'enfle point ; Elle n'est point ambitieuse, elle ne cherche point son propre intérêt ; elle ne s'irrite point ; elle ne pense pas le mal ; Elle ne se réjouit pas de l'iniquité, mais elle met sa joie dans la vérité ; Elle souffre tout, elle croit tout, elle espère tout, elle endure tout. La charité ne finira jamais, pas même lorsque les prophéties s'anéantiront, que les langues cesseront, et que la science sera détruite. Car c'est imparfaitement que nous connaissons, et imparfaitement que nous prophétisons. Mais quand viendra ce qui est parfait, alors s'anéantira ce qui est imparfait. Quand j'étais petit enfant, je parlais comme un petit enfant, j'avais les goûts d'un petit enfant, je raisonnais comme un petit enfant ; mais quand je suis devenu homme, je me suis dépouillé de ce qui était de l'enfant. Nous voyons maintenant à travers un miroir en énigme ; mais alors nous verrons face à face. Maintenant je connais imparfaitement ; mais alors je connaîtrai aussi bien que je suis connu moi-même. Maintenant demeurent toutes les trois, la foi, l'espérance, la charité : mais la plus grande des trois est la charité. » Saint Paul aux Corinthiens, XIII 1-13. (Trad. Abbé J.-B. Glaire) |
"... à qui t'enlève ton manteau, ne refuse pas ta tunique. A quiconque te demande, donne, et à qui t'enlève ton bien, ne le réclame pas." (Lc 6, 29-30) |
« Tenez-vous attentifs au service du prochain, tenez-vous le coeur éveillé à ce qui peut arranger les autres, les aider ; car le Maître donne pour qu'on dépense à son service. » Abbé Huvelin, in Ecrits spirituels et paroles de l'Abbé Huvelin recueillis et annotés par M.-Th. Louis-Lefebvre, P. Lethielleux, Paris, 1959. |