« La Communion des saints est l'un des caractères les plus frappants de la divinité de la religion catholique ; en vertu de cette sublime association, toute richesse spirituelle appartient en commun à tous les fidèles, et nul n'a le droit d'en réclamer une part à lui seul. Les mérites et les satisfactions de Notre-Seigneur, les joies et les douleurs de Marie, la patience des martyrs, la persévérance des confesseurs et la pureté des vierges, tous ces trésors appartiennent à chacun de nous. De même que le sang, dans sa circulation, part du coeur et y revient en parcourant le corps tout entier, ainsi en est-il de l'Église. Le ciel, le purgatoire et la terre ne forment qu'un seul Corps (*). Nous échangeons nos mérites, nous faisons circuler nos prières, nous nous communiquons nos joies, nous partageons nos douleurs ; enfin, nous usons des satisfactions les uns des autres, selon qu'elles s'offrent à nos besoins. [...] Orlandini rapporte du Père Lefèvre qu'il embrassait dans le sein de sa charité le genre humain tout entier, sans exception, et qu'il était sans cesse occupé à plaider auprès de Dieu la cause de chacun. Plus un homme était enfoncé dans le vice et souillé de crimes, plus il s'enflammait de compassion pour lui. Et afin de mettre plus de ferveur dans ses prières, il excitait et élevait ses pensées par les réflexions les plus profondes. Quand il priait pour quelqu'un, il se le représentait comme racheté par le précieux Sang de Jésus-Christ, comme l'héritier de Jésus-Christ, de sorte qu'il réveillait sa charité et son zèle par l'image vivante de sa dignité, et en même temps il offrait à Dieu les mérites de Jésus-Christ et des saints avec les sentiments les plus vifs de foi et de charité. Enfin, cette simple pratique, suivie avec persévérance, l'avait amené à concevoir de tout le monde une haute opinion. Sainte Catherine de Sienne rapporte que Dieu lui dit dans une révélation : "Vous devez avec la plus grande sollicitude m'offrir des prières pour toutes les créatures douées de raison, et pour le Corps mystique de votre sainte mère l'Église, et pour toutes les âmes que je vous ai confiées, afin que vous les aimiez avec une affection toute spéciale." » (*) : L’Église triomphante, l’Église souffrante et l’Église militante. R.P. Frédéric-William Faber (1814-1863), Tout pour Jésus ou Voies faciles de l'Amour divin (ch. IV, V), Nouvelle édition revue et augmentée, Paris, Ambroise Bray, 1855. |
L'éthiopienne Meseret Defar, qui vient de remporter le 5000 m., sort de son maillot une image de la Sainte Vierge à l'Enfant Jésus, prie en la regardant longuement, et l'embrasse en pleurant... Merci, Sainte Mère, d'avoir offert au monde entier cette belle image de foi et de vénération d'une athlète en action de grâces... |
Puissent ces photos, retransmises par toutes les télévisions du monde, demeurer longtemps dans nos cœurs, témoignages tellement parlants d'une foi vécue et montrée sans honte... Images qui ne doivent pas nous faire oublier la situation de ce pays où certaines régions sont encore le lieu de luttes inter-religieuses parfois très violentes... Puissent nos prières accompagner celles de Meseret Defar, pour que "vienne le règne du Père" et "cette paix que Lui seul peut donner"... |
Ce dimanche, Benoît XVI a appelé les catholiques à se montrer solidaires des victimes des intempéries qui ont frappé l’Asie, en particulier les Philippines et la Chine. Il a par ailleurs lancé un appel en faveur des populations du Nord-ouest de l’Iran, secoué samedi par un violent séisme (cf. informations sur Radio Vatican). Il y avait des centaines de personnes dans la cour intérieure de la résidence d’été. Benoît XVI les a invitées à s’unir à ses prières pour ceux qui ont perdu la vie et pour tous ceux qui ont été touchés par ces catastrophes dévastatrices. Ma pensée, a-t-il dit, va en ce moment aux populations asiatiques, en particulier des Philippines et de République populaire de Chine, durement frappées par de fortes pluies. Le Pape pense aussi aux habitants du Nord-ouest de l’Iran, victimes d’un violent tremblement de terre. Ces évènements ont fait de nombreux morts et blessés, des milliers de déplacés et causé des dégâts considérables. Notre solidarité et notre soutien - a-t-il ajouté - doivent aller à nos frères dans la détresse. Avant la prière de l’Angélus, le Pape avait affirmé que ceux qui doutent de la divinité de Jésus s’opposent à l’œuvre de Dieu. Commentant le sixième chapitre de l’Evangile selon Saint Jean, Benoît XVI a expliqué que dans la pensée juive, le pain du ciel qui nourrit Israël, c’est la Loi, la Parole de Dieu. Le peuple hébreu, qui avait reçu la Torah, pensait que ce qui le distinguait des autres peuples de la terre c’était la possibilité de connaître la volonté de Dieu et de suivre le droit chemin. Dans l’Évangile de ce dimanche, Jésus affirme qu’il est lui-même la nourriture qui donne la vie éternelle, la Parole de Dieu incarnée. Grâce à lui, l’homme peut se nourrir de la volonté de Dieu qui oriente et soutient son existence. Acclamé par les fidèles, Benoît XVI s’est exprimé en plusieurs langues dont le français : « L’Évangile d’aujourd’hui nous rappelle que Jésus est le pain de vie descendu du ciel. Mangé avec foi, ce pain transforme nos existences et nous pousse au partage avec nos frères et nos sœurs qui ont faim de nourriture matérielle et spirituelle et surtout d’amour et d’espérance. Que la Vierge Marie, vous aide à centrer toujours vos vies sur son Fils Jésus, présence parmi nous de l’amour de Dieu, notre Père ! » Mais comment croire à un pain qui défie la mort ? Citant Saint Augustin, le Pape a souligné que si les Juifs qui écoutent Jésus ne le comprennent pas c’est « parce que le pain de l’homme intérieur exige qu’on ait faim ». Nous devons alors nous demander si nous avons faim de la parole de Dieu, faim de connaître le sens authentique de la vie. Pour croire en Jésus, il faut être attiré par Dieu le Père et l’écouter. Nous pouvons alors trouver le chemin de la vie, de la justice, de la vérité et de l’amour. Source : Radio Vatican. |
Traduction française : Ave Maria, Ave Ave Maria, Ave 1 - Femme de la terre et mère du mystère Ora pro nobis Femme du silence et mère d'espérance Ora pro nobis Femme sans frontière et mère qui libère Ora pro nobis Femme au cœur limpide et mère qui nous guide Ora pro nobis Ave Maria, Ave Ave Maria, Ave 2 - Femme forteresse et mère de tendresse Ora pro nobis Femme sans histoire et mère de mémoire Ora pro nobis Femme de courage et mère du partage Ora pro nobis Femme de lumière de l'amour tu es mère Ora pro nobis Ave Maria, Ave Ave Maria, Ave |