« Le véritable amour n'est pas dans les transports ni dans l'extase ; il est dans la volonté de Dieu, même crucifiante, plus chèrement aimée que la nôtre. Les vrais amis du Christ le sentent d'instinct. Toute autre nourriture leur semble fade. Aux heures de détresse, ils répètent pauvrement dans leur coeur les paroles du Christ : "Non pas ce que je veux, mais ce que tu veux." Ou bien, du plus profond de leur âme, ils redisent comme leur aspiration la plus intime et la plus chère, la même prière du Sauveur : "Oui, que toute ta volonté soit faite en moi et dans le monde." [...] L'expérience des âmes apprend chaque jour que c'est peut-être cela qui leur est le plus difficile : le parfait abandon à la conduite de Dieu. Beaucoup se raidissent, se défendent, se méfient inconsciemment de Dieu : elles ne "perdent pas pied". Il leur semble qu'elles vont se perdre si elles s'abandonnent vraiment à Dieu. Et en effet elles vont se perdre, mais si elles osent se perdre pour de bon, elles vont être enfin ses enfants, ses vrais enfants dont Il pourra faire ce qu'Il veut. [...] Celui qui est vraiment abandonné à la volonté du Père des cieux est emporté par le vent de l'Esprit. il pourra faire toute sa vie des choses que le monde appelle petites et pourtant il sera grand aux yeux de Dieu : Thérèse de Lisieux a été proclamée patronne universelle des Missions. Et il pourra faire des choses que le monde appelle grandes et qui sont en effet grandes, et il les aura faites sans doute sans le savoir parce que Dieu les aura faites en lui. » P. Bernard-Marie Chevignard o.p. (1909-1996), La doctrine spirituelle de l'Evangile, Paris, Editions du Cerf, 1958. |
Le bon choix 7 minutes 30 secondes de pure émotion, c’est ce que vous propose Nouvelles de France avec la vidéo infra. Intitulée « Le bon choix », elle est à l’origine d’un véritable buzz outre-Atlantique, notamment via Facebook. C’est l’histoire (en anglais basique) d’une jeune mère qui a gardé son fils (Christian) alors que les médecins avaient prédit qu’il naîtrait gravement handicapé... A lire sur Nouvelles de France. |
Chaque soir, il y a pour celui dont la journée a été remplie laborieusement, une satisfaction bien légitime à voir arriver enfin l’heure du repos ; mais avant de se livrer au sommeil, le chrétien veut sanctifier ces heures de la nuit en les faisant précéder d’une prière dans laquelle il remercie Dieu des grâces qu’il a reçues, sollicite sa protection toute-puissante ; puis se tenant en sa présence, examine sérieusement sa conscience, et, semblable au négociant qui, chaque soir, ne manque pas de mettre ses comptes en ordre, se demande si, au point de vue du salut, il y a eu perte ou gain pour lui. Lorsqu’il a reconnu ses fautes, il s’en humilie devant Dieu et lui demande son pardon en lui promettant de les éviter à l’avenir. La mort peut le surprendre pendant ce sommeil qui en est l’image ; il est soumis à la volonté de Dieu, et, d’avance, il accepte l’arrêt porté par le Souverain Maître de nos destinées. Marie, Elle aussi, a connu le besoin du repos, mais avec quelle perfection ne l’a-t-elle pas sanctifié en l’offrant à son Créateur. Ses yeux se fermaient à la lumière matérielle, mais son cœur demeurait uni au Seigneur puisqu’Elle accomplissait sa volonté. Imitons notre Mère, et ainsi pas un seul des instants de notre vie, même ceux que nous consacrons au sommeil, ne sera perdu pour l’éternité. Il est cependant des hommes assez insensés pour ne donner à Dieu ni le commencement ni la fin de leur journée. C’est à eux que s’adressent ces paroles de Saint Bernard : « Quand vous donnez à un pauvre mendiant un morceau de pain, il ne quitte pas la porte de votre demeure sans vous remercier. Et Dieu vous a nourri tout le jour, non seulement le soir, mais le matin et à midi, et vous voulez vous mettre au lit sans avoir remercié votre bienfaiteur ! Votre serviteur vous souhaite la bonne nuit et vous l’en remerciez ; et quand il s’agit de Dieu qui peut non seulement vous souhaiter, mais vous accorder une bonne nuit, vous ne lui donnez ni un salut, ni un signe de gratitude. Quelle conduite étrange et inconcevable ! » Exemple. – Saint Alphonse de Liguori avait eu le bonheur de naître de parents chrétiens ; sa pieuse mère ne négligeait rien pour développer dans le cœur de ses enfants le germe de la vertu. Chaque matin et chaque soir elle les réunissait autour d’elle et inspirait à leurs jeunes cœurs l’amour de Dieu et une tendre dévotion envers la Sainte Vierge. Saint Alphonse de Liguori, encore enfant, montrait un grand attrait pour ces pieux exercices. Il écoutait immobile le cours d’instruction religieuse que faisait leur mère, et, lorsque le moment de la prière du soir arrivait, sa modestie, son recueillement, sa ferveur étaient pour tous un sujet de grande édification. Prière de Saint Ephrem. – Ô Saint Mère de Dieu, protégez-nous, conservez-nous sous les ailes de votre miséricorde : toute notre confiance est en vous. Ô Vierge sans tache ! nous Vous sommes dévoués, et nous nous mettons sous votre protection pour toujours. Ainsi soit-il. Résolution. – Je n’omettrai jamais ma prière du soir. Vierge puissante, priez pour nous. "Mois de Marie pour tous", par M.A.G. Approbation + Flavien, Evêque de Bayeux et Lisieux, le 13 octobre 1874. Imprimatur Brugis, 23a Februarii 1932. Jos. Van der Meersch vic. gen. |
Ave maris stella, Dei Mater alma, Atque semper Virgo, Felix caeli porta. Salut, étoile des mers, Auguste Mère de Dieu, Salut, ô toujours Vierge, Heureuse porte du Ciel. Sumens illud Ave Gabrielis ore, Funda nos in pace, Mutans Evae nomen. Vous qui avez agréé Le salut de Gabriel, Daignez en changeant le nom d'Eve Nous donner l'Ave de la paix. Solve, vincla reis, Profer lumen caecis, Mala nostra pelle, Bona cuncta posce. Délivrez les captifs, Eclairez les aveugles, Chassez loin tous nos maux, Demandez pour nous tous les biens. Monstra te esse matrem : Sumat per te preces Qui pro nobis natus Tulit esse tuus. Montrez que vous êtes notre Mère : Que par vous reçoive nos prières Celui qui, né pour nous, A bien voulu être votre Fils. Virgo singularis, Inter omnes mitis, Nos culpis solutos, Mites fac et castos. O Vierge incomparable, Douce entre toutes, Obtenez-nous, avec le pardon de nos fautes, La douceur et la chasteté. Vitam praesta puram, Iter para tutum, Ut videntes Jesum, Semper collaetemur. Obtenez-nous une vie pure, Ecartez le danger de notre chemin, Afin qu'admis à contempler Jésus Nous goûtions l'éternelle joie. Sit laus Deo Patri, Summo Christo decus. Spiritui Sancto, Tribus, honor unus. Amen. Louange à Dieu le Père, Gloire au Christ souverain, Louange au Saint-Esprit, Aux trois, un seul et même honneur. Amen. |