« Tout ce qui ôte la paix et la tranquillité de l'intérieur, vient de la part du démon. Dieu a joint ensemble la félicité et la sainteté ; de sorte que ses grâces non seulement sanctifient l'âme, mais encore la consolent et la remplissent de paix et de douceur. Les suggestions du diable font tout le contraire, ou d'abord, ou du moins à la fin ; et l'on reconnaît le serpent à sa queue, c'est-à-dire, par les suites de son opération et par le terme où il mène. Toutes les propositions hypothétiques ou conditionnelles, qui ne sont propres qu'à causer du trouble, viennent du démon : comme par exemple, si Dieu m'abandonnait dans une telle occasion, que ferais-je ? etc. Il ne faut point répondre à ces propositions, ni nous arrêter à ces sortes de pensées que l'ennemi nous suggère pour nous ôter la confiance en Dieu, et pour nous jeter dans l'inquiétude et dans le découragement. Confions-nous en Dieu, qui est fidèle, et qui ne manquera jamais à ceux qui, s'étant pleinement donnés à lui, ne cherchent qu'à lui plaire en toutes choses. » P. Louis Lallemant, Doctrine spirituelle (Pr.IV ch.VI art.III), nlle édition, Paris, Librairie Jacques Lecoffre, 1868. |
« Lorsque vous êtes dans la tristesse ou dans le trouble, ne cessez point les bonnes oeuvres que vous aviez coutume d'accomplir, ni l'oraison, ni les pénitences ; le démon ne cherche à vous troubler que pour vous les faire abandonner. Appliquez-vous-y au contraire plus que d'ordinaire, et vous verrez avec quelle promptitude le Seigneur vous comblera de ses grâces. » Sainte Thérèse de Jésus, Avis (66), in "Oeuvres complètes", Le Seuil, Paris, 1949. |