« Saint Joseph m’a toujours exaucée au-delà de mes prières et de mes espérances. » Ste Thérèse d’Avila (1515-1582) |
Acte de consécration à Saint Joseph « Ô glorieux saint Joseph, choisi par Dieu pour être le père putatif de Jésus, l'époux très pur de Marie toujours vierge, le chef de la sainte famille, et qui, pour cette raison, avez été choisi par le vicaire du Christ comme le céleste patron et le protecteur de l'Eglise fondée par Jésus, c'est avec la plus grande confiance que j'implore en ce moment votre puissant secours, pour toute l'Eglise militante. Protégez particulièrement, avec un amour vraiment paternel, notre saint Père le Pape, tous les évêques et les prêtres qui sont en communion avec la Chaire de saint Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui travaillent au salut des âmes dans les angoisses et les tribulations de cette vie, et faites que les peuples de la terre se soumettent docilement à l'Eglise, qui seule peut procurer à tous le salut éternel. Daignez aussi, ô bien-aimé Joseph, agréer la consécration que je vous fais de moi-même. Je me donne tout à vous, vous demandant d'être toujours mon père, mon protecteur et mon guide sur le chemin du salut. Obtenez-moi une grande pureté de cœur et un amour ardent de la vie intérieure. Faites qu'à votre exemple toutes mes actions tendent à la plus grande gloire de Dieu, en union avec le divin Cœur de Jésus, le Cœur Immaculé de Marie et avec vous. Enfin, priez pour moi, afin que je puisse participer à la paix et à la joie que vous avez goûtées vous-même à votre sainte mort. Ainsi soit-il. » |
« L’homme est une hostie à la fois vivante et immolée lorsque, sans quitter cette vie, il fait cependant mourir en lui les désirs charnels. La chair satisfaite nous a entraînés au péché ; que la chair mortifiée nous ramène au pardon. L’auteur de notre mort [Adam] a transgressé les préceptes de vie en mangeant le fruit défendu de l’arbre. Il faut donc que déchus des joies du paradis par le fait de la nourriture, nous nous efforcions de les reconquérir, autant que nous le pouvons, par l’abstinence. Mais que personne ne s’imagine qu’il nous suffise de cette abstinence, alors que le Seigneur dit par la bouche du prophète : « Le jeûne que je préfère ne consiste-t-il pas plutôt en ceci ? » Et il ajoute : « Partage ton pain avec l’affamé, reçois chez toi les pauvres et les vagabonds ; si tu vois quelqu’un de nu, habille-le, et ne méprise pas celui qui est ta propre chair. » (Is 58, 6-7). Voilà le jeûne que Dieu approuve : un jeûne qui élève à ses yeux des mains remplies d’aumônes, un jeûne réalisé dans l’amour du prochain et imprégné de bonté. Prodigue à autrui ce que tu retires à toi-même ; ainsi, la mortification même de ta chair viendra soulager la chair de ton prochain qui est dans le besoin. C’est en ce sens que le Seigneur dit par la voix du prophète : « Lorsque vous jeûniez et que vous vous lamentiez, est-ce pour moi que vous jeûniez tant ? Et quand vous mangez et buvez, n’est-ce pas pour vous que vous mangez et pour vous que vous buvez ? » (Za 7, 5-6). Celui-là mange et boit pour lui-même, qui consomme, sans les partager avec les indigents, les aliments du corps, qui sont des dons du Créateur appartenant à tous. Et c’est pour soi qu’on jeûne, si l’on ne donne pas aux pauvres ce dont on s’est privé pour un temps, mais qu’on le garde pour l’offrir un peu plus tard à son ventre. A ce sujet, Joël dit : « Sanctifiez le jeûne. » (Jl 1, 14). Sanctifier le jeûne, c’est rendre son abstinence corporelle digne de Dieu en y associant d’autres bonnes œuvres. Que cesse la colère ; que les querelles s’apaisent. Car il est vain de tourmenter sa chair si l’on ne met un frein aux plaisirs mauvais de l’âme, puisque le Seigneur affirme par la voix du prophète : « Voilà qu’au jour de jeûne, vous ne faites que votre volonté. Voilà que vous jeûnez en vue des procès et des luttes ; vous frappez méchamment à coups de poing, et vous réclamez leurs dettes à tous vos débiteurs. » (Is 58, 3-4). Celui qui réclame à son débiteur ce qu’il lui a donné ne fait rien d’injuste ; mais à celui qui se mortifie par la pénitence, il convient mieux de s’interdire de réclamer même ce qui lui revient de droit. Quant à nous, mortifiés et pénitents, Dieu ne nous remettra ce que nous avons fait d’injuste que si nous abandonnons, par amour pour lui, même ce qui nous revient de droit. » St Grégoire le Grand (540-604), Homélie 16 (5-6), Prononcée devant le peuple dans la basilique de saint Jean, dite Constantinienne, le premier dimanche de Carême, 4 mars 591. Traduction et édition papier par les Moines bénédictins de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux (84330 - France). (Source) |
1. Spiritus Domini 2. Christus Factus Est Pro Nobis 3. Veni Creator Spiritus 4. Laetatus Sum 5. Media Vita In Morte Sumus 6. Puer Natus Est Nobis 7. Ave Mundi Spes Maria 8. Alleluia, Beatus Vir Qui Suffert (désolé, je n'ai pu l'ôter pour ce Temps de Carême !) 9. Os Iusti 10. Kyrie Fons Bonitatis 11. A Solis Ortus Cardine 12. Genuit Puerpera Regem 13. Occuli Omnium 14. Mandatum Novum Do Vobis |