« Ô mon Dieu et mon Seigneur, mon unique espérance, ayez pitié de moi. Venez à mon aide, de peur que, fatigué par les labeurs de cette vie, découragé par ses contrariétés et lassé par ses souffrances, je ne m'arrête sur le chemin, je ne veuille plus avancer, et refuse d'espérer et de vous chercher. C'est à vous que j'appartiens par tout mon être et par votre Sang, je veux vous appartenir par le choix de ma volonté. Mais vous me connaissez, vous connaissez mes faiblesses : purifiez mon âme par vos larmes, fortifiez-moi par vos fatigues, soutenez-moi par vos souffrances. C'est vous uniquement que je veux aimer, c'est vous seulement que je veux chercher. Vous m'en avez donné l'espérance dès cette vie, je veux l'espérer encore et pour toujours. » D'après le Cardinal Pierre de Bérulle (1575-1629), in "Missel quotidien complet pour la forme extraordinaire du rite romain", Edition entièrement nouvelle par les moines bénédictins de l'abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, Editions Sainte-Madeleine, Le Barroux, 2013. |
« Prenons garde à nous-mêmes, frères, soyons vigilants, tant que nous avons le temps. Pourquoi nous négliger ? Faisons quelque bien, pour trouver du secours au temps de l'épreuve. Pourquoi gâcher notre vie ? Nous entendons tant d'instructions : peu nous importe, nous les méprisons. Sous nos yeux nos frères nous sont enlevés, et nous n'y prêtons pas attention, tout en sachant que nous aussi, nous approchons peu à peu de la mort. [...] Nous voyons sans frayeur que nous perdons le temps. Comment ne nous rappelons-nous pas ce mot du vieillard : « Celui qui perd de l'or ou de l'argent, peut en retrouver, mais celui qui perd du temps, n'en retrouvera pas. (1) » De fait nous chercherons, sans la trouver, une seule heure de ce temps. Combien désirent entendre une parole de Dieu et ne le peuvent ? Et nous qui les entendons si souvent, nous les méprisons et ne sortons pas de notre torpeur. Dieu sait si je suis stupéfait de l'insensibilité de nos âmes. Nous pouvons être sauvés et nous ne le voulons pas. Nous pouvons en effet arracher nos passions tant qu'elles sont jeunes, mais nous n'en avons point souci. Nous les laissons se durcir en nous jusqu'au dernier degré du mal. Je vous l'ai dit souvent, autre chose est de déraciner une plante qu'on arrache d'un seul coup, autre chose de déraciner un grand arbre (2). » 1. Apopht. Nau 265 : ROC 1909, p. 369 (cf. PL 73, 939 A). - 2. Cf. Barsanuphe, Nic. 552 ; S. Jean Chrysostome, Hom. 11 in 1 Cor., n°5 (PG 61, 93). Dorothée de Gaza (VIème s.), Instruction XI, 114, in "Oeuvres spirituelles", SC 92, Editions du Cerf, Paris, 1963. |
« Jésus est venu pour achever et pour promulguer définitivement la loi de Dieu ». Le Pape François est revenu ce dimanche 12 février 2017 lors de la prière de l’Angélus place Saint-Pierre, sur le discours de la montagne cité dans l’Evangile de ce jour. « Jésus enseigne comment accomplir pleinement la volonté de Dieu, avec une “justice supérieure” par rapport à celle des scribes et des pharisiens », a expliqué le Pape. Cette justice, a-t-il précisé, est « animée par l’amour, la charité, la miséricorde, et est par conséquent capable de réaliser la substance des commandements, évitant le risque du formalisme ». Le Pape François est ainsi revenu sur les trois aspects que Jésus aborde dans l’Evangile de ce dimanche. Commentaire de Xavier Sartre à lire / écouter sur Radio Vatican. Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org. |