Amende honorable au Coeur Eucharistique de Jésus « Coeur Eucharistique de mon Dieu, qui respirez et palpitez sous le voile des saintes Espèces, je vous adore. Touché d'un nouvel amour devant l'infini bienfait de la divine Eucharistie et pénétré du repentir de mes ingratitudes, je m'anéantis, humilié dans l'abîme de ma misère, que j'abandonne à l'abîme plus grand encore de vos miséricordes. Vous m'aviez choisi dès ma jeunesse, vous n'aviez pas dédaigné mon infirmité : descendant en mon chétif coeur, vous étiez venu le convier à un mutuel amour, me donnant le bonheur et la paix ; et moi j'ai tout perdu, parce que j'ai été infidèle, ô Seigneur Jésus ! J'ai laissé s'égarer mon esprit, s'attiédir mon coeur, je me suis écouté moi-même et vous ai oublié. Vous vouliez être mon guide, mon conseil, le protecteur de ma vie ; et moi, laissant les passions éteindre ce doux attrait, je l'ai perdu de vue et vous ai oublié. Dans les salutaires douleurs de l'épreuve, dans la joie des consolations, dans mes embarras et tous mes besoins, au lieu d'aller à vous, j'ai cherché la créature et vous ai oublié. Je vous ai oublié dans les tabernacles abandonnés où languit votre amour, dans les églises des cités où l'on vous insulte, dans les coeurs indifférents, sacrilèges, et dans mon propre et coupable coeur, ô Jésus ! même en allant vous recevoir et après vous avoir reçu. Coeur Eucharistique de mon Sauveur, délices de ma première communion et des jours de ma fidélité, je me rends à vous : revenez, revenez ! attirez-moi de nouveau, pardonnez-moi cette fois encore, j'expierai tout à force d'amour. Heureux archange saint Michel, et vous bien-aimé saint Jean, offrez mon amende honorable et soyez-moi propices. Ainsi soit-il. » Feuillet fin XIXe Hommage au Coeur Eucharistique de Jésus (Léon XIII, 200 jours d'ind.) |
Le Pape a récité la prière de l'Angélus ce dimanche depuis la fenêtre de ses appartements. Devant la foule massée sous des parapluies, Benoît XVI est revenu sur les deux figures de veuves qui sont au cœur des lectures dominicales, la première tirée du Livre des Rois, et l'autre de l'Évangile de Saint Marc. La première veuve rencontre le prophète Élie qui lui demande de l'eau et du pain, la seconde est celle qui donne toute sa fortune dans le tronc du temple de Jérusalem. « Ces deux figures sont un enseignement précieux pour la foi » a souligné Benoît XVI, car elles sont le signe de la confiance mise en Dieu. Les veuves, comme les enfants sont des figures importantes dans la Bible, a poursuivi le Pape, car si elles sont vulnérables sur terre, Dieu prend soin d'elles, Il est leur époux, leur père. « Personne n'est pauvre au point de n'avoir rien à donner » à encore expliqué le Pape dans sa méditation. Ces deux figures de veuves sont ainsi des exemples du lien inséparable entre la foi et la charité. Message adressé aux pèlerins francophones : « Chers pèlerins francophones, Jésus nous invite à poser comme lui un regard bon et juste sur les personnes et sur les événements. Souvent, nous nous laissons impressionner et conditionner par les apparences et les slogans qui dénaturent les choses. Cherchons à voir, au-delà de ce qui paraît, l’étincelle de bonté qui y est déposée, et qui pourra éclairer notre jugement. Alors notre relation avec Dieu et avec les autres sera plus vraie, et nos choix seront plus libres. L’humilité nous apprend que nous ne valons que ce que nous sommes devant Dieu. Sur ce chemin que la Vierge Marie soit notre modèle ! Bon dimanche à tous ! » À l'issue de l'Angélus, Benoît XVI a salué en particulier les pèlerins polonais, à l'occasion de la fête de l'indépendance en Pologne qui rappelle la foi des Pères fondateurs du pays. Le Pape a adressé aussi ses prières en particulier pour les chrétiens d'Égypte, alors qu'a lieu ce dimanche la journée de solidarité avec les chrétiens persécutés. Source : Radio Vatican. |