Jean XXIII est fêté le 11 octobre (et non pas le 3 juin comme indiqué dans le Martyrologe romain après sa béatification). Le 3 juin est la date - habituellement choisie pour les fêtes des saints - de sa mort, de sa "naissance au Ciel". Le 11 octobre est l'anniversaire de l'ouverture, en 1962, en la basilique Saint-Pierre, du Concile Vatican II. C'était déjà la date de sa fête à Rome. |
La fête de la Maternité de la Ste Vierge était fêtée en certains lieux le deuxième dimanche d’octobre, une Messe pro aliquibus locis se trouvait dans l’appendice du Missel Romain. En 1931, pour célébrer le XVème centenaire du Concile d’Ephèse (22 juin 431) qui proclama le dogme de la Maternité divine, Pie XI établit la fête pour l’Eglise universelle au 11 octobre. Le formulaire est le même que celui qui préexistait, sauf l’Introït (voir plus bas). |
« La prophétie, et l'accomplissement et la continuation du grand mystère de la Rédemption, nous montrent partout et toujours la T. Ste Vierge associée à son divin Fils dans l'oeuvre de la rédemption du monde. Déjà la première et la plus solennelle de toutes les prophéties, celle que Dieu lui-même fit au berceau de notre humanité déchue, montrait à l'horizon de l'avenir la réparatrice avec le réparateur. Et Dieu dit au serpent : « Tu as séduit la femme, tu seras maudit ; voici qu'entre toi et la femme, entre ta race et sa race, je mettrai une inimitié implacable ; un jour elle te brisera la tête. » Tout sera rétabli par un Adam nouveau et une Eve nouvelle. Ainsi, vous le voyez, la promesse du réparateur et la promesse de la réparatrice vont ensemble à travers les siècles, portées sur la même parole. Quatre mille ans attendront J.-C. le libérateur ; quatre mille ans attendront Marie la libératrice ; partout où il y aura une prophétie et une figure de l'un, il y aura une figure et une prophétie de l'autre. Ainsi, par exemple, si J.-C. est véritablement la fleur de Jessé, dont l'épanouissement doit produire le salut du monde, Marie est la tige qui doit produire cette fleur de Jessé. J.-C. est le soleil divin qui, s'élevant à l'Orient, illuminera toute la terre ; Marie est l'aurore qui l'annonce. Et lorsque nous feuilletons ce livre mystérieux dont chaque page prophétise, regardons à droite, à gauche, sur deux lignes parallèles qui viennent d'Adam à J.-C. et d'Eve à Marie, à travers quarante siècles : à droite, voici tous les hommes qui ont figuré J.-C., tous ayant au front un rayon de J.-C. qu'ils figurent ; à gauche, voici toutes les femmes qui prophétisent Marie, toutes ayant au front un rayon de la Vierge réparatrice. De sorte que, des portes fermées de l'Eden jusqu'au sommet du Golgotha, vous voyez partout la réparatrice associée au réparateur. Mais que toutes les figurent s'effacent, mais que tous les prophètes se taisent : voici venir la réalité. Isaïe a entrevu le grand mystère, et en le voyant il a tressailli ; il a salué d'un même cri et d'un même enthousiasme la Vierge-Mère et le Dieu réparateur : Ecce Virgo concipiet : « voici que la Vierge va concevoir et que Dieu va habiter avec nous » : et vocabitur nomen ejus Emmanuel (Is VII, 14). » R.P. Felix s.j. (1810-1891), La Maternité divine (extrait) in "Choix de Discours & Allocutions des plus célèbres orateurs contemporains sur la Très Sainte Vierge" par M. l'Abbé J. Guillermin, Tome I, Paris, Librairie Bloud et Barral, s.d. (1892). |
Programme 20h00 Accueil 21h00 Vêpres 21h30 Enseignement 22h30 Messe votive de Ste Faustine suivie de la vénération des reliques de Ste Faustine et du Bienheureux Père Michel Sopocko de 24h à 4h30 Veillée de prière devant le Saint Sacrement exposé Possibilité de recevoir le Sacrement de la réconciliation Rosaire, Chapelet à la Miséricorde Divine 5h00 Eucharistie dominicale Renseignements Pères Pallotins, Apostolat de la Miséricorde Divine 25 rue Surcouf, 75007 Paris Tél. 01.40.62.69.11 apostolat.misericorde[at]wanadoo.fr |
Cette ultime session (*) a été consacrée à l'audition des délégués des autres confessions chrétiennes. Le représentant du Patriarcat de Moscou, le Métropolite Hilarion de Volokolamsk, s'exprimera dans quelques jours. Après avoir remercié le Pape de les avoir invités, les délégués fraternels ont exposé leur conception et leur approche particulière de la question familiale. Constatant l'identité des problèmes et des espérances placées dans l'institution familiale avec la vision catholique, ils ont affirmé le caractère fondamental de la famille pour la société, mais aussi pour la communion. Ces difficultés sont nombreuses : la crise économique, une pression médiatique qui réduit le dialogue au sein de la famille et propose même des modèles vantant l'adultère, les conflits et le phénomène migratoire, la globalisation, les épidémies (Sida et Ebola), le fondamentalisme islamiste, toutes choses qui mettent en péril la famille. Tous les chrétiens ont besoin de mieux se préparer au mariage, mais aussi de réfléchir aux unions entre croyants et non croyants. Lorsque des divorcés remariés sont de nouveau admis au sein de l’Église, les divorcés remariés pourraient offrir de nouvelles espérances pour la vie familiale et par conséquent un bénéfice pour la société. Il convient donc de mieux écouter les époux en crise et leur manifester miséricorde et compassion. Les Églises veulent toutes être auprès de qui souffre, dans le respect de l’Écriture et dans l'ouverture aux problèmes concrets. Si, loin de toute condamnation, cette compréhension doit aussi s'appliquer aux homosexuels, il faut réaffirmer que le mariage signifie l'union d'un homme et d'une femme. Il faut de même être particulièrement attentif aux enfants nés dans des situations difficiles et à toutes les victimes de violence. La défense des plus vulnérables, enfants, femmes et personnes âgées, comme de tous ceux qui n'ont pas voix au chapitre, croyants ou non, est commune aux chrétiens. Les délégués fraternels ont ensuite rappelé le caractère central de l'annonce évangélique, la famille étant la première école de la foi, l'espace où on apprend à connaître et à diffuser la Bonne Nouvelle. Les chrétiens doivent donc partager la joie de l’Évangile, à laquelle le Pape François fait souvent référence. Des différences d'approche se sont toutefois manifestées en matière de régulation des naissances, au nom de la liberté de conscience des personnes y compris au sein du mariage et dans le respect de l'amour. Pour l'orthodoxie, qui les admet même s'ils sont considérés une anomalie, les remariages sont conditionnés par un accompagnement préliminaire de l’Église qui tente de réconcilier les époux. Des délégués provenant du Moyen Orient ont remercié le Pape pour la veillée de prière en faveur de la paix en Syrie du 7 septembre 2013. Ils ont rappelé le rôle évangélisateur qu'ont les familles chrétiennes de cette région dans un contexte largement musulman. Les interventions se sont conclues par le vœu que ce Synode extraordinaire porte des fruits, en vue notamment de l'assemblée ordinaire de l'an prochain. (*) : elle a clôturé la première semaine du Synode. Sources : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 9.10.14) - Site internet du Vatican. |
Ant. ad Introitum. Is. 7, 14. (Introït) Ecce Virgo concípiet, et páriet fílium, et vocábitur nomen eius Emmánuel. Voici que la Vierge concevra et elle enfantera un Fils, et on l’appellera Emmanuel. |