Au fil des jours ... en 2010





11 octobre : Saint Firmin (+ 552), Saint Nicaise et ses compagnons, Martyrs (IIème siècle)

La vie de Saint Firmin (+ 552) est retracée ici

Saint Nicaise et ses compagnons, Martyrs (IIème siècle), sont également inscrits au calendrier traditionnel.
Vous trouverez un résumé de leur vie ici



« Quand on vous invite à prier et à prier assidûment, ne vous excusez point sur votre peu de lumière et de science. Les pauvres d'esprit sont-ils exclus du royaume des cieux ? La simplicité n'a-t-elle pas plus de dispositions à s'entretenir avec Dieu ? Le Verbe fait chair, habitant parmi nous, a-t-il plus volontiers conversé avec les grande de la Judée, avec les scribes, les pharisiens et les docteurs de la loi, qu'avec de simples femmes et de petits enfants ? N'ordonna-t-il pas au contraire qu'on laissât venir à lui une troupe de tendres enfants, que les apôtres voulaient en éloigner ?
Vous vous faites une étude de la prière, vous multipliez les livres qui vous en tracent la méthode ; vous consultez, vous fatiguez vos directeurs sur ce point. Faut-il donc tant d'étude, de génie ou d'érudition pour dire ingénument : "Jésus, fils de David, ayez pitié de moi ; Seigneur, pardonnez à ce pécheur" ? Ne sont-ce pas là les prières que l'Evangile canonise ? Ne sont-ce pas là les prières que notre divin Maître louait ? Ne sont-ce pas là les prières qui obtenaient, qui arrachaient les miracles ? »

Abbé Boissard, La consolation du chrétien, Paris, Méquignon-Junior, 1834.




« L'Apôtre est au service du Christ. Mais de quel service s'agit-il ? Un service temporaire, fragmentaire, sporadique, coupé d'intervalles où on laisse tout à vau-l'eau, ou bien un service constant, de chaque heure, de chaque minute ?
La cause du Christ aurait-elle des vacances ? Autrement dit : est-ce qu'à certains moments le sang du Christ serait sans emploi, la rédemption inféconde ? N'est-ce pas plutôt à chaque instant que le Règne de Dieu appelle de l'aide, que les âmes ont besoin de notre secours, que le sang du Christ clame vers le ciel ?
On n'est pas apôtre une demi-heure par jour, au moment d'une réunion, dans telle circonstance ; on est apôtre tout le temps, vingt-quatre heures par jour et les soixante minutes de chacune de ces vingt-quatre heures. Il ne s'agit pas, comme le Maître Jacques de Molière, de revêtir tantôt une souquenille, tantôt une autre. L'apostolat est une action de tous les instants. Pas toujours de la même façon à chaque instant, mais de tous les instants. »

P. Raoul Plus, Rayonner le Christ, Apostolat de la Prière, Toulouse, 1936.

c'est toujours l'heure !






« Philippe Néri [NB : cette anecdote lui est attribuée par erreur, je ne la reproduis que pour la leçon qui n'en est pas moins édifiante...] était irascible, se querellait facilement et cédait à de violents accès de colère qui incitaient ses frères à la riposte. Un beau jour, il sentit que cela ne pouvait durer davantage : sa résolution venait-elle de sa vertu ou du fait qu'il ne pouvait plus supporter ses frères ? L'histoire ne nous le dit pas. Toujours est-il qu'il courut à l'église se prosterner devant une statue du Christ et le supplier de le libérer de son irascibilité. C'est rempli d'espoir qu'il quitte la chapelle. La première personne qu'il rencontre est un frère qui n'a jamais provoqué sa colère : pour la première fois de sa vie, ce frère se montre désagréable et déplaisant. Philippe se met en colère et, furieux, part à la recherche d'un autre frère qui a toujours été pour lui une source de consolation et de joie. Et voilà que ce frère, à son tour, lui répond avec rudesse ! Aussi Philippe court-il à nouveau à l'église, et il se jette aux pieds du Christ : "Seigneur ! ne t'avais-je pas demandé de me débarrasser de mon irascibilité ?" Alors, le Seigneur répond : "Si, Philippe ! et c'est pourquoi je te multiplie les occasions de t'en corriger !" »

Histoire relaté par le Métropolite Antoine (Bloom)

Saint Philippe Neri



Méditation du soir...

« Notre apostolat ne sera fructueux que si nous prions pour ceux que nous voulons attirer. »
Bienheureux Charles de Foucauld, Ecrits spirituels, Gigord, 1957.




Retour à l'agenda