« Aimons à dire l'Ave Maria avec les Saints qui ont eu une si grande dévotion à la Sainte Vierge. Pourquoi ne pas leur demander de nous aider ? Disons-leur : "Faites donc passer dans mon âme quelques-uns des sentiments que vous aviez alors. Adressons-nous à Saint Bernard, au Bienheureux Grignion de Montfort... Demandons à notre Ange gardien ou à l'Archange Gabriel de le dire avec nous ; avec quel respect ne la saluait-il pas au jour de l'Annonciation, avec quelle affection, quelle admiraton, quelle confiance que le monde serait sauvé grâce à ele ! Disons-le avec Saint Joseph. Imaginons un peu ce qu'il y avait de délicatesse, d'affectueux respect et aussi de félicité en ce grand et bon Saint Joseph quand il prononçait ce nom béni. Disons-en le début avec Jésus, mais il faudrait une autre langue, nous bégayons... C'est tout un monde que cette intimité de Marie et de Jésus !... » Robert de Langeac [Abbé Augustin Delage p.s.s. (1877-1947)], Conseils aux âmes d'oraison 1ère série, Paris, Lethielleux, 1931. |
« Si nous étions bien habitués dans l'exercice de la présence de Dieu, toutes les maladies du corps nous en seraient légères ; souvent Dieu permet que nous souffrions un peu pour purifier notre âme, et nous obliger de demeurer avec lui ; je ne peux comprendre qu'une âme qui est avec Dieu et qui ne veut que Lui soit capable de peine, j'ai même assez d'expérience pour n'en pas douter. Prenez courage, offrez-Lui sans cesse vos peines, demandez-Lui des forces pour les souffrir, surtout accoutumez-vous à vous entretenir souvent avec Lui, et ne L'oubliez que le moins que vous pourrez ; adorez-Le dans vos infirmités, offrez-Lui de temps en temps, et dans le plus fort de vos douleurs demandez-Lui humblement et amoureusement, comme un enfant à son père, la conformité à sa sainte volonté et le secours de sa grâce ; je vous y aiderai par mes pauvres et chétives prières. Dieu a plusieurs moyens pour nous attirer à Lui ; Il se cache quelquefois de nous, mais la foi seule, qui ne nous manquera pas au besoin, doit être notre soutien et le fondement de notre confiance qui doit être toute en Dieu. » Frère Laurent de la Résurrection (1614-1691), L'expérience de la Présence de Dieu (13ème Lettre, 28 novembre 1690), Coll. La vigne du Carmel, Editions du Seuil, Paris, 1948. |
Notre Seigneur à Sainte Angèle de Foligno : « J'aime d'un amour immense l'âme qui m'aime sans mensonge. Si je rencontrais dans une âme un amour parfait, je lui ferais de plus grandes grâces qu'aux Saints des siècles écoulés. Or, personne n'a d'excuses, car tout le monde peut aimer. Dieu ne demande à l'âme que l'amour, et je le lui donnerai si seulement elle le désire ; il y a si peu d'âmes dans lesquelles je puis disposer ma grâce. O ma bien-aimée, mange, bois, dors ; toute ta vie me plaît, pourvu que tu m'aimes ! » In A. Ponthaud, Précieux recueil - Sursum corda, Nice, 1940. |
« Regardez ce que vous faites et ce que Dieu fait ; vous verrez ses yeux tournés de votre côté et perpétuellement fixés sur vous par un amour incomparable. » Saint François de Sales. |