Je vous salue, ô innocente Philomène qui, par l'amour de Jésus, avez conservé dans tout son éclat le lis de la virginité. Je vous salue, ô illustre Philomène, qui avez répandu si courageusement votre sang pour Jésus-Christ. Je bénis le Seigneur pour toutes les grâces qu'Il vous a accordées pendant votre vie, et tout spécialement à l'heure de votre mort. Je Le loue et Le glorifie pour l'honneur et la puissance avec lesquels Il vous a couronnée, et je vous supplie d'obtenir pour moi auprès de Dieu les grâces que je demande par votre intercession. Sainte Philomène, fille bien-aimée de Jésus et de Marie, priez pour nous qui avons recours à vous. Ainsi soit-il. Sainte Philomène, priez pour nous ! (Revue Magnificat consacrée à Sainte Philomène) |
Erreur Providentielle « Voici ce qu'a raconté Mgr de Ségur : "Un curé fut appelé chez une malade à l'agonie, et après s'être soigneusement enquis du nom de la malade, de la rue où elle habitait, du numéro et de l'étage, il emporta tout de suite le Très Saint-Sacrement. Dans la maison où il se rendit personne ne connaissait le nom indiqué ; mais il apprit qu'il y avait là aussi, à tel appartement, une malade ; il monta ; mais à peine eut-il ouvert la porte qu'un homme se précipita sur lui avec des cris sauvages et le somma de s'en aller. Le prêtre, par la porte ouverte à ce moment, vit dans le coin de la chambre, une malade dans son lit et entendit son appel déchirant : "Monsieur l'Abbé, ne m'abandonnez pas ; je ne veux pas mourir sans confession ! - Je suis libre-penseur, s'écria l'homme, en repoussant le ministre de Dieu, vous ne passerez pas : allez-vous-en ! - Eh bien ! reprit le prêtre, au nom de la liberté de pensée, je reste et j'entrerai." Déconcerté par cette attitude courageuse, le mari se retira et la pauvre femme, demeurée seule avec le prêtre, lui raconta que depuis dix ans son mari l'empêchait de recevoir les sacrements. "Mais, ajouta-t-elle, je n'ai jamais omis un seul jour de dire un Ave Maria pour obtenir la grâce de ne pas mourir sans confession, et je vois que le Bon Dieu m'a exaucée. - Je m'étonne, répondit le prêtre que vous ayez pu m'envoyer quelqu'un me chercher. - Mais je ne vous ai envoyé personne, reprit la pauvre moribonde : mon mari fait bonne garde, hélas ! autour de moi. - Je suis pourtant bien ici au numéro 70. - Non, mon Père, vous êtes au 30." On avait la clef du mystère. Le curé s'était providentiellement trompé et se rendit de là chez l'autre malade qui l'avait fait demander. » Chanoine Marie-Eugène Henry, chapelain de Paray-le-Monial, Tu honoreras ta Mère... Ta douce Mère du Ciel (ch. X), Editions Alsatia, Paray-le-Monial, 1940. |