"Mes yeux vont sans cesse au Seigneur ; c'est lui qui du filet dégagera mes pieds. Tourne-toi vers moi, prends-moi en pitié ; car je suis seul et malheureux. Ps./ Vers toi, Seigneur, j'élève mon âme ; en toi, mon Dieu, je cherche abri : que je n'aie pas à rougir ! Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit..." |
« Dieu nous a ordonné de faire tout ce que nous pourrons pour acquérir les saintes vertus : n'oublions donc rien pour bien réussir dans cette sainte entreprise. Mais après que nous aurons planté et arrosé, sachons que c'est à Dieu de donner l'accroissement (1 Co 3, 6) aux arbres de nos bonnes inclinations et habitudes. Le laboureur ne sera jamais tancé s'il n'a pas belle cueillette, mais oui bien s'il n'a pas bien labouré et ensemencé ses terres. Attendons donc en patience notre avancement ; et au lieu de nous inquiéter d'en avoir si peu fait par le passé, procurons avec diligence d'en faire plus à l'avenir. » Saint François de Sales, Traité de l'Amour de Dieu, IX, 7. |
Ô Marie, Reine de France Vers vous nous venons à genoux Mendier le pain de votre clémence Au nom de nos pairs et de nous. Souvenez-vous de la Noël Où Clovis en tête des Francs Déposa au pied de l'autel Son glaive et son couronnement Et nous plongea dans son baptême Et nous marqua du Saint Onguent. Souvenez-vous des cathédrales Jaillies des mains des bâtisseurs Portant le nom de Notre-Dame Et honorant Notre Seigneur Prières architecturales Sculptés dans la pierre de nos coeurs. Souvenez-vous de Louis XIII Qui son Royaume consacra A votre Coeur plein de tendresse Et ses sujets, ses moeurs, ses lois Régnez sur nous en souveraine Salve nos, Salve Regina. Et souvenez-vous de vos chantres Bernard, Dominique et Montfort Qui surent hardiment défendre Votre nom en de saints transports Et de ces foules qui sans esclandre Vous prièrent jusqu'à leur mort. Souvenez-vous de votre terre Quand les jours se font menaçant Qui se désole et désespère Et ne nourrit plus ses enfants Préservez-nous d'une autre guerre Pardonnez nos égarements. |