« La mise en pratique dans chaque situation des lois propres de la vie active est vraiment crucifiante ; cela dans toutes les époques, car à toutes les époques il est impossible d'aimer en vérité son prochain, d'observer la prudence (celle de Dieu), la justice, la force et la tempérance, sans porter la croix du Seigneur. Mais plus encore la charité pour le prochain et l'exercice des vertus morales sont-elles crucifiantes dans une époque comme la nôtre, où la plupart des institutions ont été falsifiées, où nombre de professions tournent à l'envers, ne sont plus reconnaissables, et tendent à devenir par l'effet de la socialisation les pièces d'un organisme gigantesque de divinisation de l'homme par l'homme. Il est évident que, de nos jours surtout, le chrétien dans la vie active qui veut rester honnête, qui le veut non seulement par goût de l'honnêteté et respect de soi, mais plus encore par respect et par amour du prochain, ce chrétien s'expose chaque jour au détachement, au sacrifice, à la mort intérieure. Il s'expose par le fait même à la prière, au retour suppliant vers le Seigneur qui demeure en lui, à la solitude avec le Seigneur, au recueillement authentique et contemplatif. » Fr. R.-Th. Calmel o.p., La contemplation des saints, in "Primauté de la contemplation", Itinéraires, 1963. |
« Dans nos difficultés, problèmes et tentations, nous ne devons pas uniquement accomplir une réflexion théorique - d’où venons-nous ? - mais nous devons réagir de façon positive, invoquer le Seigneur, maintenir un contact vivant avec le Seigneur. Nous devons même crier le nom de Jésus : "Jésus, aide-moi !". Et nous sommes certains qu’il nous écoute, parce qu’il est proche de celui qui le cherche. Ne nous décourageons pas, mais courons avec ardeur... nous atteindrons nous aussi l’objectif de la vie, Jésus, le Seigneur. » Benoît XVI, Audience du 8 février 2006. |