Au fil des jours ... en 2016





Samedi 10 septembre 2016

St Nicolas de Tolentino, religieux (augustin)

St Nicolas de Tolentino, religieux (augustin)



« Mater admirabilis, ora pro nobis - Mère admirable, priez pour nous ! »

« Quelle plus intime alliance que celle de la très sainte Vierge avec les trois divines Personnes ! Elle est tout ensemble la fille, la mère et l'épouse d'un Dieu... Le Seigneur avait arrêté dans ses conseils éternels que le monde serait sauvé par l'incarnation de son Verbe, et que cet ineffable mystère s'accomplirait dans le sein d'une vierge, par l'opération du Saint-Esprit. Dès lors il fut de la gloire de l'adorable Trinité que rien ne manquât à la perfection d'une créature appelée à une dignité aussi sublime que celle de mère du Rédempteur. Le Père adopta d'une manière toute spéciale pour sa fille celle qui devait être la mère de son Fils unique ; dès le sein maternel, il la prévint d'une effusion de grâces sans exemple et sans mesure. Le Fils, la Sagesse éternelle, fait ses délices d'habiter dans le coeur qu'il a choisi comme sa demeure : Deliciae meae esse cum filiis hominum, dit-il dans les Livres saints (Prov. VIII, 31). Mais quels attraits particuliers ne devait-il pas trouver dans le coeur de celle qu'il appelait sa mère ! C'est encore dans le coeur virginal de Marie que se célébreront les noces ineffables de l'Esprit-Saint. Or, si le divin Esprit se plaît à enrichir de ses dons le coeur des hommes, avec quel amour ne dut-il pas se reposer sur celui de Marie son épouse !... Pourrons-nous jamais admirer assez tout ce que les relations intimes de la très sainte Vierge avec les Personnes divines ont dû produire de vertus et de perfections dans son Coeur immaculé ? Puissions-nous mériter du moins de contempler dans le ciel ce que nous ne pouvons pas même soupçonner sur la terre !... »

M. H.-C.-A. Juge, Manuel de Prédication Populaire, Tome second (IIIe Série, XXXI), Société Générale de Librairie Catholique, Paris - Bruxelles, 1881.

Mater Admirabilis, Trinité des Monts, Rome

Mater Admirabilis, fresque originale, Trinité des Monts, Rome
(Crédit photo)

La “Mater Admirabilis” représente la Vierge à quinze ans. Elle est l’œuvre d’une élève de l’école française de la Trinité des Monts, Pauline Perdrot, devenue ensuite religieuse chez les Dames du Sacré-Cœur. Son histoire est fort bien relatée ICI.
Sa fête est célébrée le 20 octobre.
A noter que le 26 mars 2003, Jean-Paul II bénissait une copie de cette fresque dont l'original est conservé en l’église romaine de la Trinité-des-Monts. Cette copie fut ensuite placée en l’église Sainte-Catherine à Varsovie, en Pologne.



Audience jubilaire de ce samedi 10 septembre 2016


Une nouvelle audience jubilaire s'est tenue ce samedi 10 septembre 2016, place Saint-Pierre, dans le cadre de l’année Sainte, la première après la longue pause estivale. Le Pape François a proposé une nouvelle réflexion sur le thème de la miséricorde mettant l’accent sur le terme 'rédemption'. Le Saint-Père a clairement précisé quel était le sens de la liberté pour l’homme mettant en garde contre « de nouvelles formes d’esclavages » qui donnent à l’homme l’illusion d’être libre.

Le mot « rédemption » est peu utilisé et pourtant, il est fondamental, car il désigne la libération la plus radicale que Dieu a accomplie pour nous. Le Pape François a ainsi rappelé que seul Dieu peut nous sauver, nous libérer : « Jésus, l’Agneau sans tache, a été sacrifié pour nous afin que nous puissions recevoir une nouvelle vie faite de pardon, d’amour et de joie. » Or, a déploré le Saint-Père « il semble que l’homme d’aujourd’hui n’aime plus penser être libéré et sauvé par l’intervention de Dieu. »

« L’homme d’aujourd’hui s’illusionne sur sa propre liberté, imaginant qu’elle est une force pour tout obtenir. Il s’en vante, même », a-t-il ajouté, en sortant de son texte. « Combien d’illusions sont vendues sous prétexte de la liberté, et combien de nouvelles formes d’esclavages se créent de nos jours au nom d’une fausse liberté ! » Le Pape a alors pris en exemple les personnes qui se droguent affirmant que c’est leur choix, que cela leur plaît et qu’elles sont libres. « En réalité, ce sont des esclaves au nom de la liberté (…) qui à terme finissent par terre », a-t-il déclaré, rappelant que « nous avons tous besoin que Dieu nous libère de toute forme d’indifférence, d’égoïsme et d’autosuffisance ».

Le Saint-Père reconnaît que « la vie nous met à l’épreuve », qu’elle est parfois synonyme de souffrance. Mais c’est précisément dans ces moments, a-t-il indiqué, que « nous devons fixer du regard Jésus crucifié qui souffre pour nous et avec nous, preuve certaine que Dieu ne nous abandonne pas ».
N’oublions jamais, a insisté le Pape, qu’au milieu même des angoisses, des persécutions et des douleurs de la vie quotidienne, nous sommes toujours libérés par la main miséricordieuse de Dieu qui nous conduit à une vie nouvelle. Dieu dont l’amour est « immense » et qui éprouve une « grande tendresse pour les plus petits, les plus faibles, les personnes rejetées par la société ».

Au terme de cette audience jubilaire, le Pape François s’est également adressé aux membres du Service national italien de la protection civile, qui ont été contraints d’annuler leur présence ce samedi matin place Saint-Pierre pour poursuivre « leur précieuse œuvre de secours et d’assistance aux populations victimes du séisme aux victimes du séisme, le 24 août dernier dans le centre de l’Italie ». Le Pape les a remerciés « pour leur dévouement et l’aide généreuse offerte ces derniers jours ».

Source : Radio Vatican (HD-SB).

Résumé en français :

« Frères et sœurs, le terme « rédemption » désigne la libération la plus radicale que Dieu, dans sa miséricorde, a accomplie pour nous par le sang de son Fils Jésus. L’homme d’aujourd’hui s’illusionne souvent sur sa propre liberté, et il s’imagine pouvoir se sauver seul, alors que nous avons besoin du secours de Dieu. Jésus, l’Agneau sans tache, a été sacrifié pour nous afin de nous libérer de la domination du péché et de la mort, et nous donner une vie nouvelle faite de pardon, d’amour et de joie. Certes, notre vie est souvent traversée par la souffrance et nous met à l’épreuve. Mais nous devons alors fixer du regard Jésus crucifié, preuve certaine que Dieu ne nous abandonne pas. Au milieu même des angoisses et des douleurs de la vie quotidienne, nous sommes libérés par la main de Dieu qui nous conduit. Plus nous sommes dans le besoin, plus il éprouve de compassion et plus son regard se remplit de miséricorde. »

« Je salue cordialement les pèlerins de langue française venus, en particulier, de la République Démocratique du Congo et de France.
En cette Année jubilaire de la Miséricorde, je vous invite à vous approcher sans crainte de Jésus. Accueillons sa grâce pour qu’il guérisse nos blessures, nous réconcilie avec nos frères et renouvelle nos vies dans la paix et dans la joie des enfants de Dieu. »

Source : site internet du Vatican.

Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.





Marcelo Uzcategui : Adagio pour guitare et cordes (1986)



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