AU FIL DES JOURS...



10 août : Saint Laurent, diacre et martyr (+ en 259)

On trouvera les grandes lignes de la vie de Saint Laurent écrites ici.


« Dans l'abandon, l'unique règle est le moment présent ; l'âme y est légère comme une plume, fluide comme l'eau, simple comme l'enfant ; elle y est mobile comme une boule pour recevoir et suivre toutes les impressions de la grâce. Ces âmes n'ont pas plus de consistance et de raideur qu'un métal fondu ; comme celui-ci prend tous les traits du moule où on le fait couler, ces âmes se plient et s'ajustent aussi facilement à toutes les formes que Dieu veut leur donner ; en un mot, leur disposition ressemble à celle de l'air qui se prête à tout souffle et qui se configure à tout. »

[attribué à] Jean-Pierre de Caussade, L'abandon à la Providence divine, IV.








La candeur

« Mon enfant, la candeur est le caractère naturel de l'enfant. L'enfant candide est simple et sincère ; il se montre tel qu'il est ; il ne sait pas distinguer le bien du mal, car étant encore trop jeune, il n'a pas l'usage de la raison... Mon enfant, si ton âme possède cette candeur, elle sera plus près de moi. De même que le petit enfant reste toujours avec sa mère, de même aussi tu resteras toujours avec moi. Je désire qu'il y ait encore beaucoup d'âmes comme la tienne, afin de pouvoir librement imprimer les lèvres du petit Jésus et, en même temps, avoir la paix avec lui. Sans cela, il ne cesse de se plaindre à moi et de m'importuner, me demandant tous les jours de lui chercher un grand nombre d'âmes. Autant le Coeur de Jésus a soif des âmes, autant le mien brûle de lui en chercher... »

La Sainte Vierge Marie à Marcel Van, Colloques, 7 avril 1946, Oeuvres complètes tome 2, Editions Saint Paul, 2001.


Protégés sous le manteau de tendresse de Marie






« Mon Dieu, je dépose à vos pieds mon fardeau de souffrances, de tristesses, de renoncements ; j'offre tout par le Cœur de Jésus, et demande à votre Amour de transformer ces épreuves en joie et en sainteté pour ceux que j'aime, en grâce pour les âmes, en dons précieux pour votre Eglise. Dans cet abîme d'accablement physique, de dégoûts et de lassitude morale, de ténèbres où Vous m'avez plongé(e), laissez passer une lueur de votre triomphante clarté. Ou plutôt (car les ténèbres de Gethsémani et du Calvaire sont fécondes), faites servir tout ce mal au bien de tous. Aidez-moi à cacher le dépouillement intérieur et la pauvreté spirituelle sous la richesse du sourire et les splendeurs de la charité. Lorsque la Croix se fait plus lourde, mettez votre douce main sous le fardeau posé par Vous-même sur mon âme et sur mon corps endolori. Seigneur, je Vous adore et suis encore, toujours, votre débiteur (débitrice), puisqu'en divin contre-pied à mes souffrances Vous avez mis l'Eucharistie et le Ciel. Alleluia ! »

Elisabeth Leseur (1866-1914), Journal et Pensées de chaque jour, 18 juillet 1922.


Elisabeth Leseur



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