V/. O Jésus, doux et humble de cœur, R/. Rendez mon cœur semblable au vôtre. De ma volonté propre, délivrez-moi, Seigneur Du désir d’être estimé, délivrez-moi, Seigneur Du désir d’être affectionné, délivrez-moi, Seigneur Du désir d’être recherché, délivrez-moi, Seigneur Du désir d’être honoré, délivrez-moi, Seigneur Du désir d’être loué, délivrez-moi, Seigneur Du désir d’être préféré, délivrez-moi, Seigneur Du désir d’être consulté, délivrez-moi, Seigneur Du désir d’être approuvé, délivrez-moi, Seigneur Du désir d ‘être compris, délivrez-moi, Seigneur Du désir d’être visité, délivrez-moi, Seigneur De la crainte d’être humilié, délivrez-moi, Seigneur De la crainte d’être méprisé, délivrez-moi, Seigneur De la crainte d’être rebuté, délivrez-moi, Seigneur De la crainte d’être calomnié, délivrez-moi, Seigneur De la crainte d’être oublié, délivrez-moi, Seigneur De la crainte d’être raillé, délivrez-moi, Seigneur De la crainte d’être soupçonné, délivrez-moi, Seigneur De la crainte d’être injurié, délivrez-moi, Seigneur De la crainte d’être abandonné, délivrez-moi, Seigneur De la crainte d’être refusé, délivrez-moi, Seigneur Que d’autres soient plus aimés que moi, Accordez-moi, Seigneur, de le désirer Que d’autres soient plus estimés que moi, Accordez-moi, Seigneur, de le désirer Que d’autres grandissent dans l’opinion et que je diminue, Accordez-moi, Seigneur, de le désirer Que d’autres soient loués et que je sois oublié, Accordez-moi, Seigneur, de le désirer Que d’autres soient employés et que je sois mis de côté, Accordez-moi, Seigneur, de le désirer Que d’autres soient préférés en tout, Accordez-moi, Seigneur, de le désirer Que d’autres soient plus saints que moi, Pourvu que je le sois autant que je puis l’être, Accordez-moi, Seigneur, de le désirer D’être inconnu et pauvre, Seigneur, je veux me réjouir, D’être dépourvu des perfections naturelles du corps et de l’esprit, Seigneur, je veux me réjouir, Qu’on ne pense pas à moi, Seigneur, je veux me réjouir, Qu’on m’occupe aux emplois les plus bas, Seigneur, je veux me réjouir, Qu’on ne daigne même pas se servir de moi, Seigneur, je veux me réjouir, Qu’on ne me demande jamais mon avis, Seigneur, je veux me réjouir, Qu’on me laisse à la dernière place, Seigneur, je veux me réjouir, Qu’on ne me fasse jamais de compliment, Seigneur, je veux me réjouir, Qu’on me blâme à temps et à contretemps, Seigneur, je veux me réjouir, V/. Bienheureux ceux qui souffrent persécution pour la justice, R/. Car le Royaume des Cieux est à eux. Prions Mon Dieu, je ne suis que cendre et poussière. Réprimez les mouvements d’orgueil qui s’élèvent dans mon âme. Apprenez-moi à me mépriser moi-même, vous qui résistez aux superbes et qui donnez votre grâce aux humbles. Par Jésus, doux et humble de Cœur. Ainsi soit-il. Cardinal Rafael Merry del Val (1865-1930), secrétaire d'Etat de St Pie X. (Ces litanies étaient récitées chaque jour par le Cardinal Merry del Val après la célébration de la Sainte Messe) |
« Pèlerins d’espérance et de paix : que vos mains unies en prière continuent de soutenir mes prières ». Place Saint-Pierre, ce mercredi 10 mai 2017, le Pape demande aux fidèles de langue portugaise de s’unir à lui. Vendredi et samedi, il se rendra en pèlerinage à Fatima, au Portugal « pour confier à la Vierge les sorts temporel et éternel de l’humanité et implorer, par son intercession, les bénédictions du Ciel ». Il prie pour que « la plus grande et la meilleure des mères veille sur chacun, tous les jours jusqu’à l’éternité ». Deux jours avant son déplacement dans le sanctuaire marial portugais, le Pape a dédié sa catéchèse, lors de l’audience générale et dans le cadre de son cycle sur l’espérance chrétienne, à la figure de Marie, la Mère de l’espérance. « Elle nous enseigne la vertu de l’attente confiante, même quand tout est privé de sens ». « Dès sa première apparition dans l’histoire des Evangiles, sa figure se profile comme celle d’un personnage de drame », nous dit le Pape. Il n’était pas facile de dire «oui» à l’invitation de l’ange, et pourtant sollicitée en pleine jeunesse, elle répond avec courage, sans savoir rien du destin qui l’attendait. « En cet instant, elle nous apparaît comme une de toutes ces mères du monde, courageuses jusqu’à l’extrême quand il s’agit d’accueillir en elle l’histoire d’un homme nouveau qui naît ». Ce « oui » marque le début d’une « longue liste d’obéissance ». Marie apparaît comme une femme silencieuse dans les Evangiles, souligne-t-il « qui souvent ne comprend pas tout ce qui lui arrive, mais qui médite chaque parole et chaque évènement dans son cœur ». Le Pape dresse là une sorte de profil psychologique de Marie : « Ce n’est pas une femme qui déprime face aux incertitudes de la vie, en particulier quand tout semble aller de travers. Ce n’est pas non plus une femme qui proteste avec violence, qui fulmine contre le destin de la vie quand il prend un tour hostile. C’est une femme, au contraire, qui écoute ». Le Pape rappelle à tous qu’il y a toujours un lien solide entre l’espérance et l’écoute. Marie écoute et accueille l’existence telle qu’elle se livre, avec ses jours heureux et avec ses drames, jusqu’à la crucifixion. Et c’est « à ce moment crucial » qu'elle réapparait dans les Evangiles. À l’heure de la nuit la plus extrême, quand son Fils est cloué sur le bois de la croix, ils nous disent qu’elle « restait » là, au pied de la croix. « L’imagination des poètes et des peintres nous ont offert des images qui sont aujourd’hui entrées dans l’histoire de l’art », mais les Evangiles sont eux « laconiques et extrêmement discrets ». Elle « restait » là, par fidélité au projet de Dieu dont elle s’est proclamée la servante, et avec son amour de mère qui souffre. Marie qui est là encore pour accompagner les premiers pas de l’Église, dans la lumière de la Résurrection, « mère d’espérance » au milieu de cette communauté de disciples tellement fragiles : « L’un avait renié, beaucoup avaient fui, tous avaient peur ». Marie était là « tout naturellement », et c’est pour cela, poursuit le Pape François, que « nous l’aimons comme Mère, parce qu’elle nous enseigne la vertu de l’attente, même quand tout semble privé de sens ». Le Pape lance enfin cette prière : « Que Marie, la Mère que Jésus nous a donnée à tous, puisse toujours soutenir nos pas, dans les moments difficiles ; qu’elle puisse toujours s’adresser à nos cœurs en disant : lève-toi et regarde devant toi, regarde l’horizon. » Source : Radio Vatican (MD). Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org. Résumé en français : « Frères et sœurs, aujourd’hui, nous regardons Marie, Mère de l’espérance. Dans les évangiles, Marie est cette femme qui médite chaque parole et chaque évènement dans son cœur, qui écoute et qui accueille l’existence telle qu’elle se livre, avec ses jours heureux et avec ses drames. Et, à l’heure de la nuit la plus extrême, quand son Fils est cloué sur le bois de la croix, les évangiles nous disent qu’elle « restait » là, au pied de la croix, par fidélité au projet de Dieu dont elle s’est proclamée la servante et avec son amour de mère qui souffre. Elle est là encore pour accompagner les premiers pas de l’Eglise, dans la lumière de la Résurrection, au milieu des disciples tellement fragiles. C’est pour tout cela que nous l’aimons comme Mère, parce qu’elle nous enseigne la vertu de l’attente confiante, même quand tout semble privé de sens. Que Marie, la Mère que Jésus nous a donnée à tous, puisse toujours soutenir nos pas, dans les moments difficiles. » « Je suis heureux de saluer les pèlerins de langue française, en particulier les jeunes des collèges ainsi que les fidèles des paroisses venus de France et de Belgique. Que Marie, Mère de l’espérance, soutienne nos pas dans les moments difficiles. Qu’elle nous aide à garder confiance dans l’amour de Dieu, aux jours heureux comme aux jours plus douloureux. Que Dieu vous bénisse ! » Source : site internet du Vatican. |
NB : Il existe deux versions de l'Adagio, toutes deux jouées aujourd'hui : l'une reprend l'originale d'Alessandro Marcello, n'ajoutant que quelques ornements, l'autre se basant sur la transcription pour clavecin faite par Jean Sébastien Bach, également en ré mineur (Concerto BWV 974), dont l'ornementation est l'une des plus réussies de la période baroque, véritable cas d'école exemplaire, l'une des références en la matière. (Wikipedia) |