Dominica Secunda post Pascha Ant. ad Introitum. Ps. 32, 5-6. Misericórdia Dómini plena est terra, allelúia : verbo Dómini cæli firmáti sunt, allelúia, allelúia. La terre est remplie de la miséricorde du Seigneur, alléluia ; les cieux ont été affermis par la parole du Seigneur, alléluia, alléluia. Ps. ibid., 1. Exsultáte, iusti, in Dómino : rectos decet collaudátio. Justes, réjouissez-vous dans le Seigneur ; c’est aux hommes droits que sied la louange. V/. Glória Patri. Commentaire spirituel et musical par un moine de Triors. |
« Dilectus meus mihi. (1) - Dans tous les autres mystères, par toutes ses grâces, Jésus nous donne quelque chose : sa grâce, ses mérites, ses exemples. Dans la sainte Communion, il se donne tout entier. Il se donne avec ses deux natures, avec la grâce et le mérite de tous les états par où il est passé. Quel don ! « Totum tibi dedit qui nihil sibi reliquit : Celui-là donne tout qui ne retient rien pour lui » ; n'est-ce pas le don eucharistique ? D'où a pu venir à Notre-Seigneur la pensée de se donner ainsi, sinon de son Coeur embrasé pour l'homme d'un amour sans bornes ? Ô Coeur de Jésus, Coeur infiniment libéral, soyez loué et béni à jamais ! Jésus, nous aimant chacun en particulier, se donne à chacun. L'amour général touche peu. Mais l'amour qu'on nous témoigne personnellement, nous n'y résistons pas. Que Dieu ait aimé le monde, c'est bien beau ; mais qu'il m'aime, moi, qu'il me le dise, et que pour m'en convaincre il se donne à moi : voilà le triomphe de son amour. Car Jésus vient pour moi ; je pourrais dire qu'il vient pour moi seul. Je suis la fin de ce mystère de puissance et d'amour infinis qui s'opère au saint autel ; car il se termine à moi, se consomme en moi ! Ô amour, que vous rendrai-je ? Moi, pauvre créature, occuper ainsi la pensée de Jésus-Christ ; moi, devenir la fin de son amour ! Oh ! vivez et régnez en moi, ô mon Dieu : je ne veux pas que vous m'ayez aimé en vain ! » 1. Dilectus meus mihi, et ego illi, qui pascitur inter illa. (Ct 2, 16) : Mon bien-aimé est à moi, et moi je suis à lui, qui mène paître ses brebis parmi les lis. St Pierre-Julien Eymard (1811-1868), La Divine Eucharistie, extraits des Ecrits et Sermons du Bienheureux Pierre-Julien Eymard, Deuxième Série, La sainte Communion, Société Saint-Augustin, Desclée de Brouwer & Cie, Bruges - Lille - Paris - Lyon, 1926 (seizième édition). |
« Nous devons communiquer le message de la résurrection à ceux que nous rencontrons ». Lors de la prière du Regina Coeli, devant les fidèles rassemblés ce dimanche 10 avril sur la place Saint-Pierre, le Pape a appelé les fidèles à partager cet enthousiasme de la foi de Pâques, en particulier avec les plus délaissés. S’appuyant sur le récit de la pêche miraculeuse après la Résurrection, le Saint-Père rappelle que Jésus est toujours présent. Dans l’Évangile du jour, la description de la pêche miraculeuse, « les disciples sont retournés à leur terre et à leur travail de pêcheurs, après les jours bouleversant de la passion, de la mort et de la résurrection du Seigneur » raconte le Pape place Saint-Pierre. Les disciples sont « fatigués et déçus » parce que, « oui, ils ont vu le Ressuscité, mais il est parti, et il les a laissés, tout ça n’était qu’un rêve ! » pensent les disciples. « Alors que tout semblait fini » poursuit le Pape « voilà qu’à l’aube, Jésus se présente sur la rive du lac de Galilée » car « Jésus est toujours là, à chercher ses disciples » affirme le Saint-Père. Jetant leurs filets sur les conseils de cet homme qu’ils ne reconnaissent pas, les pêcheurs remontent des filets remplis de poissons. C’est là que Jean et Pierre reconnaissent Jésus. « C’est le Seigneur ! » Une exclamation qui illustre bien que « la présence de Jésus ressuscité transforme tout » explique le Saint-Père : « l'obscurité est vaincue par la lumière, le travail inutile redevient fructueux et prometteur, le sentiment de fatigue et de négligence laisse place à un nouvel élan et à la certitude que le Seigneur est avec nous. » Voilà « le grand message de la foi de Pâques, de la Résurrection, qui remplit les cœurs des croyants d'une joie profonde et d’une espérance invincible. » Et nous tous chrétiens, « communauté du Ressuscité, nous sommes appelés à communiquer ce message », insiste le Pape, « en particulier à ceux qui souffrent, qui sont seuls, qui se trouvent dans des conditions précaires, aux malades, aux réfugiés, aux marginalisés. À tous, faisons en sorte qu’ils obtiennent un rayon de la lumière du Christ ressuscité, un signe de sa puissance miséricordieuse. » Source : Radio Vatican (BH). Texte intégral traduit en français à venir sur Zenit.org. Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican. |
Après la prière du Regina Caeli, le Pape François a de nouveau appelé à la libération du prêtre salésien enlevé au Yémen : « Dans l'espoir que nous donne le Christ ressuscité, je renouvelle mon appel pour la libération de tous les otages dans les zones de conflit armé ; en particulier, je voudrais rappeler le prêtre salésien Tom Uzhunnalil, enlevé à Aden au Yémen le 4 mars. » Originaire du Kerala, dans le sud de l'Inde, le Père Ushunnalil, âgé de 56 ans, a été enlevé lors de l'attaque visant un hospice géré par les religieuses de Mère Teresa. Le 4 mars 2016, un groupe d’hommes armés s’était infiltré dans la maison où les religieuses s’occupaient de personnes âgées et handicapées. Au total, l'attentat a fait 16 morts dont quatre religieuses, restées sur place malgré la guerre en cours depuis septembre 2014 au Yémen. Au lendemain, le Pape François se disait choqué et profondément attristé par la nouvelle. Il priait pour les victimes et exprimait « sa proximité spirituelle avec leurs familles et toutes les personnes affectées par cet acte de violence insensé et diabolique ». Le Pape François souhaitait alors que « ce carnage inutile réveille les consciences, conduise à une conversion des cœurs et pousse les parties concernées par ce conflit à renoncer à la violence ». Source : Radio Vatican. Photo : Un mois après le rapt du père Uzhunnalil, les fidèles se sont réunis pour une veillée de prière dans la Cathédrale Saint-François-Xavier à Bangalore. - AP. |