10 mars : Saint Macaire de Jérusalem, Evêque Bienheureuse Marie-Eugénie Milleret, Vierge, Fondatrice...
Au calendrier traditionnel, Jeudi après les Cendres - ici
Au sanctoral, quelques lignes sur Saint Macaire Ier de Jérusalem († 334), ici
Et sur la Bienheureuse Marie-Eugénie Milleret, Fondatrice de la Congrégation de l'Assomption (1817-1898), ici
Neuvaine à Saint Joseph, en préparation de sa fête le 19 mars prochain sur notre site
« Voyons ce que Sainte Catherine de Sienne dit de la beauté de l'âme, miroir de Dieu. c'est Notre-Seigneur qui parle à la Sainte alors qu'elle venait, brûlante de charité, d'oeuvrer pour le salut d'un pécheur. Soulevant le voile qui cachait à ses yeux de chair les splendeurs spirituelles, Jésus lui dit : "Très douce fille, voici que par toi j'ai recouvré cette âme perdue. Ne te semble-t-elle pas bien gracieuse et belle ? Qui donc n'accepterait pas n'importe quelle peine pour gagner une créature si admirable ? Si moi qui suis la Souveraine Beauté, moi de qui vient toute autre beauté, je suis épris d'amour pour la beauté des âmes au point de vouloir descendre sur terre et répandre mon propre sang pour les racheter, combien plus devez-vous travailler les uns pour les autres afin de ne pas laisser perdre de si belles créatures. Si je t'ai montré cette âme, c'est pour te rendre plus ardente à procurer le salut de tous et pour que tu entraînes les autres à cette oeuvre selon la grâce qui te sera donnée." Et Catherine dit au Bienheureux Raymond de Capoue, dominicain comme elle : "Ô Père, si vous aviez vu la beauté de l'âme raisonnable, je ne doute pas que pour le salut d'une seule âme, vous ne soyez prêt à subir cent fois la mort corporelle, si c'était possible. Rien dans ce monde sensible n'est comparable à cette beauté." »
Dom Gérard, Vous n'êtes pas seuls, Itinéraires déc. 1991, in "Ecrits spirituels" tome II, Editions Sainte-Madeleine, 2010.
Méditation du soir...
« Une âme pure, simple, ferme dans le bien, n'est jamais dissipée au milieu même des plus nombreuses occupations, parce qu'elle fait tout pour honorer Dieu, et que, tranquille en elle-même, elle tâche de ne se rechercher en rien. » Imitation de Jésus-Christ, L.I, chap.III, 3, Trad. Abbé de Lamennais, Mame, Tours, 1877.