« O Dieu de mon âme, je vous ai déshonoré par le passé en vous méprisant, mais votre Fils vous a honoré en sacrifiant sa vie sur l'arbre de la croix. Par l'honneur que vous a rendu ce Fils bien-aimé, pardonnez-moi de vous avoir déshonoré. Je me repens, ô souverain bien, de vous avoir offensé, et je vous promets de n'aimer désormais que vous seul. J'espère de votre bonté que vous m'accorderez mon salut ; tous les biens que je possède je les tiens de votre faveur, ils vous appartiennent, je le reconnais : Gratia Dei sum id quod sum. Si par le passé je vous ai déshonoré, j'espère de vous honorer pendant l'éternité en bénissant votre miséricorde. J'éprouve un vif désir de vous aimer ; ce désir c'est vous qui me le donnez : je vous en remercie, ô mon amour. Continuez, continuez à me secourir comme vous avez commencé ; j'espère désormais être vous, et à vous sans partage... Je ne vous demande que de l'amour, ô mon Dieu, de l'amour, de l'amour ; et j'espère bien ne vous demander jamais que de l'amour, et toujours de l'amour, jusqu'à ce que je meure dans votre amour, que j'arrive au règne de l'amour, là où sans avoir besoin de le demander je serai embrasé d'amour, où je ne cesserai de vous aimer de toutes mes forces pendant l'éternité. Ô Marie, ma mère, vous qui avez tant aimé votre Dieu, et qui avez tant désiré de le voir aimé, faites que je l'aime assez dans cette vie, pour que je l'aime encore davantage pendant l'éternité. » St Alphonse-Marie de Liguori, Préparation à la mort (Huitième considération, Affections et prières), in "Oeuvres complètes" Tome II, Oeuvres ascétiques, Paris, Parent-Desbarres, 1835. |
Résumé : « Frères et sœurs, un lien étroit unit les familles et les communautés chrétiennes. L’histoire des affections humaines, celle qui s’écrit dans le cœur de Dieu et demeure pour l’éternité, s’apprend dans le cadre familial. Il en a été ainsi pour Jésus : il a appris à vivre la condition humaine et il a accueilli sa mission par trente années de vie à Nazareth, pour ensuite réunir autour de lui une communauté où tous sont accueillis. La famille et la paroisse sont deux lieux où se réalise cette communion d’amour qui a sa source en Dieu lui-même. Une Église selon l’Évangile ne peut qu’avoir la forme d’une maison accueillante, et cela arrive quand les familles y prennent joyeusement leur place. Il est urgent et important qu’elles soient encouragées à prendre des initiatives, et qu’elles sentent la responsabilité d’apporter leur dons à toute la communauté. » « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier le Séminaire Saint-Joseph de Bordeaux, accompagné du Cardinal Jean-Pierre Ricard - qu’il soit le bienvenu - , et toutes les familles venues de Suisse et de France. Chères familles, vous êtes indispensables à la vie de nos paroisses. Je vous invite à vous y engager généreusement, et à faire vivre aux plus jeunes l’expérience de l’amour de Dieu, de la charité fraternelle et de l’accueil de l’autre. Que Dieu vous bénisse et vous garde ! » Source : site internet du Vatican. Texte intégral traduit en français sur Zenit.org. Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican. |