Prions pour celles de nos compagnes que nous aimons le plus. Jésus prend la défense de Magdeleine. Elle avait été coupable Magdeleine, mais elle était repentante et elle pleurait aux pieds de Jésus. Il n’en faut pas autant pour toucher le Cœur du bon Maître ; non seulement il pardonne, mais entendez comme il prend sa défense contre ceux qui, au fond de leur cœur, disaient : « Elle est pécheresse ! » - Elle est plus aimante que vous, répond Jésus. Je suis venu chez vous, vous ne m’avez point donné d’eau pour mes pieds et elle les a arrosés de ses larmes ; vous ne m’avez pas donné le baiser de paix, et elle n’a cessé de baiser mes pieds… Aussi, je lui dis : « Tout est pardonné, allez en paix ! » Leçon de miséricorde que je n’oublierai pas, ô mon Dieu ! Peut-être ceux que je méprise au fond du cœur, et ceux que j’accuse, sont plus chéris de Dieu, parce qu’ils l’aiment davantage. Je veillerai sur mes jugements, afin de ne penser mal de personne ; et je me priverai de quelque chose à mon repas, si je me laisse aller à un jugement téméraire. |
La dévotion au Sacré-Coeur de Jésus Exposition sur l'histoire de cette dévotion |
« Feu et Lumière qui resplendis sur la face du Christ, Feu dont la venue est parole, Feu dont le silence est lumière, Feu qui établis les cœurs dans l’action de grâce, nous te magnifions. Toi qui reposes en Christ, Esprit de sagesse et d’intelligence, Esprit de conseil et de force, Esprit de science et de crainte, nous te magnifions. Toi qui scrutes les profondeurs, Toi qui illumines les yeux de notre cœur, Toi qui te joins à notre esprit, Toi par qui nous réfléchissons la gloire du Seigneur, nous te magnifions. Amen. » « Très sainte Dame, Mère de Dieu, seule très pure d'âme et de corps, seule au-delà de toute pureté, de toute chasteté, de toute virginité ; seule demeure de toute la grâce de l'Esprit-Saint ; par là surpassant incomparablement même les puissances spirituelles, en pureté, en sainteté d'âme et de corps, jetez les yeux sur moi, coupable, impur, souillé dans mon âme et dans mon corps des tares de ma vie passionnée et voluptueuse ; purifiez mon esprit de ses passions ; sanctifiez, redressez mes pensées errantes et aveugles ; réglez et dirigez mes sens ; délivrez-moi de la détestable et infâme tyrannie des inclinations et passions impures ; abolissez en moi l'empire du péché, donnez la sagesse et le discernement à mon esprit enténébré, misérable, pour la correction de mes fautes et de mes chutes, afin que, délivré des ténèbres du péché, je sois trouvé digne de vous glorifier, de vous chanter librement, seule vraie Mère de la vraie lumière, le Christ notre Dieu ; car seul avec lui et par lui, vous êtes bénie et glorifiée par toute créature invisible et visible, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen. » St Ephrem le Syrien (306-373, fêté ce jour), diacre et Docteur de l'Eglise, appelé par les Orientaux "la lyre de l'Esprit-Saint". Catéchèse de Benoît XVI sur St Ephrem, Audience générale du 28 novembre 2007. |
En la Solennité de la Pentecôte, le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine a annoncé publiquement son départ de la paroisse Saint-Vincent-de-Paul « Les Réformés » par ces mots : « Mes si chers frères bien-aimés, Un simple mot rempli d'affection, à vous que j'aime tant ! Aujourd'hui, en ce jour de Pentecôte où le Saint Esprit a tous les droits, je dois vous annoncer que j'ai pris la décision de rendre ma charge de curé de la Paroisse des Réformés à notre archevêque Mgr Pontier. Dix ans... dix ans que je suis à votre service, dix ans que je travaille inlassablement pour que tous ceux qui fréquentent cette église reçoivent un rayon, un simple rayon de la bonté et de la beauté de Dieu ! Et dix ans, mes frères... c'est déjà beaucoup ! Le prêtre doit savoir partir... et confier à d'autres ce qu'il a chéri par-dessus tout, ce qu'il a construit avec beaucoup de soin au jour le jour et pendant des années. Et quand le feu a pris et que la flamme est belle, c'est là qu'il doit être capable de passer le flambeau en se redisant qu'il n'est pas indispensable... et que d'autres ajouteront de belles couleurs au dessin qu'il a tracé ! Le prêtre est un apôtre avant d'être un pasteur. Et puis, que voulez-vous, le Christ lui-même, qui est notre exemple absolu, ne s'est jamais installé ; il allait de villes en villages pour annoncer les merveilles du Royaume, et le prêtre durant sa vie se doit de ne jamais perdre de vue cette lumière. Aussi, je crois que le moment est venu pour moi de partir vers d’autres horizons... et pour notre paroisse de poursuivre sa croissance. Mgr Pontier qui s'est rendu à ma décision, conscient de l'importance de ce lieu et du travail accompli, a choisi de nommer ici pour me remplacer à partir du mois de septembre prochain trois prêtres âgés respectivement de 36, 37 et 38 ans ; tous trois appartenant à la communauté de l'Emmanuel : le Père Philippe Rochas, actuellement vicaire à la Valentine, est nommé curé de la paroisse, il sera assisté de deux vicaires : le père Guillaume Petit et le père Benjamin Goirand. Quel travail merveilleux leur jeunesse va pouvoir mettre en œuvre ici ! Surtout, mes frères bien aimés, ne soyez pas peinés de mon départ ! Restez en paix ! Non seulement nous ne nous quittons pas, mais vous allez voir, nous allons rester intimement liés, d'autant plus que Jésus et Marie maintiennent toujours vivants les liens forts qui existent entre les êtres ; nous allons donc continuer de nous aimer ! Pour ma part, au mois de septembre prochain, je vais rejoindre Paris, et plus précisément la chapelle de la Rue du Bac où je vais exercer un ministère de confessions, de rencontres et de célébrations où je ne manquerai pas, vous vous en doutez, de mettre en lumière les trésors cachés de la parole de Dieu. Voyez, je ne suis pas sans travail ! Je pourrais même dire que la Sainte Vierge me passe autour de la taille un sacré tablier ! Je serai donc avec Elle, tout près d'Elle, à son service, et avec saint Vincent de Paul aussi que je n'abandonne pas, puisque la chapelle appartient aux Filles de la Charité qu'il a fondées. Il me semble aussi que la population venue du monde entier qui fréquente ce lieu m'ira bien. Et puis, « Marseille - Paris » c'est trois heures de train ! Pas davantage ! Juste le temps de prier un peu, de boire un petit café, de lire un bon livre, et... joie pour mon cœur : vous serez devant moi, et nous serons de nouveau ensemble ! C'est promis, n'est-ce pas, vous viendrez me voir à Paris, Rue du Bac. Le dimanche 29 juin prochain, juste avant que vous vous dispersiez pour le temps des vacances, donc dans trois semaines, pour la fête des saints apôtres Pierre et Paul, je célèbrerai à 10h30, comme tous les dimanches, non pas une messe d'adieu mais une messe d'au revoir, car je tiens à vous remercier pour l'aide considérable que vous m'avez apportée, mais aussi et peut-être surtout pour votre amitié qui m'est si chère et dont vous m'avez comblé sur toutes ces années passées près de vous. Dimanche 29 juin ! N'oubliez pas cette date ! Mais pour l'heure, je vous serre chacun dans mes bras... et vous bénis. » Source : De l'amour en éclats. |