Jacqueline Aubry nous donne son témoignage. A l'âge de 12 ans, elle allait à l'école comme tous les enfants de son âge. Ses parents n'étaient pas pratiquants, mais sa maman l'avait quand même inscrite à l'école des Soeurs. En ce 8 décembre 1947, fête de la Sainte Vierge, Jacqueline, sa petite soeur et une petite voisine entrent dans l'église pour aller dire une petite prière. C'est alors, qu'au 4ème "Je vous salue Marie", Jacqueline aperçoit une dame d'une beauté extraordinaire... |
« La très humble et très pure Vierge ayant ravi et attiré en soi le Coeur adorable du Père éternel, qui est son Fils, il est devenu le Coeur de son Coeur ; si bien que Jésus est le vrai Coeur de Marie. Or, ce tout aimable Jésus n'est-il pas l'amour et les délices, le centre et la joie du ciel et de la terre ? Et par conséquent n'est-il pas constant que le véritable Coeur de Marie, qui est Jésus, est le centre de tous les coeurs des hommes et des anges, vers lequel ils doivent toujours être tournés pour le regarder toujours, pour y aspirer continuellement et pour y tendre incessamment ; parce que c'est le lieu de leur parfait repos et de leur souveraine félicité, hors lequel il n'y a que trouble, qu'inquiétude, qu'angoisse, que mort et qu'enfer pour eux ? Ô Jésus, le vrai Coeur de Marie, tirez, emportez, ravissez nos coeurs à vous. Faites qu'ils n'aiment, qu'ils ne désirent, qu'ils ne cherchent, qu'ils ne goûtent que vous, qu'ils soupirent et qu'ils tendent sans cesse vers vous, qu'ils ne prennent aucun repos ni complaisance qu'en vous seul, qu'ils demeurent perpétuellement en vous, qu'ils soient consumés dans la fournaise ardente de votre divin Coeur, et qu'ils soient transformés en lui pour jamais ! » Saint Jean Eudes (1601-1680), Le Coeur admirable, II, V. |
Ant. ad Introitum. Is. 61, 10. Gaudens gaudébo in Dómino, et exsultábit ánima mea in Deo meo : quia índuit me vestiméntis salútis : et induménto iustítiæ circúmdedit me, quasi sponsam ornátam monílibus suis. Je me réjouirai avec effusion dans le Seigneur, et mon âme sera ravie d’allégresse en mon Dieu : car il m’a revêtu des vêtements du salut : et il m’a entouré des ornements de la justice, comme une épouse parée de ses bijoux. Ps. 29, 2 Exaltábo te, Dómine, quóniam suscepísti me : nec delectásti inimícos meos super me. Je vous exalterai, Seigneur, parce que vous m’avez relevé, et que vous n’avez pas réjoui mes ennemis à mon sujet. V/. Glória Patri. V/. Gloire au Père. |