« S'approcher de Jésus-Hostie avec : Foi - Humilité - Confiance - Amour I. Avec foi - La foi, mes enfants, consiste à croire fermement à la parole de Notre-Seigneur. C'est lui qui vous dit que sous ces humbles apparences du pain et du vin, il y a son corps, son sang, son âme, sa divinité. Il est donc là tel qu'il était entre les bras de Marie et de Joseph ; dans la crèche, sous les yeux émerveillé des bergers ; parmi ses disciples, qui le voyaient, l'entendaient, le touchaient. Dites-lui donc bien du fond du coeur : Oui, mon Dieu, je crois à votre adorable présence dans la sainte Eucharistie, parce que vous l'avez dit. Rendez ma foi plus vive et plus ardente. Je vous adore avec les anges et les saints... II. Avec humilité - Qui serait digne, mes enfants, de recevoir un Dieu si grand, si saint, si parfait ? Adressons-lui les paroles du centurion (Mt VIII, 8) : elles nous conviennent si bien ! Seigneur, non, je ne suis pas digne que vous entriez dans ma maison, et encore moins dans mon pauvre coeur, si imparfait, si souillé, si dénué. Je m'humilie de toute mon âme devant votre adorable majesté, et, encore une fois, je vous offre tous les actes de repentir de ma vie... (Lc XVIII, 13) III. Avec confiance - Mais, en même temps, quelle inébranlable confiance ne devez-vous pas avoir en ce Dieu qui est la mansuétude même ? c'est lui qui vous appelle, lui qui vous ordonne d'aller à lui. Vous ne pouvez que vous écrier avec saint Pierre : « A qui irions-nous, Seigneur ? vous avez les paroles de la vie éternelle... » (Jn VI, 69) IV. Avec amour - C'est ici, mes enfants, que Notre-Seigneur vous donne la plus grande preuve de son amour : Ayant aimé les siens, il les aima jusqu'au bout (Jn XIII, 1). Tout Dieu qu'il est, il ne peut vous aimer davantage. A votre tour aimez-le autant que vous en êtes capables, de tout votre coeur, de toute votre âme, de toutes vos forces. Maintenant venez goûtez combien le Seigneur est doux (Ps XXXIII, 9). » M. H.-C.-A. Juge, Manuel de Prédication Populaire, Tome second (IIe Série : Première Communion, VIII), Société Générale de Librairie Catholique, Paris - Bruxelles, 1881. A suivre dimanche prochain : après la Communion |
C'est sous un très beau soleil automnal que le Pape François a présidé la prière de l'Angélus ce dimanche 8 novembre, devant une place Saint-Pierre comble. Le Pape est revenu sur l’Évangile du jour tiré de Saint Marc et qui relate le récit de la veuve pauvre qui met toute sa fortune dans le trésor du Temple. Cet extrait peut se diviser en deux parties, a souligné le Saint-Père, l'une où il est décrit comment ne doivent pas être ceux qui suivent le Christ, l'autre qui propose une figure exemplaire de chrétien. Jésus commence en effet par mettre en évidence les défauts des scribes, les maîtres de la Loi, dont le style de vie est caractérisé par l'orgueil, l'hypocrisie et l'avidité, eux « qui aiment les salutations sur les places publiques, les sièges d’honneur dans les synagogues, et les places d’honneur dans les dîners ». Mais sous les apparences a expliqué le Pape, se cachent fausseté et injustice. Les scribes priaient en réalité pour se faire voir. Aujourd'hui aussi existe le risque de tomber dans ces comportements a relevé le Saint-Père, par exmple quand on sépare la prière de la justice, parce que l'on ne peut pas rendre culte à Dieu tout en faisant du tort aux pauvres. Ou bien encore lorsque l'on dit aimer Dieu mais qu'on lui oppose notre prétention. « Ayant Dieu elle avait tout » En relisant la scène de la vieille femme pauvre au Temple de Jérusalem, le Saint-Père a rappelé que de nombreux riches mettaient de grosses sommes dans le trésor tandis que cette pauvre veuve mettaient seulement deux petites pièces. Mais Jésus a fait observer à ses disciples combien à l'inverse de ceux qui se débarrassaient du superflu, la veuve, avec discrétion et humilité avait donné tout ce qu'elle avait pour vivre. Elle ne voulait pas faire les choses à moitié avec Dieu a-t-il souligné. Dans sa pauvreté, elle a compris qu'ayant Dieu elle avait tout, elle se sent totalement aimée par Lui et L'aime totalement à son tour. Aujourd'hui encore, Jésus nous enseigne que la règle d'or n'est pas la quantité mais la plénitude a précisé le Souverain Pontife, ce n'est pas une question de portefeuille mais de cœur. Aimer Dieu de tout son cœur signifie Lui faire confiance dans sa Providence, dans le service des frères les plus pauvres sans rien attendre en échange. Devant les besoins de notre prochain a encore souligné le Pape François, nous sommes appelés à nous priver de quelque chose d'indispensable, et pas seulement du superflu, nous sommes invités à donner le temps nécessaire pour lui, à le donner tout de suite et sans réserve, quel que soit notre talent et sans faire passer au premier plan nos ambitions personnelles ou de groupe. Le Pape a ainsi demandé que l'on écoute le Seigneur pour que l'on se mette à l'école de cette pauvre veuve de l’Évangile. « Demandons le don d'un cœur pauvre, mais riche d'une générosité libre et gratuite ». Source : Radio Vatican. Le Pape déterminé à poursuivre les réformes de la Curie Le Pape François s’est livré à une mise au point très claire, après la prière de l’Angélus, sur l’affaire dite Vatileaks 2. Revenant sur le nouveau scandale qui défraie la chronique vaticane depuis plus d’une semaine, le Saint-Père a affirmé avec force qu’il continuerait son travail de réforme. Les précisions de Xavier Sartre sur Radio Vatican. Texte intégral traduit en français sur Zenit.org. Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican. |