« Que les plus grands pécheurs mettent leur espoir en ma miséricorde. Ils ont droit avant tous les autres, à la confiance en l’abîme de ma miséricorde. Ma fille, écris sur ma miséricorde pour les âmes tourmentées. Les âmes qui s’adressent à ma miséricorde me réjouissent. A de telles âmes, j’accorde des grâces bien au-dessus de leurs désirs. Je ne peux punir même le plus grand pécheur s’il invoque ma pitié, mais je l’excuse en mon insondable et inconcevable miséricorde. Ecris : Avant de venir comme Juge équitable, j’ouvre d’abord toutes grandes les portes de ma miséricorde. Qui ne veut pas passer par la porte de ma miséricorde, doit passer par la porte de ma justice… » « Ecris, parle de ma miséricorde. Dis aux âmes où elles doivent chercher la consolation, c’est au tribunal de la miséricorde (1) ; c’est là qu’ont lieu les plus grands miracles qui se renouvellent sans cesse. Point n’est besoin, pour obtenir ce miracle de faire de lointains pèlerinages, ni de faire étalage d’un quelconque cérémonial, mais il suffit de se jeter avec foi aux pieds de celui qui tient ma place, de lui dire sa misère et le miracle de la miséricorde divine se manifestera dans toute sa plénitude. Même si cette âme était en décomposition comme un cadavre, et même si humainement parlant il n’y avait plus aucun espoir de retour à la vie, et que tout semblait perdu – il n’en est pas ainsi selon Dieu, le miracle de la miséricorde divine redonnera vie à cette âme dans toute sa plénitude. Ô malheureux, qui ne profitez pas maintenant de ce miracle de la miséricorde divine ; en vain vous appellerez, il sera déjà trop tard. » (1) : Cela veut dire dans le sacrement de pénitence. Ste Faustine, Petit Journal (1146 & 1448, juin et décembre 1937), Parole et Dialogue, Paris, 2002. |
C’est l’histoire d’une vigne confiée par son propriétaire à des vignerons. Ces derniers manquent de loyauté et tuent les hommes venus récupérer les fruits de la vendange dont le fils du propriétaire, qui s’était pourtant montré patient. Commentant l’Évangile de ce dimanche 8 octobre 2017 consacré à la parabole des vignerons (Mt 21, 33-43), le Pape revient sur « la grande nouveauté qu’offre le christianisme », la miséricorde. Il demande aux chrétiens d'être pour tous un signe d'espérance. « C’est une histoire qui nous appartient », il s’agit de « l’alliance que Dieu a voulu établir avec l’humanité et à laquelle il nous appelle nous aussi à prendre part ». Une alliance qui, « comme toutes les histoires d’amour, connaît des moments positifs, mais est également marquée par des trahisons et des refus ». Face à ces comportements de rejet, quelle est la réponse de Dieu ? « Quand le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons ? (v40) ». Une question qui souligne combien « la déception de Dieu concernant le comportement mauvais des hommes n’est pas le dernier mot ! ». C'est là que se trouve « la grande nouveauté du christianisme », nous dit le Pape : « Un Dieu qui, même lorsqu’il est déçu de nos erreurs et péchés, ne manque pas à sa parole, il ne s’y arrête pas et surtout ne se venge pas (…) Il continue de mettre en circulation le ‘bon vin’ de sa vigne, c’est-à-dire sa miséricorde. » Il y a seulement un obstacle à la volonté tenace de Dieu, c’est notre arrogance qui devient aussi violence. Et « face à ces comportements qui ne produisent aucun fruit, la Parole de Dieu conserve toute sa force de reproche et de réprimande : 'Le royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à une nation qui lui fera produire ses fruits' (v43) ». « L’urgence de répondre à l’appel du Seigneur par de bons fruits » aide à comprendre « la nouveauté et l’originalité du christianisme ». Ce n’est pas « la somme de préceptes et de normes morales, explique le Pape, mais c’est avant tout une proposition d’amour que Dieu, à travers Jésus, a faite et continue de faire à l’humanité ». C’est un appel à entrer dans cette histoire d’amour, en devenant « une vigne vivace et ouverte, riche de fruits et d’espérance pour tous ». Le Pape rappelle que nous sommes appelés à sortir de la vigne pour « nous mettre au service des frères qui ne sont pas avec nous, pour nous secouer et nous encourager les uns les autres, pour nous rappeler de devoir d’être la vigne du Seigneur dans tous les milieux, même les plus lointains et défavorisés ». La vigne plantée par le Seigneur est pour le bien de tous. Source : Radio Vatican (MD). Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org. |
Le Pape François a évoqué après l’Angélus la béatification, hier à Milan, du Père capucin italien Arsenio da Trigolo (1849-1909) : il a été membre de la Compagnie de Jésus avant de rejoindre les frères mineurs capucins. « Le bienheureux Père Arsenio de Trigolo (au siècle Giuseppe Migliavacca), prêtre des frères mineurs capucins et fondateur des sœurs de Marie Consolatrice, a été proclamé bienheureux hier à Milan. Louons le Seigneur pour son humble disciple qui, même dans les adversités et les épreuves – il en a eu tellement ! – n’a jamais perdu l’espérance. » D'après Zenit.org. |
Aeterne rerum conditor aeterne rerum noctem diemque qui regis et temporum das tempora ut alleues fastidium Praeco diei iam sonat noctis profundae peruigil nocturna lux uiantibus a nocte noctem segregans Hoc excitatus lucifer soluit polum caligine hoc omnis errorum chorus uias nocendi deserit hac nauta uires colligit pontique mitescunt freta hoc ipse petra ecclesiae canente culpam diluit Surgamus ergo strenue gallus iacentes excitat et somnolentos increpat gallus negantes arguit Gallo canente spes redit aegris salus refunditur mucro latronis conditur lapsis fides reuertitur Iesu, labantes respice et nos uidendo corrige si respicis lapsus cadunt fletuque culpa soluitur Tu lux refulge sensibus mentisque somnum discute te nostra vox primum sonet et vota soluamus tibi St Ambroise de Milan |
Eternel créateur du monde, toi qui gouvernes les nuits et les jours fais succéder les temps aux temps pour alléger la lassitude Le hérault du jour déjà sonne le veilleur de la nuit profonde, clarté nocturne aux voyageurs, séparant la nuit de la nuit. Par lui réveillé, Astre porteur de lumière Délivre le ciel des ténèbres, par lui tout le choeur des rôdeurs abandonne les voies du mal. Par lui le marin reprend force et la houle des flots s'apaise ; La Pierre même de l'Eglise à son chant a lavé sa faute. Levons nous donc avec courage ; le coq éveille ceux qui gisent, invective les somnolents ; le coq confond les renégats Au chant du coq, l'espoir renaît, la santé revient aux malades, l'arme du bandit se rengaine, la foi s'en retourne aux pécheurs. Jésus, regarde qui chancelle et par ta vue corrige-nous sous ton regard, nos faux pas cessent, nos pleurs effacent notre faute. Reprends ton éclat dans nos âmes, dissipe le sommeil du coeur ; pour toi d'abord, que nos voix sonnent : acquittons nos voeux envers toi. (Source traduction) |