Elu pape en 884, il mit tous ses efforts à entretenir de bienveillantes relations avec le patriarcat de Constantinople et avec Carloman, le roi de la Francie naissante, et l’Église romaine. Il ne fut pape que dix-huit mois : le temps d’écrire une lettre à Photiusil, il dut aussitôt partir rejoindre l’empereur germanique Charles le Gros et participer à la Diète de Worms, afin d'obtenir de l'aide pour lutter contre les Sarrasins. Atteint d’une grave maladie, il mourut sur le chemin du retour à Spilamberto, près de Modène, et fut enterré au monastère de Nonantola. Son culte a été confirmé en 1892.

Au calendrier traditionnel, on fête aujourd'hui Sainte Elisabeth de Portugal (1271-1336), petite-nièce de Sainte Elisabeth de Hongrie.
Fille de Pierre III le Grand, roi d'Aragon et de Sicile et de Constance de Sicile, elle est née en 1271. A l'âge de huit ans, elle récitait déjà chaque jour l'office divin, et conserva cette pratique jusqu'à sa mort. Elle épousa à 12 ans, en 1282, Denis Ier, sixième roi de Portugal. De cette union naquirent deux enfants : Constance de Portugal (née en 1290) qui épousa Ferdinand IV, roi de Castille, et Alphonse IV (né en 1291), qui deviendra lui-même roi de Portugal de 1325 à 1357. Elle se distingua comme artisante de paix entre les rois de Portugal, de Castille et d'Aragon. Après la mort de son mari, Elisabeth se retira à Coimbra, auprès du couvent des Tertiaires franciscaines qu’elle avait fait construire. Elle mourut en odeur de sainteté en 1336, au cours d’un voyage entrepris pour essayer de réconcilier son fils et son petit-fils, à Estremoz. Elle fut canonisée en 1625 par Urbain VIII (elle est inscrite au Calendrier général au 04 juillet).

« Seigneur, source de Paix, ami de la Charité, Tu as donné à Sainte Elisabeth de Portugal une grâce merveilleuse pour réconcilier les hommes désunis. Accorde-nous, par son intercession, de travailler au service de la paix et de pouvoir être appelés fils de Dieu. »

Hymne Roi suprême et Seigneur de toutes choses, Roi qui veut conquérir l'univers, A Toi, je m'offre tout entier ! Devant ton infinie Bonté, En présence de ta Mère Glorieuse, Et de tous les Saints et Saintes du Ciel, A Toi, je m'offre tout entier ! Roi suprême et Seigneur de toutes choses, Je ne m'appuie que sur ta grâce : S'il plaît à ta Divine Majesté De me choisir et de me recevoir Pour que je te suive dans la peine, A Toi, je m'offre tout entier ! Pour Toi, je veux perdre tous mes biens, Et les regarder comme des balayures Pour te gagner en communiant à tes souffrances Et parvenir à la gloire avec Toi ! (d'après Saint Ignace)

Méditation du soir...

Beethoven - Concerto pour piano n°5