A lire : Louis XVII, l'enfant Roy « En venant prier, le 8 Juin, pour l’enfant qui meurt seul dans la Tour nous nous inscrivons dans une longue tradition de prière pour les membres de la famille royale, assassinés. Déjà, en fondant cette église, la reine Marie de Medicis demande aux religieuses de Sainte Elisabeth de prier pour le Roi Henri IV, son défunt mari, et pour ses enfants, en récitant quotidiennement, après la messe conventuelle, le Psaume 19 Exaudiat te Dominus tous les samedis, et en chantant, le 14 Mai, jour anniversaire de la mort du Roi, les litanies de la sainte Vierge. En Novembre 1814, on célèbre une messe pour Madame Elisabeth. Enfin, en 1815, les membres de l’Ordre de Malte se rassemblèrent dans l’église Sainte-Elisabeth, qui allait devenir leur église conventuelle, pour prier, eux aussi, pour la famille royale. Depuis 2005, l’association Marais Temple demande, chaque 8 juin, une messe pou commémorer la mort de Louis XVII. Elle s’inscrit alors dans cette longue lignée de quatre siècles de prière pour des membres de la famille de France, morts assassinés. En priant pour Louis XVII, nous voulons associer tous les enfants qui sont maltraités dans le monde. En ces mois où dans de nombreux pays sévissent des émeutes, nous pouvons prier pour les enfants qui sont les premières victimes de ces conflits internes. Oui, prions pour tous ces enfants qui meurent avec leurs parents ! Prions pour les enfants qui se retrouvent sans parents ! Prions pour les enfants qui vivent dans l’angoisse à cause de leur religion ou de leur appartenance ethnique ! Prions aussi pour les enfants qui sont maltraités dans leur famille !… » Abbé Xavier Snoëk Paroisse Sainte Elisabeth de Hongrie - Notre Dame de Pitié (Paris) 195 rue du Temple - 75003 Paris Tél : 01 49 96 49 10 - Fax : 01.42.76.07.17 http://www.sainteelisabethdehongrie.com Vendredi 8 juin 2012 à 19 h Messe de Requiem pour Louis XVII et les enfants maltraités Source : France Catholique |
La neuvaine irrésistible au Sacré-Coeur du Padre Pio sur notre site ou la neuvaine proposée par la basilique du Sacré-Coeur de Montmartre |
« Marguerite-Marie fut la confidente et la disciple du Coeur de Jésus : pourrions-nous mieux faire que de nous mettre à son école, pour mieux écouter la voix autorisée du Vicaire de Jésus-Christ nous répétant les plaintes et les demandes du divin Maître. Elle fut l’apôtre et la victime de l’amour réparateur : espérons de sa puissante intercession la grâce qui nous entraînera nous-mêmes à sa suite dans cette voie de l’expiation réparatrice. N’est-ce pas tout à la fois glorifier magnifiquement Notre-Seigneur et présenter à Sainte Marguerite-Marie le plus riche bouquet de fête, que de faire passer par ses mains si pures et ses lèvres ardentes l’hommage de nos réparations envers le Sacré-Coeur. » Mgr Hyacinthe-Jean Chassagnon († 1940), évêque d’Autun, Chalon et Mâcon, Lettre pastorale à l’occasion de l’Encyclique "Miserentissimus Redemptor" et de la fête de Sainte Marguerite-Marie, sur la Réparation due au S.-C. de Jésus (Semaine Religieuse d’Autun, 15 septembre 1928). |
Là, sur l’autel de votre Cœur, je trouve un port très sûr que les vents agités ne peuvent jamais troubler ; dans votre Cœur, je trouve le repos à l’abri des tempêtes ; dans votre Cœur, je trouve des délices exquises qui n’engendrent point le dégoût et ne sont point exposées à aucune altération ; dans votre Cœur, je trouve une paix très profonde qu’aucune dissension ne viendra troubler, une joie que nulle tristesse ne pourra changer, une félicité sans nuage. Je veux m’endormir dans le Cœur de Jésus, source de la souveraine et véritable paix, source d’où jaillira et coulera pour mon âme l’éternelle tranquillité qui doit à jamais me délivrer des épreuves et des tribulations de cette vie, et puisque je dois sortir si tôt de ce monde, je veux placer en Jésus mes délices, mes pensées, mes affections, en entrant dans son tendre et amoureux Cœur, où je me cacherai comme dans un sépulcre, où je me reposerai dans un très doux sommeil ; au moment de rendre le dernier soupir, je veux placer mon cœur dans son côté entr’ouvert et confier mon cœur à son Cœur. Lansperge le Chartreux (1489-1543) Exemple : (Deuxième Promesse) Je mettrai la paix dans les familles Nous lisons dans le Messager du Cœur de Jésus de janvier 1896 le touchant et dramatique récit d’une réconciliation opérée par la grâce toute-puissante du Sacré Cœur, non pas entre les membres d’une seule famille, mais entre deux partis ennemis d’une même population qui allaient en venir aux mains. Voici ce récit que nous devons abréger à notre regret. En 1895, les Pères Jésuites donnaient une grande mission à Sciallas en Albanie. On sait que dans cette région que dans cette région les hommes ne quittent jamais leurs armes et que les inimitiés sont irréconciliables et presque toujours mortelles. La mission réussissait admirablement ; tout projet de vengeance était suspendu, et une trève générale avait été proclamée, quand une altercation entre deux personnes qui suivaient une procession faillit devenir l’occasion d’un combat sanglant. En vain les femmes des deux familles essayaient de calmer leurs maris et leurs frères, déjà deux camps ennemis s’étaient formés et n’attendaient que le signal d’entrer en lutte. Soudain, un coup de fusil retentit. « A ce bruit terrible, écrit le P. Pati, un violent frisson parcourut tout mon corps. Je vois les diverses corporations se diviser rapidement ; chacun prend position et, l’arme au poing, tous mes hommes attendent le signal du combat… Encore quelques minutes, et, au lieu de la consécration au Cœur adorable de Jésus, nous allions avoir un massacre général. Quelle angoisse, mais aussi quelle ardente prière ! Soudain, le Cœur très saint et très aimable de Jésus m’inspire cette pensée : Chante et fais chanter la Couronne d’Or. Sur le champ, je m’écrie d’une voix dont l’émotion et la grâce semblent rendre presque tonnante : Qui est avec moi et avec le Christ me réponde ! Et j’entonnai : Jésus doux et humble de Cœur ! A ce cri, bon nombre de voix répondent avec ensemble et vigueur : Rendez mon cœur semblable au vôtre ! A l’audition de ce chant si aimé, le tumulte commence à se calmer, les fusils s’abaissent peu à peu, un silence relatif reprend de proche en proche… Je continue à chanter : Doux Cœur de Marie, soyez mon salut ! Cependant, le Très Saint Sacrement arrive, pendant que les fidèles et moi ne cessons de répéter : Jésus, doux et humble de Cœur, rendez mon cœur semblable au vôtre ! A la vue du Très Saint Sacrement, tous nos émeutiers, silencieux et repentants, se rapprochent peu à peu de l’autel et s’agenouillent les uns auprès des autres dans l’attitude du recueillement et de la prière. Quelques instants après, la campagne environnante retentissait de nos pieux cantiques, redits par la foule entière, et la consécration de la paroisse au divin Cœur de Jésus s’accomplissait au milieu d’une paix parfaite et d’une profonde piété. Ainsi, au lieu d’un affreux massacre, nous contemplions une admirable solennité. Gloire au divin Cœur de Jésus ! Gloire au Cœur Immaculé de Marie ! Tels sont les fruits, telles sont les merveilles du Sacré Cœur en Albanie. » Page d’histoire : Ampère, ce génie universel qui embrassa tous les objets des connaissances humaines et qui, aux qualités les plus diverses de l’esprit, réunissait celles du cœur : philosophe, littérateur, poète en même temps que musicien, mathématicien, se disait en se mettant aux pénibles études qu’il a poursuivies avec tant de succès : « Travaille en esprit de prière ; étudie, c’est le devoir de ton état ; écoute les savants, mais d’une oreille ; que l’autre soit toujours prête à recevoir les doux accents de ton Ami céleste. N’écris que d’une main ; de l’autre, tiens-toi à Dieu comme un enfant au vêtement de son père. » (Vie d’Ampère, par M. Valson) ☞ La vie d’André-Marie Ampère (1775-1836) sur Wikipédia. Bouquet spirituel : Ô Cœur de Jésus, vous êtes le port assuré pour ceux qui, dans la tempête, recourent à vous. Saint Alphonse de Liguori (1696-1787) C’est pourquoi, attiré par votre douceur, je fixe en vous ma demeure, et je dépose dans votre sein, comme dans un port assuré, tout ce que je suis, tout ce que je possède et tout ce que j’espère. Saint François de Borgia (1510-1572) Pratique : Si la paresse vous a fait négliger vos devoirs d’état, prenez pour la vaincre des habitudes contraires. Oraison jaculatoire : Cœur de Jésus, soyez ma force et mon soutien. "Mois du Sacré Cœur - à l’usage des personnes occupées", par Franc, Maison de la Bonne Presse, 1901. Nihil Obstat Lutetiae Parisiorum, die 7 maii 1901. Franc. Picard Imprimatur Lutetiae Parisiorum, die 9 maii 1901. E. Thomas, Vic. Gen. et "Mois du Sacré Cœur – Tiré des écrits des Saints, des Pères et des auteurs ascétiques", par le P. Vincent Jeanroy, Paris, Bayard, 1900 (nlle édition). Imprimatur Luxemburgi, in festo Ascensionis, 1896. + Joannes-Josephus, Epis. Luxemburgensis. Parisiis, die 13 junii 1900. E. Thomas, Vic. Gen. |