« L'Eglise vit de deux principes : le sacrifice personnel de Jésus-Christ et son sacrifice continué dans ses membres. Ni la Messe, ni le martyre ne peuvent cesser chez nous. Les afflictions du corps et de l'âme, dit le P. Lyonnard ["L'Apostolat de la souffrance"], sont une sorte de martyre, une sorte d'effusion de sang : uni au sang expiateur de Jésus-Christ, ce sang mystérieux qui s'échappe par toutes les blessures du coeur chrétien participe largement à la vertu d'expiation de la victime du Calvaire. O chères âmes qui souffrez, regardez avant tout Jésus-Christ : c'est votre droit, votre devoir, votre force ; mais aussi dans la simplicité de votre foi et la vigueur de votre confiance, dites-vous que pour votre part et en union avec Jésus, vous portez le monde, vous le sauvez, vous le rachetez ! Dites-vous, âmes crucifiées, que Jésus est le prêtre de son sacrifice comme il en est la victime, et que, par le fait même de vos douleurs, vous ne participez plus seulement au fruit de ce sacrifice divin, mais vous entrez réellement dans l'acte qui le constitue. Vous devenez l'hostie de ce souverain Prêtre ; vous êtes à Dieu avec Jésus et en Jésus un seul et même holocauste. » Mgr Gay, cité par le R.P. Raoul Plus in "La Folie de la Croix", Apostolat de la Prière, Toulouse, 1926. |
« Le pied de la croix est la meilleure place que vous puissiez avoir en ce monde ; aimez-vous y bien. » Saint Vincent de Paul, Elévations Prières, Pensées, Paris, J. de Gigord, 1919. |