« Il y a au moins autant d'anges à la Messe que de personnes, puisque chaque fidèle a son ange gardien qui l'aide à prier et à adorer Jésus-Christ sur l'autel. Demandez au vôtre d'entendre la Messe pour vous et avec vous, et sa prière enflammée suppléera aux misères de la vôtre. Outre les anges gardiens, des princes de la milice céleste sont également présents à l'autel, car, le Roi des anges y descendant en personne pour y accomplir le plus grand oeuvre de sa toute-puissance, il convient que ses ministres l'entourent et lui rendent leurs hommages. [...] Vous êtes agenouillé au milieu de ces purs esprits, ils entendent la Messe avec vous et prient ardemment pour votre salut. "Rappelez-vous, ô homme, auprès de qui vous vous trouvez durant ce mystérieux sacrifice. Vous êtes parmi les chérubins et les séraphins, parmi les célestes puissances ! Conduisez-vous donc en sorte de ne pas les attrister par votre impiété, mais réjouissez-les par votre ferveur. Quand le prêtre célèbre le sublime et redoutable sacrifice de l'autel, les anges l'assistent et leur choeur élève sa voix pour chanter la gloire de Celui qui est immolé... A ce moment, non seulement les hommes prient, mais les anges fléchissent le genou devant Dieu et les archanges intercèdent pour nous. C'est le temps qui nous est propice. Le saint sacrifice est à la disposition de ces puissances célestes, elles plaident notre cause en disant : Seigneur, nous vous prions pour ceux que votre Fils a aimés jusqu'à la mort, qu'Il a rachetés de son sang, et pour qui Il a offert son corps en sacrifice (Saint Jean Chrysostome)." » R.P. Martin de Cochem (1625-1712), Explication du saint sacrifice de la Messe (chap. XXIII,2), Trad. par A. Rugemer o.s.c., Paris/Tournai, Casterman, 1901. |
« Quand Dieu a fait passer l'âme par les travaux ou par les passages ténébreux de la montagne, et qu'il commence à lui faire voir la lumière de cette région sublime de son amour, il fait couler sur elle une paix abondante comme un grand fleuve. Ce sont des torrents de paix... et l'âme sent vraiment, après les tempêtes passées, comme des inondations de paix. La mer en sa plénitude vient visiter la terre... Cette mer vient en majesté et en magnificence. Ainsi vient la paix dans l'âme, quand la grandeur de la paix la vient visiter après les souffrances, sans qu'il y ait un seul souffle de vent qui puisse faire sur elle une ride... » J.J. Surin, Traité de l'Amour de Dieu, I, III, ch.II, cité in Albert Bessières s.j., "La Mère Thérèse Couderc - Fondatrice de la Société de N-D de la Retraite au Cénacle", Librairie Eucharistique, Namur, 1924. |
« Il faut voir les choses comme elles sont en Dieu et non comme elles apparaissent, autrement nous nous tromperons gravement. » Saint Vincent de Paul (1581-1660), in André Dodin, Saint Vincent de Paul et la charité, Paris, Ed. du Seuil, 1960. |