« Ah ! Comment pourrais-je louer dignement la bonté du Coeur maternel de Marie ! Vraiment, jamais je ne pourrai oublier ses faveurs. Elle est ma mère. Durant ma vie, je n'ai jamais vu Marie sous forme d'apparition, mais j'ai ressenti dans mon âme et dans mon corps, avec une extrême douceur, les faveurs qui me sont venues par ses mains invisibles. En ce moment, mon âme est muette d'émotion, et mon esprit est submergé dans l'abondance des grâces qu'elle m'a accordées ; je ne sais quels mots employer pour l'exprimer. Je ne puis que dire : "Marie est ma Mère, et je suis son enfant." Tout est là. Et en dehors de cela, quel sens pourrait bien avoir mon témoignage pour son Coeur de Mère !... Marie est toujours ma Mère. Bien que je sois éloigné de ma mère selon la chair, la silhouette et le doux regard de ma Mère du ciel m'accompagnent sans cesse. Oui, Marie me regarde avec amour et protège chacun de mes pas. O Mère, permets que je chante éternellement l'immense amour de ton Coeur maternel... » Marcel Van (1928-1959), Autobiographie. |
Nous te saluons, Ô toi notre Dame Marie, Vierge Sainte que drape le soleil Couronnée d'étoiles, la lune est sous tes pas En toi nous est donnée L'aurore du Salut. 1 - Marie Ève nouvelle et joie de ton Seigneur, Tu as donné naissance à Jésus le sauveur. Par toi nous sont ouvertes, les portes du jardin Guide-nous en chemin, étoile du matin. 2 - Tu es restée fidèle, mère au pied de la croix, Soutiens notre espérance et garde notre foi. Du côté de ton fils, tu as puisé pour nous, L'eau et le sang versés qui sauvent du péché. 3 - Quelle fut la joie d'Ève lorsque tu es montée, Plus haut que tous les anges, plus haut que les nuées, Et quelle est notre joie, douce Vierge Marie De contempler en toi la promesse de vie. 4 - Ô Vierge immaculée, préservée du péché, En ton âme en ton corps, tu entres dans les cieux. Emportée dans la gloire, sainte reine des cieux, Tu nous accueilleras, un jour auprès de Dieu. |
Regarde l'Etoile ! « Ô homme, qui que tu sois, qui dans cette marée du monde, te sens emporté à la dérive parmi les orages et les tempêtes, ne quitte pas des yeux la lumière de cette étoile. Quand se déchaînent les rafales des tentations, quand tu vas droit sur les récifs de l'adversité, regarde l'étoile, appelle Marie ! Si l'orgueil, l'ambition, la jalousie te roulent dans leurs vagues, regarde l'étoile, crie vers Marie ! Si la colère ou l'avarice, si les sortilèges de la chair secouent la barque de ton âme, regarde vers Marie. Quand, tourmenté par l'énormité de tes fautes, honteux des souillures de ta conscience, terrorisé par la menace du jugement, tu te laisses happer par le gouffre de la tristesse, par l'abîme du désespoir, pense à Marie. Dans les périls, les angoisses, les situations critiques, invoque Marie, crie vers Marie ! Que son nom ne quitte pas tes lèvres, qu'il ne quitte pas ton c?ur, et pour obtenir la faveur de ses prières, ne cesse pas d'imiter sa vie. Si tu la suis, point ne t'égares ; si tu la pries, point ne désespères ; si tu la gardes en ta pensée, point de faux pas. Qu'elle te tienne, plus de chute. Qu'elle te protège, plus de crainte. Sous sa conduite, plus de fatigue. Grâce à sa faveur, tu touches au port. Et voilà comment ta propre expérience te montre combien se justifie la parole : Le nom de la vierge était Marie ! » Saint Bernard de Clairvaux (1090-1153), Docteur de l'Eglise, extrait de la deuxième homélie "super missus" |
« Les démons tremblent à la vue et même au signe de la Croix vivifiante, parce que le Fils de Dieu a été cloué au bois de la Croix et l'a sanctifiée par sa passion.Combien plus les démons tremblent-ils devant notre Souveraine, la Mère de Dieu, et même à son seul nom ! Notre Souveraine est comme une étoile radieuse, elle est toute brillante de sa lumière, en Dieu elle est comme une braise ardente dans un brasier, toute lumineuse et pleine de feu. Et il est aisé de comprendre que si Lui, Dieu, est Lumière et Sainteté, elle aussi est lumière éternelle et éternelle sainteté. » Saint Jean de Constadt, Ma vie en Christ, Spiritualité Orientale n°27, Abbaye de Bellefontaine, 1979. |
Méditation du soir... Marie, Vierge Sainte, je te redis une fois encore tout mon amour pour toi, aussi pauvre et faible soit-il, et je ne me lasserai pas de te le redire jusqu'à mon dernier souffle en ce monde... Apprends-moi à redire comme toi "Fiat" en toute chose, chaque jour, quoi qu'il arrive... pour l'amour de ton... Fils, et pour chacune de ces âmes pour lesquelles Il a donné sa vie... "Voici la servante du Seigneur, qu'il me soit fait selon votre parole"... |