La Fête-Dieu doit son origine à une religieuse belge, Sainte Julienne Cornillon (1192-1258), dont le confesseur devint le pape Urbain IV qui l’institua officiellement et l’étendit à l’Eglise universelle. A Rome, c’est seulement à la fin du XVe siècle, sous Nicolas V, que l’on commença à célébrer la fête par une procession de Saint-Jean du Latran à Sainte-Marie Majeure. La tradition s’est ensuite maintenue pendant trois siècles. Mais en 1870, année de la prise de Rome, l’usage est tombé dans l’oubli. C’est le pape Jean-Paul II qui reprit la tradition de cette procession au cœur de Rome, dès sa première année de pontificat, en 1979. La date du jeudi après l’octave de la Pentecôte, qui avait été confirmée par le pape Clément V en 1314, a été maintenue par le Vatican, mais certaines conférences épiscopales ont reporté la célébration au dimanche suivant, pour des raisons pastorales (c’est le cas notamment en France). Source : InfoCatho.be |
La neuvaine irrésistible au Sacré-Coeur du Padre Pio sur notre site ou la neuvaine proposée par la basilique du Sacré-Coeur de Montmartre |
« "Nous recevons l'Esprit Saint, dit S. Augustin, si nous aimons l'Eglise, si nous sommes unis entre nous par la charité, si nous sommes fiers de notre foi et de notre nom de catholiques. Autant on aime l'Eglise, autant on possède l'Esprit Saint." Quiconque se sépare de l'Eglise se sépare de l'Esprit Saint. "En voyant ce qui se produit dans votre corps, dit S. Augustin, plaignez ceux qui se séparent de l'Eglise. Tant que la vie et la santé sont dans notre corps, tous les membres accomplissent leurs fonctions. Si un membre souffre, tous les autres membres compatissent. Mais parce qu'il demeure dans le corps, tout en souffrant il demeure vivant parce qu'il conserve l'Esprit de vie. Mais si un membre est séparé du corps, l'Esprit de vie ne le suit pas. Il conserve peut-être la forme qu'il avait quand il était vivant, il n'a plus la vie. Ainsi en est-il de l'homme séparé de l'Eglise." » P. Thiriet, L'Evangile médité avec les Pères, Tome 5, 1905. |
Dans ce divin Cœur était comme une mer d’une douceur très suave, où je trouvais une foi indicible, et le souverain bien. Je ne pouvais voir le fond de cette mer, en sorte qu’elle était comme un abîme. Plus j’y entrais et plus j’en apercevais la profondeur ; plus je goûtais de ses eaux et plus ma soif devenait insatiable. Après avoir joui quelque temps de cette vision et de ce goût béatifiques, j’ai entendu une voix qui disait : Je suis l’amour fidèle qui établit l’âme dans la vérité ; après quoi, elle n’a plus que du dégoût pour le monde, ce qui la fait mépriser des mondains. Mais elle aime ce mépris ; elle aime la solitude ; elle aime les tribulations et les douleurs. Et quand ces sentiments lui sont devenus habituels, je la fais monter plus haut ; je l’introduis dans le ciel empyrée, où elle contemple mes plaies, dont la splendeur la fait brûler d’amour. Lorsqu’elle est bien enflammée, je la transforme et alors elle entre dans mon Cœur ; elle y trouve un abîme de charité et de douceur incomparables ; elle s’y plonge et y demeure submergée. La lumière répandue de ces plaies sacrées sur les justes de la terre, bien que sortant de la même source, n’arrive pas à tous par le même canal ; les uns la reçoivent des pieds de Jésus, les autres de ses mains, d’autres enfin de son Cœur adorable. Les âmes qui reçoivent les rayons sortis des pieds de Jésus sont celles qui l’aiment d’un amour ordinaire ; les ferventes sont éclairées des rayons de ses mains ; celles que le Sacré Cœur inonde d’un torrent de lumière sont celles qui, par la grâce, se sont élevées jusqu’au pur amour. Sainte Françoise Romaine (1384-1440) Exemple : (Première Promesse) Je leur donnerai toutes les grâces nécessaires dans leur état Eustelle, surnommée à juste titre l’Ange de l’Eucharistie, morte à Saint-Pallais de Saintes en 1840, fut une de ces âmes qui ne vivent que pour consoler Jésus Jésus-Christ délaissé au Saint Tabernacle. Elle exprime dans ses lettres des sentiments dignes des Séraphins : « Ô Sainte Eucharistie ! s’écrie-t-elle. Ô Sainte Eucharistie ! Que j’aime à répéter ces mots ! Que mon âme y trouve de délices !... C’est dans le Sacrement adorable de l’Eucharistie que se trouve l’amour, c’est à cette source sacrée dont les eaux jaillissent jusqu’à la vie éternelle, que nous devons aller étancher notre soif : c’est à ce tabernacle que nous devons aller chercher l’Agneau immaculé qui seul peut rendre à notre âme la blancheur de son innocence première. Pauvre Jésus ! Il n’est pas aimé ! Il n’est pas connu ! Ô aveuglement ! Ô stupidité de l’homme ! Que ne m’est-il donné de soumettre tous les cœurs au joug du saint amour !... Ô sainte Eucharistie ! C’est toi qui m’enlèves ainsi à moi-même ; tu me transportes déjà dans la région céleste. Que je t’aime ! Tu fais mes délices ; tu me fais mourir, pour mieux revivre. Laisse-moi expirer à tes pieds ; la mort m’est un gain. » Qui n’admirera ce langage dans une pauvre couturière qui ne connaît d’autre école que le Cœur de Jésus ? Voici ce qu’elle écrivait à son directeur : « Je vis cet aimable Sauveur, il y a quelques jours ; il me montrait son Cœur divin… Ô Jésus ! donnez-moi votre Cœur, donnez-moi votre amour… c’est aux pieds du Tabernacle qu’on apprend la science de l’amour !... » Cette magnifique parole de Marie-Eustelle nous indique où il faut aller apprendre la science des Saints, la science d’aimer Jésus-Christ, l’unique science nécessaire. Ecoutons encore une fois cette âme séraphique : « Ô Sacrement de l’Eucharistie, unique ambition de mon cœur, objet de tout ce que je pense, de tout ce que je crois, de tout ce que je veux ! Que ne puis-je te faire connaître ! Cher bon Maître ! Ô Jésus ! C’est trop, c’est trop pour ce lieu d’exil ! Suspends un peu ces délices ineffables ! Ô mon céleste Ami ! Tu m’enchaînes en quelque sorte sur cette terre étrangère, mais c’est aux pieds de tes autels. Eucharistie ! Ô doux cœur de mon âme ! Ô ma vie ! Ô l’âme de ma vie ! Eucharistie ! Que ce nom résonne délicieusement au-dedans de moi-même ! » Elle terminait ordinairement ses lettres par le Rendez-vous dans le Cœur de Jésus. Que les gens simples se consolent ; s’ils le veulent, ils peuvent lutter d’amour avec les Séraphins !... P. S. Omer Page d’histoire : La manière dont Notre-Seigneur récompensa un acte d’obéissance de Sainte Marguerite-Marie nous montre combien cette vertu lui est chère. Voici comment cette amie du Cœur de Jésus raconte elle-même le fait : « La veille de Saint Thomas (21 décembre 1682), notre très honorée Mère me commanda, en vertu de la sainte obéissance, de demander ma santé à Notre-Seigneur, lequel allait toujours augmentant mes infirmités. Etant, pour lors, alitée à l’infirmerie et si malade que j’aurais eu peine à subsister longtemps comme j’étais… Voici la manière dont elle me fit ce commandement : Qu’il fallait demander à notre-Seigneur que si tout ce qui se passait en moi (ses révélations) était de lui, il en donnât pour marque de suspendre tous mes maux corporels pendant cinq mois, en sorte que je n’aie besoin pendant tout ce temps d’aucun remède ou soulagement… Mais Celui qui a voulu mourir par obéissance m’a bien fait connaître combien il la chérit, puisque, m’étant levée dans le moment pour aller au chœur lui faire ma demande que mes péchés me rendaient indigne d’obtenir, j’ai toujours été depuis en si parfaite santé qu’il me semble que rien n’est capable de l’altérer. » (Vie de Sainte Marguerite-Marie, édition de Paray) ☞ La biographie résumée de Sainte Marguerite-Marie dans notre dossier dédié au Sacré-Cœur Bouquet spirituel : Les pécheurs trouveront dans mon Cœur l’Océan infini de la miséricorde. (Promesse du Sacré Cœur) Vous entrerez dans cet aimable Cœur comme un voyageur dans un navire dont le pur amour est le pilote. Sainte Marguerite-Marie (1648-1690) Pratique : Ne jamais murmurer, quel que soit le supérieur qui nous commande. Oraison jaculatoire : Cœur de Jésus, obéissant pour nous jusqu’à la mort de la croix, ayez pitié de nous. "Mois du Sacré Cœur - à l’usage des personnes occupées", par Franc, Maison de la Bonne Presse, 1901. Nihil Obstat Lutetiae Parisiorum, die 7 maii 1901. Franc. Picard Imprimatur Lutetiae Parisiorum, die 9 maii 1901. E. Thomas, Vic. Gen. et "Mois du Sacré Cœur – Tiré des écrits des Saints, des Pères et des auteurs ascétiques", par le P. Vincent Jeanroy, Paris, Bayard, 1900 (nlle édition). Imprimatur Luxemburgi, in festo Ascensionis, 1896. + Joannes-Josephus, Epis. Luxemburgensis. Parisiis, die 13 junii 1900. E. Thomas, Vic. Gen. |
Benoît XVI célèbre la Fête-Dieu ce soir à Rome. Comme chaque année, le Saint-Père célèbrera la messe à 19h dans la basilique Saint-Jean-de-Latran, cathédrale de Rome. Puis il présidera la procession du Saint-Sacrement jusqu’à la basilique Sainte-Marie-Majeure, le long de la via Merulana, une grande artère qui relie les deux basilique romaines. Retransmission en direct sur KTO. Source : Radio Vatican. Le Saint-Père invite à rétablir l’équilibre entre l’adoration et l’assemblée liturgique Dans son homélie, le Pape a proposé une méditation sur le culte de l’Eucharistie et son caractère sacré. Benoît XVI a regretté que dans un passé récent, le Mystère de l’Eucharistie ait été l’objet de visions incomplètes. Il s’est notamment attardé sur le sens de l’adoration du Saint-Sacrement, pénalisé par une interprétation unilatérale du Concile Vatican II qui a privilégié l’assemblée liturgique. Il faut rétablir, selon lui, le juste équilibre entre l’adoration et la célébration de l’Eucharistie. Car ce déséquilibre a eu des répercussions sur la vie spirituelle des fidèles qui perçoivent moins bien le sens de la présence permanente de Jésus parmi nous. Pour le Pape, il ne faut pas opposer la célébration et l’adoration comme si elles étaient en concurrence. La communion et la contemplation sont complémentaires... A propos du caractère sacré de l’Eucharistie, Benoît XVI a déploré l'influence de la sécularisation héritée des années soixante et soixante-dix du siècle dernier. Le nouveau culte apporté par le Christ a toujours besoin de signes et de rituels - a-t-il insisté. De plus, la disparition du rituel sacré appauvrit la culture et laisse le champ libre aux nombreux succédanés présents dans la société de consommation, à d’autres rites et signes qui peuvent devenir des idoles. Source : Radio Vatican. Texte intégral de l'homélie et vidéo sur le site internet du Vatican. |
Chants des premiers chrétiens 01 - Chant Ambrosien - Lucernarium - Paravi lucernam Christo meo 02 - Chant Ambrosien - Ingressa - Lux fulgebit hodie super nos 03 - Chant Ambrosien - Psalmellus - Tecum principium in die virtutis tue 04 - Chant Vieux - Romain - Introït - Resurrexi 05 - Chant Vieux - Romain - Offertoire - Terra tremuit 06 - Chant Vieux - Romain - Alleluia 07 - Chant Beneventain - Introït - Maria vidit angelum (tutti) 08 - Chant Mozarabe - Invocation sacerdotale d'introduction ; Per gloriam nominis tui 09 - Chant Mozarabe - Gloria in excelsis Deo 10 - Chant Mozarabe - Ad confractionem panis - Qui venit ad me non esuriet 11 - Chant Mozarabe - Prêtre - Humiliate vos ad benedictionem ! 12 - Chant Mozarabe - Ad accedentes - Gustate et videte 13 - Chant Vieux - Romain - Ad processionem Kyrie 14 - Chant Vieux - Romain - Alleluia - Versus O kyrios evasileosen, Versus Ke gar estereosen |