Après avoir affronté la réforme des Etats pontificaux, il convoqua le Concile oecuménique Vatican I, proclama le dogme de l'Immaculée Conception en 1854, et plaça l'Eglise sous le patronage de Saint Joseph en 1870. Son action envers la diffusion de la dévotion au Sacré Coeur fut également immense. |
« Notre Seigneur ne se plaignit jamais. Hélas ! Si nous, nous avons tant soit peu de mal, nous faisons tout à l'envers de ce que notre doux Maître nous a enseigné, car nous ne cessons de nous lamenter et de nous plaindre ; nous ne trouvons pas assez de gens, ce semble, pour leur raconter toutes nos douleurs par le menu. Notre mal, pour petit qu'il soit, est incomparable, et ceux que les autres souffrent ne sont rien en comparaison ; nous sommes plus chagrins et impatients qu'il ne se peut dire ; nous ne trouvons rien qui aille comme il faut pour nous contenter. Enfin, c'est grande compassion de voir combien nous sommes peu observateurs de la patience de notre Sauveur, lequel s'oubliait de ses souffrances et ne tâchait point de les faire remarquer par les hommes, se contentant que son Père céleste, par l'obéissance duquel il les endurait, les considérât, et apaisât son courroux envers la nature humaine pour laquelle il pâtissait. Au fort de nos peines intérieures, délaissements et abandonnements spirituels, nous nous devons adresser à Dieu et ne nous plaindre qu'à lui-même, qui seul doit voir notre affliction, ne souffrant pas que les hommes s'en aperçoivent, sinon le moins qu'il se peut. » Saint François de Sales, extrait du Sermon du Vendredi Saint 1622, in "Chemin de croix en compagnie de Saint François de Sales", Centre Saint Jean de la Croix, 2012. |