Au fil des jours ... en 2012





6 mai : 5ème Dimanche de Pâques

Au calendrier traditionnel :

4ème Dimanche après Pâques



En ce jour d'élections présidentielles en France, notons que l'Eglise fête le 6 mai Sainte Prudence.

Sainte Prudence était au XVème siècle religieuse dans l’Ordre de saint Augustin. Originaire de Milan, elle vécut le don de sa vie à Dieu dans le silence et le service, en son couvent de Côme, au bord du lac du même nom, en Italie du Nord. Elle termine sa tâche de louange le 6 mai 1492.

En latin, Prudence signifie « sagesse, prévoyance » ....



« Puisque le Verbe a dit : "Ceci est mon corps", soyons persuadés de la vérité de ses paroles, soumettons-y notre croyance, regardons-le dans ce Sacrement avec les yeux de l’esprit. Car Jésus-Christ ne nous y a rien donné de sensible, mais ce qu’il nous y a donné sous des objets sensibles , est élevé au-dessus des sens, et ne se voit que par l’esprit. Il en est ainsi dans le baptême, où, par l’entremise d’une chose terrestre et sensible qui est l’eau, nous recevons un don spirituel, savoir : la régénération et le renouvellement de nos âmes. Si vous n’aviez point de corps, il n’y aurait rien de corporel dans les dons que Dieu vous fait : mais parce que votre âme est jointe à un corps, Il vous communique des dons spirituels sous des choses sensibles et corporelles.

Combien y en a-t-il maintenant qui disent : Je voudrais bien voir Notre-Seigneur revêtu de ce même corps dans lequel il a vécu sur la terre. Je serais ravi de voir son visage, toute la figure de son corps, ses habits et jusqu’à sa chaussure. Et moi je vous dis que c’est Lui-même que vous voyez ; que c’est Lui-même que vous touchez, que c’est Lui-même que vous mangez. Vous désirez de voir ses habits, et le voici Lui-même qui vous permet, non-seulement de le voir, mais encore de le toucher, de le manger, et de le recevoir au dedans de vous.
Mais que personne ne s’approche de cette table sacrée avec dégoût, avec négligence, et avec froideur. Que tous s’en approchent avec avidité, avec ferveur et avec amour. »

Saint Jean Chrysostome (v.345-407), Homélies sur l'Evangile de Matthieu, n°82, in "Oeuvres complètes" (Tome VIII), Bar-le-Duc, L. Guérin & Cie, 1864.

Les oeuvres complètes de Saint Jean Chrysostome sont disponibles en lecture et téléchargement ici




Mois de Marie

Sixième jour : Comment devons-nous servir Dieu ?

Dieu est notre Roi, nous sommes ses sujets ; il est notre Maître, disions-nous hier, et nous sommes ses serviteurs. Ce n’est pas assez de le reconnaître, il faut lui prouver combien nous nous estimons heureux d’être sous son empire et sa domination. Il pourrait exiger de nous de grands services, d’austères pénitences, de vives souffrances, notre vie même, comme Il l’a fait pour les martyrs ; Il se montre à notre égard moins rigoureux ; ce qu’Il veut, c’est que nous fassions pour Lui les actions ordinaires qui remplissent chacune de nos journées, que nous nous sanctifiions par l’accomplissement des devoirs de notre état. Tout Lui offrir, tout accepter de sa main, ne chercher jamais que sa volonté, que son bon plaisir, telle est la voie dans laquelle doit marcher le chrétien, suivant en cela les exemples admirables de notre Mère du Ciel, qui, Elle aussi, a prié, travaillé, conversé avec ses semblables, réparé ses forces, en prenant de la nourriture et du repos ; mais ces actions si communes et si ordinaires, Elle les a relevées, rendues nobles en les accomplissant toujours pour plaire au Seigneur.

Exemple. – C’est ainsi que la pieuse Armelle Nicolas avait continuellement Dieu en vue : « Depuis le matin jusqu’au soir, dit-elle, je n’avais d’autre objet en ma pensée. Dès mon réveil, je me jetais entre les bras du Sauveur comme un enfant entre ceux de son père ; je me levais pur le servir et travailler à lui plaire. Souvent je n’avais pas le loisir de réciter une courte prière dans toute la journée ; mais mon cœur était aussi satisfait de travailler pour Dieu que de prier, parce qu’Il m’avait appris que tout ce qui est fait pour son amour est une véritable oraison. En m’habillant, je me tenais toujours en son adorable présence, et j’aimais à penser que c’était son amour qui me fournissait de quoi me vêtir. Si je prenais mes repas, il me semblait que chaque morceau m’était présenté par sa divine Providence et que Lui-même prenait soin de me nourrir. Quand les hommes me persécutaient par leurs paroles et leurs mauvais traitements, et le démon par ses tentations et ses vains artifices, je m’adressais aussitôt à Dieu, qui ne manquait point de me consoler. »

Prière de Saint Bernard. – Ô Marie, c’est avec justice que toutes les créatures Vous invoquent, parce qu’en Vous et par Vous la main du Tout-Puissant a comme créé de nouveau ce qu’elle avait déjà créé. Recevez donc le peu que j’ai à offrir à Dieu. Offrez-le lui Vous-même, afin qu’il ne soit pas refusé. Ainsi soit-il.

Résolution. – Je m’efforcerai de faire chacune de mes actions en vue de plaire à Dieu.
Ô Marie, modèle des chrétiens, priez pour nous.

"Mois de Marie pour tous", par M.A.G.
Approbation + Flavien, Evêque de Bayeux et Lisieux, le 13 octobre 1874.
Imprimatur Brugis, 23a Februarii 1932. Jos. Van der Meersch vic. gen.



Regina caeli de ce dimanche 6 mai

« Chacun de nous est comme un sarment, qui vit seulement s’il fait grandir chaque jour dans la prière, dans la participation aux sacrements, dans la charité, son union avec le Seigneur. Et qui aime Jésus, la vraie vigne, produit des fruits de foi pour une récolte spirituelle abondante. Supplions la Mère de Dieu afin que nous restions solidement greffés en Jésus, et que chacune de nos actions ait en lui son commencement et en lui son accomplissement. »
Benoît XVI

Texte intégral (et vidéo) sur le site internet du Vatican

Et 26 nouveaux Gardes suisses pontificaux : jour de fête salué par Benoît XVI.

A lire sur l'Agence Zenit





Mozart - "Sancta Maria, mater Dei", KV 273

Sancta Maria, mater dei,
Ego omniatibi debeo.
Sancta mater Dei
Ego omniatibi debeo,
sed ab hac hora singulariter,
sed ab hac hora singulariter
me tuis servitiis devoveo,
singulariter devoveo,

te patronam,
te sospitatricem,
patronam eligo,
te sospiratricem,
te patronam,
sospitatricem eligo,
te te patronam eligo,
te, te sospitatricem eligo.

Tüs hönor, hönor et cütus
aeternum mihicordi füerit,
aeternum mihicordi füerit,
quem ego numquam,
numquam deseram,
quen ego numquam,
numquam deseram,
neque ab aliis
mihi subditis verbo,
verbo factoque violari patiar.

Sancta Maria,
tu, tu pia me pedibus tuis
advolutum recipe,
in vita protege, in vita protege,
in mortis discrimine defende,
tu, tu pia me pedibus tuis
advolutum, advolutum recite
in vita protege, in vita protege,
in mortis discrimine defende.

Amen, amen, amen, amen, amen,
amen, amen, amen, amen, amen,
amen, amen, amen.



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