« Au cours des siècles, J'ai révélé, de différentes manières, mon Amour pour les hommes : je leur ai montré combien le désir de leur salut Me consume. Je leur ai fait connaître mon Coeur. Cette dévotion a été comme une lumière répandue sur le monde. Elle est aujourd'hui le moyen dont se servent, pour toucher les coeurs, la plupart de ceux qui travaillent à étendre mon Règne. Je veux maintenant quelque chose de plus, car si Je demande l'amour pour répondre à celui qui Me consume, ce n'est pas le seul retour que Je désire des âmes : Je désire qu'elles croient en ma Miséricorde, qu'elles attendent tout de ma Bonté, qu'elles ne doutent jamais de mon Pardon. Je suis Dieu, mais Dieu d'Amour ! Je suis Père, mais un Père qui aime avec tendresse et non avec sévérité. Mon Cœur est infiniment saint, mais aussi infiniment sage et, connaissant la misère et la fragilité humaines, Il s'incline vers les pauvres pécheurs avec une Miséricorde infinie. [...] Voilà ce que Je désire expliquer aux âmes : J'enseignerai aux pécheurs que la Miséricorde de mon Coeur est inépuisable ; aux âmes froides et indifférentes, que mon Coeur est un Feu qui veut les embraser, parce qu'Il les aime ; aux âmes pieuses et bonnes, que mon Coeur est le Chemin pour avancer vers la perfection et arriver en sécurité au terme bienheureux. Enfin, aux âmes qui Me sont consacrées, aux prêtres, aux religieux, à mes Ames choisies et préférées, Je demanderai, une fois de plus, qu'elles Me donnent leur amour et ne doutent pas du Mien, mais surtout qu'elles Me donnent leur confiance et ne doutent pas de ma Miséricorde ! Il est si facile d'attendre tout de mon Coeur. » (11 juin 1923) Notre-Seigneur à Soeur Josefa Menéndez, Un appel à l'Amour, Toulouse, Apostolat de la Prière, 1944. |
« Sois audacieuse dans tes désirs d'amour, dans tes tendances à avancer. Chaque jour, vois où tu en es, fermement ambitieuse d'un progrès dans Mon intimité. Habite Mon Coeur. Tu sais, le nid chaud et caché du roitelet, à portée de toute main, et invisible dans ton acacia ? Invite les Anges à t'aider dans ta marche montante. J'ai tant envie que tu viennes plus près !… J'ai tant de choses à te dire, tant de choses à donner... Viens. Toujours plus près. » Notre-Seigneur à Gabrielle Bossis, Lui et moi (Tome VII - 14 septembre 1940), Paris, Beauchesne, 1957. |