Comme les années précédentes, le Pape et les membres de la Curie Romaine suivront les exercices spirituels à la Casa Divin Maestro d'Ariccia du 6 au 11 mars. Durant cette période de retraite, les audiences sont suspendues, y compris l'audience générale du mercredi. Le prédicateur des exercices 2016 sera le religieux théologien Ermes Ronchi, qui proposera des méditations inspirées de dix questions tirées de l'Evangile. Le programme de la journée d'ouverture du dimanche 6 à 18h00, prévoit l'adoration eucharistique et les Vêpres. Les jours suivants débuteront à 7h30 par les Laudes, suivies d'une première méditation à 9h30, puis la messe concélébrée. La deuxième méditation aura lieu à 16h00, suivie par l'adoration eucharistique et les Vêpres. Le 11 mars, il n'y aura qu'une seule méditation. Les dix questions sont : - Qui cherchez-vous ? - Pourquoi avez-vous si peur ? Comment n'avez-vous pas de foi ? - Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi salera-t-on ? - Et vous, qui dites-vous que je suis ? - Il se tourna vers la femme et dit à Simon, Vois-tu cette femme ? - Jésus demanda à ses disciples combien ils avaient de pains ? - Jésus et dit, Femme, où sont-ils ? Personne ne t'a condamnée. - Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? - Simon, fils de Jean, m'aimes-tu ? - Marie dit à l'ange, Comment cela se fera-t-il ? |
« "Seigneur Jésus-Christ, Fils du Dieu vivant qui, sur la Croix, les bras étendus, avez bu, pour la rédemption de tous les hommes, le calice d'inénarrables douleurs, daignez aujourd'hui me porter secours. Moi, pauvre, je viens à Vous qui êtes riche ; misérable, je me présente à Vous, Miséricordieux. Ah ! faites que je ne Vous quitte pas, vide et déçu. Affamé, je viens à Vous ; ne permettez pas que je parte à jeûn. Famélique, j'approche de Vous ; ah ! que je ne m'en retourne pas sans avoir été rassasié ! Et si je soupire avant de manger, accordez-moi ensuite la grâce d'être nourri". (St Augustin) Oui, j'ai faim de Vous, vrai pain, pain vivant, pain de vie. Vous savez quelle est ma faim, faim de l'âme, faim du corps, et Vous avez voulu pourvoir tant à l'une qu'à l'autre. Par votre doctrine, par votre Corps et votre Sang, Vous rassasiez mon esprit, Vous le rassasiez abondamment, sans garder aucune mesure, sauf celle que je garde moi-même par la froideur de mon amour, l'exiguïté de mon coeur. Vous m'avez dressé une table riche et opulente au-delà de ce que l'on peut imaginer, de laquelle je n'ai qu'à m'approcher pour être nourri ; et non seulement Vous m'accueillez, mais Vous Vous faites ma nourriture et mon breuvage, en Vous donnant tout entier à moi, tout entier dans votre Divinité, tout entier dans votre Humanité. » P. Gabriel de Ste Marie-Madeleine, Intimité Divine Tome I (4e Dimanche de Carême, 15, Colloque), Monastère des Carmélites Déchaussées, Librairie du Carmel, 1963. |
« Dieu nous laisse libre de faire des erreurs parce qu’il nous a fait le don de la liberté » : le Pape François l’a rappelé en ce quatrième dimanche de Carême. Il commentait l’Évangile de Luc, qui contient les trois paraboles de la miséricorde : « celle de la brebis perdue, celle de la pièce d’argent perdue, et puis la grande parabole du fils prodigue ou mieux encore : du père miséricordieux ». Un père, qui est un homme « tolérant », souligne le Pape, « toujours prêt à pardonner et qui espère contre toute espérance ». Un père qui attend, « confiant », le retour de son jeune fils. « C’est ainsi que Dieu agit avec nous », précise le Pape. Comme le père avec son plus jeune fils, « Il nous laisse libre, même de faire des erreurs, parce qu’Il nous a fait le grand don de la liberté. C’est à nous d’en faire bon usage ». Et le Saint-Père reconnait, en sortant de son texte, que « ce don de la liberté que Dieu nous a donné » l’« étonne toujours ». Poursuivant sa réflexion sur l’attitude du père envers ces des deux fils, le plus jeune qui a « décidé de quitter la maison » et le fils aîné « qui est toujours resté chez lui », le Pape met en garde contre la tentation de se croire « juste ». « Lorsque quelqu’un se sent pécheur, il se sent vraiment peu de choses », constate le Saint-Père, qui dit avoir entendu de nombreuses personnes lui dire “je suis une saleté”. Au contraire, poursuit-il, « lorsqu’une personne se sent juste et qu’elle dit “moi j’ai toujours bien fait les choses”, dans ce cas là aussi, le Père vient à notre rencontre » car, insiste le Pape, « cette attitude de se sentir juste est une mauvaise attitude. C’est l’attitude du diable ». « Le Père attend ceux qui se reconnaissent pécheurs mais Il va aussi chercher ceux qui se sentent justes. » « Les erreurs que nous commettons, même les plus grandes, n’entament pas la fidélité de l’amour de Dieu ». Et le Saint-Père conclut en invitant à « intensifier le chemin intérieur de conversion » en se « laissant toucher par le regard plein d’amour de notre Père » et « en rejetant tout compromis avec le péché ». Source : Radio Vatican (SBL-HD). Au terme de la prière de l’Angélus, le Pape François a de nouveau exprimé sa proximité aux Missionnaires de la Charité après la mort au Yémen de quatre sœurs assassinées dans un foyer pour personnes âgées à Aden, avec douze autres personnes. « Je tiens à exprimer ma proximité aux Missionnaires de la Charité pour la grande perte qui les a touchées il y a deux jours avec l'assassinat de quatre sœurs à Aden, au Yémen, où elles assistaient les personnes âgées. Je prie pour elles, pour les autres personnes tuées lors de cette attaque et pour leurs proches. Elles sont les martyrs d’aujourd’hui ! Elles ne font pas les couvertures des journaux, elles ne font pas la Une : elles donnent leur sang pour l'Eglise. Elles sont les victimes de l’attaque de ceux les ont assassinées mais aussi de l’indifférence, de cette mondialisation de l'indifférence, de ceux qui ne se soucient pas. Que Mère Teresa les accompagne au paradis, ses filles martyres de la charité, et intercède pour la paix et le respect sacré de la vie humaine. » Le Pape François a ensuite salué une initiative qui vient d’être lancée en Italie : « les couloirs humanitaires pour les réfugiés », évoquant un « signe concret d’engagement pour la paix et la vie ». « Ce projet pilote qui unit la solidarité et la sécurité », a dit le Saint-Père, « permet d’aider des personnes qui fuient la guerre et la violence. » Des personnes, comme cette centaine de réfugiés « déjà arrivés en Italie », dont « des enfants malades, des personnes handicapées, des veuves de guerre avec leurs enfants ou des personnes âgées ». Le Pape se « réjouit aussi » parce que « cette initiative est œcuménique ». Elle est en effet le fruit d’un accord obtenu mi-décembre entre la Communauté catholique de Sant'Egidio, le gouvernement italien, la Fédération des Églises protestantes en Italie et l’Église vaudoise. Ce projet pilote, le premier en Europe, prévoit l'arrivée d'un millier de personnes en deux ans non seulement depuis le Liban, mais bientôt aussi depuis le Maroc et l'Ethiopie. Source : Radio Vatican. Texte intégral traduit en français sur Zenit.org. Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican. |
Dominica Quarta in Quadragesima Ant. ad Introitum. Is. 66, 10 et 11. Lætáre, Ierúsalem : et convéntum fácite, omnes qui dilígitis eam : gaudéte cum lætítia, qui in tristítia fuístis : ut exsultétis, et satiémini ab ubéribus consolatiónis vestræ. Réjouis-toi, Jérusalem, et rassemblez-vous, vous tous qui l’aimez ; tressaillez de joie avec elle, vous qui avez été dans la tristesse afin que vous exultiez et soyez rassasiés à la mamelle de vos consolations. Ps. 121, 1. Lætátus sum in his, quæ dicta sunt mihi : in domum Dómini íbimus. Je me suis réjoui de ce qui m’a été dit : Nous irons dans la maison du Seigneur. V/. Glória Patri. |