« Voici qu’est arrivé (advenit) le Souverain, le Seigneur, dans sa main se trouve la dignité royale, la puissance et l’empire du monde » (Introït). L’Église nous indique par là que notre fête est l’accomplissement suprême de l’Avent. L’Épiphanie est le point culminant du cycle de Noël. « Réjouissez-vous dans le Seigneur, mes très chers, je vous le dis encore, réjouissez-vous, car peu de temps après la solennité de la naissance du Christ, brille à nos yeux la fête de sa Manifestation. Celui qui, à Noël, est né de la Vierge, le monde l’a reconnu aujourd’hui. » (Mat. Homélie de saint Léon I) Dom Pius Parsch, Le Guide dans l’année liturgique, Salvator - Casterman, 1936. |
Ant. ad Introitum. Malach. 3, 1 ; 1 Par. 29, 12. Ecce, advénit dominátor Dóminus : et regnum in manu eius et potéstas et impérium. Voici que vient le Seigneur Maître ; le pouvoir est dans sa main, la puissance et l’empire. Ps. 71, 1. Deus, iudícium tuum Regi da : et iustítiam tuam Fílio Regis. O Dieu, donnez au roi votre jugement et au fils du roi votre justice. V/.Glória Patri. Graduale. Ibid., 6 et 1. Omnes de Saba vénient, aurum et thus deferéntes, et laudem Dómino annuntiántes. Tous ceux de Saba viendront, ils apporteront de l’or et de l’encens, et publieront les louanges du Seigneur. V/. Surge et illumináre, Ierúsalem : quia glória Dómini super te orta est. V/. Lève-toi, et resplendis, Jérusalem ! Car la gloire du Seigneur s’est levée sur toi. |
Le Pape François a célébré lundi matin la messe de la solennité de l'Épiphanie, célébrée comme chaque année au Vatican le 6 janvier. Au cours de son homélie, le Saint-Père a invité à se mettre à l'école des Mages, qui surent faire confiance aux Ecritures, et orienter leur pèlerinage, sans repasser par le palais d'Hérode. "En la fête de l’Épiphanie, où nous rappelons la manifestation de Jésus à l’humanité dans le visage d’un Enfant, nous sentons près de nous les Mages, comme de sages compagnons de route." Les Mages a souligné le Pape, ont pu échapper à la torpeur de la nuit, dépasser ce moment d'obscurité du palais d'Hérode, où ils perdirent de vue l'étoile. Hérode et ses conseillers ont vu dans la naissance d'un fragile enfant une menace à leur pouvoir, ils ont craint que soient retournées les règles du jeu, démasquées les apparences a expliqué le Pape. François a alors invité à ne pas avoir peur de se détourner des fausses apparences du monde, d'une certaine modernité aveuglante, mettant ainsi en garde contre le “chant des sirènes“ de la mondanité appelant à revenir à Bethléem, "là où, dans la simplicité d’une maison de périphérie, entre une maman et un papa pleins d’amour et de foi", est né Jésus. Les vertus de la "sainte ruse" Le Souverain Pontife a aussi souligné la "sainte ruse" dont ont su faire preuve les Mages, expliquant que cette rouerie spirituelle nous permet de reconnaître les dangers et de les éviter. "Ces sages venus d’Orient nous enseignent comment ne pas tomber dans les pièges des ténèbres et comment nous défendre de l’obscurité qui cherche à envelopper notre vie" a t-il expliqué. Par leur sagesse, ils nous enseignent à ne pas nous laisser tromper par les apparences, par ce qui pour le monde est grand, sage, puissant. Voici le texte intégral de l'homélie du Pape : “Lumen requirunt lumine”. Cette expression suggestive d’un hymne liturgique de l’Épiphanie se réfère à l’expérience des Mages : en suivant une lumière ils recherchent la lumière. L’étoile apparue dans le ciel allume dans leur esprit et dans leur cœur une lumière qui les envoie à la recherche de la grande Lumière du Christ. Les Mages suivent fidèlement cette lumière qui les envahit intérieurement, et ils rencontrent le Seigneur. Dans ce parcours des Mages d‘Orient se trouve symbolisé le destin de tout homme : notre vie est un cheminement, nous qui sommes illuminés par les lumières qui éclairent la route, pour trouver la plénitude de la vérité et de l’amour, que nous chrétiens nous reconnaissons en Jésus, Lumière du monde. Et tout homme, comme les Mages, a à sa disposition deux grands « livres » d’où tirer les signes pour s’orienter dans le pèlerinage : le livre de la création et le livre des saintes Écritures. L’important est d’être attentifs, de veiller, d’écouter Dieu qui nous parle. Comme dit le Psaume, se référant à la Loi du Seigneur : « Ta parole est la lumière de mes pas, la lampe de ma route » (Ps 119, 105). Écouter l’Évangile, le lire, le méditer et en faire notre nourriture spirituelle nous permet spécialement de rencontrer Jésus vivant, d’apprendre de lui et de son amour. La première lecture fait résonner, par la bouche du prophète Isaïe, l’appel de Dieu à Jérusalem : « Debout, resplendis ! » (60, 1). Jérusalem est appelée à être la ville de la lumière, qui reflète la lumière de Dieu sur le monde et aide les hommes à marcher sur ses voies. C’est la vocation et la mission du Peuple de Dieu dans le monde. Mais Jérusalem peut manquer à cet appel du Seigneur. L’Évangile nous dit que les Mages, quand ils parvinrent à Jérusalem, perdirent un peu de vue l’étoile. En particulier, sa lumière est absente dans le palais du roi Hérode : cette demeure est ténébreuse, l’obscurité, la méfiance, la peur y règnent. En effet, Hérode se montre soupçonneux et préoccupé par la naissance d’un Enfant fragile qu’il ressent comme un rival. En réalité Jésus n’est pas venu pour le renverser lui, pauvre fantoche, mais le Prince de ce monde ! Toutefois, le roi et ses conseillers sentent craquer les structures de leur pouvoir, ils craignent que soient retournées les règles du jeu, démasquées les apparences. Tout un monde édifié sur la domination, sur le succès et sur l’avoir, est mis en crise par un Enfant ! Et Hérode en arrive à tuer les enfants : « Tu tues les enfants dans la chair parce que la peur te tue dans le cœur » – écrit saint Quodvultdeus (Disc. sur le Symbole : PL 40, 655). Les Mages surent dépasser ce moment dangereux d’obscurité auprès d’Hérode, parce qu’ils crurent aux Écritures, à la parole des prophètes qui indiquait à Bethléem le lieu de la naissance du Messie. Ainsi ils échappèrent à la torpeur de la nuit du monde, ils reprirent la route vers Bethléem et là ils virent de nouveau l’étoile, éprouvant « une très grande joie » (Mt 2, 10). Un aspect de la lumière qui nous guide sur le chemin de la foi est aussi la sainte « ruse ». Il s’agit de cette rouerie spirituelle qui nous permet de reconnaître les dangers et de les éviter. Les Mages surent utiliser cette lumière de « ruse » quand, sur la route du retour, il décidèrent de ne pas passer par le palais ténébreux d’Hérode, mais de prendre un autre chemin. Ces sages venus d’Orient nous enseignent comment ne pas tomber dans les pièges des ténèbres et comment nous défendre de l’obscurité qui cherche à envelopper notre vie. Il faut accueillir dans notre cœur la lumière de Dieu et, en même temps, cultiver cette ruse spirituelle qui sait unir simplicité et astuce, comme demande Jésus à ses disciples : « Soyez prudents comme les serpents, et candides comme les colombes » (Mt 10, 16). En la fête de l’Épiphanie, où nous rappelons la manifestation de Jésus à l’humanité dans le visage d’un Enfant, nous sentons près de nous les Mages, comme de sages compagnons de route. Leur exemple nous aide à lever les yeux vers l’étoile et à suivre les grands désirs de notre cœur. Ils nous enseignent à ne pas nous contenter d’une vie médiocre, du « petit cabotage », mais à nous laisser toujours fasciner par ce qui est bon, vrai, beau… par Dieu, que tout cela il est de façon toujours plus grande ! Et ils nous enseignent à ne pas nous laisser tromper par les apparences, par ce qui pour le monde est grand, sage, puissant. Il ne faut pas s’arrêter là. Il ne faut pas se contenter de l’apparence, de la façade. Il faut aller au-delà, vers Bethléem, là où, dans la simplicité d’une maison de périphérie, entre une maman et un papa pleins d’amour et de foi, resplendit le Soleil venu d’en-haut, le Roi de l’univers. À l’exemple des Mages, avec nos petites lumières, cherchons la Lumière." Source : Radio Vatican. |
« Jésus-Christ révélé aux Juifs et aux Gentils 1. Il y a peu de jours, nous avons célébré, comme il vous en souvient, la naissance de Celui qui est appelé le Jour. En ce moment nous célébrons le mystère de sa manifestation, alors qu’il s’est révélé aux Gentils avec un éclat ravissant. En ce jour, selon le texte même de l’Évangile, les Mages vinrent d’Orient, cherchant le Roi des Juifs qui venait de naître, et s’écriant : « Nous avons vu son étoile en Orient et nous sommes venus l’adorer » (Mt 2, 2). Pour annoncer Jésus-Christ aux bergers d’Israël, nous avons lu que des anges étaient descendus du ciel ; et pour amener les Mages des confins de l’Orient au berceau du Sauveur, une étoile parut jetant un vif éclat dans le ciel. Soit qu’il s’agisse des Juifs avertis par des anges, soit qu’il s’agisse des Gentils guidés par une étoile étincelante, il est toujours vrai de dire que « les cieux ont raconté la gloire de Dieu (Ps 18, 2) » ; et c’est par ces prémices de la foi des peuples à la nativité du Sauveur, « que notre pierre angulaire » s’est manifestée (Ep 2, 20). Ils ont cru, et bientôt ils ont prêché Jésus-Christ. Avertis par la voix des anges, les bergers ont cru ; les Mages aussi ont adoré, eux qui venaient de pays si éloignés. De son côté , Jésus-Christ, qui était venu « annoncer la paix à ceux qui étaient loin et à ceux qui étaient près (Ep 2, 17) reçut, » dans la paix chacun de ces peuples ; car « il est lui-même notre paix, ayant formé des uns et des autres l’unité (Ep 2, 14) », c’est-à-dire de tous les peuples dont il avait reçu les prémices au moment de sa naissance ; cette unité, cependant, ne commença à se réaliser qu’après le grand miracle de l’Ascension. Biens qu’il apporte aux uns et aux autres 2. Isaïe avait entrevu cette unification des peuples par Jésus-Christ, quand il s’écriait « Le bœuf connaît son possesseur, et l’âne l’étable de son maître (Is 1, 3) ». Le boeuf désigne ici les Israélites courbés sous le joug de la loi ; les Gentils sont désignés par l’âne, animal immonde, parce que l’impureté de l’idolâtrie séparait ces Gentils des Israélites adorateurs du vrai Dieu ; et cependant ces Gentils, comme les Juifs, devaient venir à l’étable, et après y avoir été purifiés par la foi de Jésus-Christ, participer à la table commune du corps de Jésus-Christ. C’est ainsi que le Seigneur, s’adressant à l’Église formée des deux peuples, disait : « Venez à moi, vous tous qui souffrez et êtes chargés de quelque fardeau, et je vous soulagerai. Prenez sur vous mon joug, et apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes. Car mon joug est doux et mon fardeau est léger (Mt 11, 28-30)». Comme s’il eût dit au boeuf : « Mon joug est doux », et à l’âne : « Mon fardeau est léger ». Aux Juifs courbés sous le joug écrasant de la loi, il disait « Mon joug est doux » ; aux Gentils plongés dans les voluptés naturelles et refusant le fardeau salutaire des préceptes, il disait : Pourquoi restez-vous rebelles ; pourquoi refusez-vous d’accepter le fardeau ? « Mon fardeau est léger ». Les Mages l’adorent, Hérode veut le faire mourir 3. Aux Mages qui, à leur arrivée, demandaient où était né le Christ, les Juifs firent connaître le lieu de sa naissance, et cependant restèrent immobiles. Dans tous les livres des Prophètes, les Juifs trouvent clairement désignés Jésus-Christ et son Église, et cependant ce n’est point par eux, mais par les Gentils, que Jésus-Christ est adoré. De son côté, l’impie Hérode, apprenant des Mages la naissance du Roi des Juifs, frémit aussitôt pour sa couronne, et se flattant, « malgré l’Ange du Grand Conseil (Is 9, 6) », de triompher de ses alarmes par l’habileté de ses desseins, prend deux moyens, à ses yeux infaillibles, de s’assurer la victoire : le mensonge et la cruauté. D’abord, il ment aux Mages quand il leur dit : « Allez donc, informez-vous avec soin de l’enfant, et quand vous l’aurez trouvé, empressez-vous de m’en instruire, afin que j’aille moi-même et que je l’adore (Mt 2, 8) » ; il feint ainsi de vouloir adorer Celui qu’il désirait tuer. Déçu dans ses desseins, il ordonna d’immoler, dans toute la Judée, les enfants qui pourraient avoir le même âge que Jésus-Christ. Horrible cruauté dictée par l’ambition, et qui fit couler inutilement des flots de sang innocent ! Massacre des Innocents 4. Vous le voyez, mes frères, Jésus-Christ est encore porté dans les bras de sa Mère, et déjà il multiplie les prodiges. Petit enfant, il triomphe d’un roi puissant ; sans armes, il se joue de la force armée ; enveloppé de langes, il dédaigne ce prince couvert de la pourpre ; couché dans une crèche, il se joue du tribunal d’un roi ; silencieux, il a ses hérauts ; caché, il trouve des témoins. Hérode, vous usez de cruauté, et parmi les persécuteurs du Christ, vous tenez le premier rang. Mais Celui « qui a le pouvoir de donner sa vie (Jn 10, 18) », n’a rien à craindre de votre colère. L’aiguillon de la crainte peut vous agiter, vous pouvez brûler des feux de la fureur ; mais, pour Jésus-Christ, le temps n’est point encore venu de mourir. Toutefois, s’il vous faut satisfaire votre affreuse cruauté, faites des martyrs de Jésus-Christ. Arrachez aux embrassements des nourrices ceux que vous n’arracherez pas aux embrassements des anges. Qu’ils quittent le sein maternel pour s’élever au-dessus des astres ; qu’ils échappent aux larmes de leurs mères pour se couvrir de la gloire des martyrs ; qu’ils quittent les bras de celles qui les portent, afin qu’ils parviennent à la couronne immortelle ; qu’ils soient témoins, eux qui ne peuvent encore parler ; qu’ils rendent témoignage, ceux qui n’ont pas encore l’usage de la parole, et que ceux qui, par leur âge, ne peuvent prononcer le nom de Jésus-Christ, commencent, par sa grâce, à confesser Jésus-Christ. Hérode, vous ne connaissez pas l’ordre des décrets divins, et voilà ce qui vous trouble. Jésus-Christ est venu sur la terre, non point pour s’emparer de votre trône, mais pour subir des humiliations de toute sorte ; non pas pour s’enivrer des flatteries des peuples et de leurs adulations, mais pour s’élever sur la croix que lui auront assignée les clameurs des Juifs ; non pas pour faire scintiller sur son front le diadème royal, mais pour être méprisé sous une couronne d’épines. Conclusion 5. Nous, mes frères, pour qui tout a été fait, pour qui le Très-Haut s’est humilié si profondément, pour qui un Dieu s’est fait homme, pour qui notre Créateur a été créé, pour qui notre pain a daigné avoir faim, et passant tant d’autres titres, nous pour qui notre vie a goûté les horreurs de la mort, vivons de telle sorte qu’au moins en quelque manière nous nous rendions dignes d’un si grand bienfait ; marchons sur les traces mortelles de l’humilité de Jésus-Christ, afin que nous recevions de lui la récompense éternelle. » Saint Augustin, Dix-neuvième Sermon : Sermon sur l’Épiphanie, in "Oeuvres complètes de Saint Augustin" Tome XI, "Sermons inédits, Sermons sur le propre du temps", Traduction M. Raulx, Bar-Le-Duc, L. Guérin et Cie Editeurs, 1868. Source : Abbaye Saint-Benoît. |
L’Épiphanie est la « manifestation » du Seigneur, cette solennité liée à la venue des Mages de l’Orient à Bethléem pour rendre hommage au Roi des juifs. En ce 6 janvier 2014, le Pape François y a accordé sa prière de l’Angélus, place Saint-Pierre. « Ce fut la première manifestation du Christ aux peuples », a commenté François, « un épisode que le Pape Benoît XVI a magnifiquement commenté dans son livre sur l’enfance de Jésus » a t-il rappelé. « L’Épiphanie met en avant l’ouverture universelle du Salut porté par Jésus », explique le Souverain Pontife. « Cette fête nous montre un double mouvement : d’un côté, le mouvement de Dieu vers le monde, vers l’humanité, de l’autre, le mouvement des hommes vers Dieu ». Le Pape fait ainsi référence aux « religions, à la recherche de la vérité, au cheminement des peuples vers la paix, la paix intérieure, la justice, la liberté ». La manifestation de l'amour de Dieu Ce mouvement est mû par une attraction réciproque : « du côté de Dieu, c’est son amour pour nous, précise le Saint-Père – nous sommes Ses enfants, Il nous aime, et veut nous libérer du mal, des maladies, de la mort, et nous emmener dans son Royaume. Et de notre côté il y a un amour, un désir : le bien nous attire, la vérité nous attire, la vie, la joie, la beauté nous attirent. Jésus est le point de rencontre de cette attraction réciproque et de ce double mouvement. » Mais l’initiative est celle de Dieu, ajoute le Pape François, « l’amour de Dieu vient avant le nôtre ». « Jésus est Dieu qui s’est fait homme, qui s’est incarné, qui est né pour nous. La nouvelle étoile qui est apparue aux Mages était le signe de la naissance du Christ. S’ils n’avaient pas vu l’étoile, ces hommes ne seraient pas partis. La lumière, la vérité, la beauté nous précédent. Dieu nous précède : cette grâce est apparue en Jésus. Il est l’Épiphanie, la manifestation de l’amour de Dieu. » L’Eglise est toute dans ce mouvement de Dieu vers le monde : sa joie est l’Evangile, c’est réfléchir la lumière du Christ. « L’Eglise, poursuit François, c’est le peuple de ceux qui ont expérimenté cette attraction et la portent en eux, dans le cœur et dans la vie. » Et le Pape de citer alors son exhortation apostolique Evangelii gaudium, en rappelant qu’il aimerait dire à ceux qui se sentent loin de Dieu et de l’Eglise, à ceux qui sont craintifs et indifférents, que le Seigneur les appelle aussi, avec respect et amour, à faire partie de Son peuple. Vœux de Noël aux Eglises d'Orient François a conclu l’Angélus en demandant à Dieu, pour toute l’Eglise, la « joie d’évangéliser ». « La Vierge Marie nous aide à être tous des disciples-missionnaires, de petites étoiles qui reflètent Sa lumière. Prions pour que les cœur s’ouvrent pour accueillir l’annonce. » Au terme de la prière, le Pape François a souhaité ses vœux cordiaux aux frères et sœurs des Eglises orientales qui célèbrent ce mardi la fête de Noël. « Que la paix dont Dieu a fait don à l’humanité avec la naissance de Jésus, Verbe incarné, renforce la foi en tous, l’espoir et la charité, et qu’il réconforte les communautés chrétiennes qui sont dans l’épreuve. » Enfin, avant de quitter la fenêtre des appartements pontificaux, le Souverain Pontife a rappelé que l’Épiphanie est aussi la journée missionnaire des enfants proposée par l’œuvre pontificale de l’enfance missionnaire. Les enfants, dans les paroisses, « sont protagonistes de gestes de solidarité vers leur semblables. Ainsi s’élargissent les horizons de leur fraternité. » Source : Radio Vatican. |
Choeur d'entrée : Liebster Immanuel, Herzog der Frommen, du, meiner Seele Heil, komm, komm nur bald! Du hast mir, höchster Schatz, mein Herz genommen, so ganz vor Liebe brennt und nach dir wallt. Nichts kann auf Erden mir liebers werden, als wenn ich meinen Jesum stets behalt. Bien-aimé Emmanuel, prince des croyants, ô toi salut de mon âme, viens, ne tarde-pas ! Trésor suprême, tu m’as pris mon cœur qui brûle tout entier d’amour et aspire à toi ! Rien ne saurait sur cette terre m’être plus cher que de conserver Jésus à jamais. Texte intégral et Traduction. |