« Je T'adore, Créateur et Seigneur, caché dans le Très Saint Sacrement. Je T'adore pour toutes les oeuvres de Tes mains dans lesquelles apparaissent tant de sagesse, de bonté et de miséricorde ; ô Seigneur, Tu as semé tant de beauté par toute la terre, et elle me parle de Ta beauté, bien qu'elle ne soit que Ton faible reflet, inconcevable Beauté. Quoique Tu Te sois caché et dissimulé et que Tu aies dissimulé Ta beauté, mon oeil illuminé par la foi T'atteint et mon âme reconnaît Son Créateur, son Bien suprême, et mon coeur entier sombre dans la prière de louange. Mon Créateur et mon Seigneur, Ta bonté m’a encouragé à Te parler - Ta miséricorde fait disparaître l’abîme qui existe entre nous, qui sépare le Créateur de Sa créature. Parler avec Toi, ô Seigneur, est le délice de mon cœur ; je trouve en Toi tout ce que mon cœur peut désirer. Là Ta lumière éclaire mon esprit et le rend capable de Te connaître toujours plus profondément. Là, sur mon cœur se déversent des torrents de grâces, là mon âme puise la vie éternelle. Ô mon Créateur et mon Seigneur, au-dessus de tous ces dons, Toi, Tu te donnes Toi-même à moi, et Tu T’unis étroitement avec Ta misérable créature. Ici nos cœurs se comprennent au delà des mots ; ici personne n’est capable d’interrompre notre conversation. Ce dont je parle avec Toi, ô Jésus, c’est notre secret, que les créatures ne connaîtront pas, et les anges n’ont pas l’audace de le demander. Ce sont de secrets pardons que seuls Jésus et moi savons – c’est le secret de Sa miséricorde qui enveloppe chaque âme en particulier. Pour cette inconcevable bonté, je T’adore, mon Créateur et mon Seigneur, de tout mon cœur et de toute mon âme. Et quoique mon adoration soit si pauvre et si petite, je suis cependant en paix, car je sais que Toi Tu sais qu’elle est sincère malgré son incapacité... » Ste Faustine Kowalska (fêtée ce jour), Petit Journal, 8.V.1938 (1692), Parole et Dialogue, Paris, 2002 (Deuxième édition). Le Petit Journal de Ste Faustine peut être consulté en ligne sur E.S.M.. NB : l'édition de Jules Hovine (Marquain, Belgique, 1985, pp. 591-592) traduit les écrits de Ste Faustine avec le vouvoiement : "Je Vous adore, Créateur et Seigneur, caché dans le Saint Sacrement. Je Vous adore pour toutes les oeuvres de Vos mains..." |
« Que Dieu bénisse l’Arménie, la Géorgie et l’Azerbaïdjan ». Ce mercredi 5 octobre, le Pape a consacré sa catéchèse à son récent voyage dans le Caucase, du 30 septembre au 2 octobre 2016. Il a rendu grâce au Seigneur pour ce déplacement et exprimé sa reconnaissance aux autorités civiles et religieuses de Géorgie et d’Azerbaïdjan. Deux pays où il souhaitait non seulement soutenir les communautés catholiques qui y vivent en minorité, mais aussi encourager les populations locales sur le chemin de la paix et de la fraternité. Compte rendu de Marie Duhamel à lire / écouter sur Radio Vatican. Texte intégral traduit en français à venir sur Zenit.org. Résumé : « Frères et sœurs, je remercie Dieu qui m’a permis de réaliser mon Voyage apostolique en Géorgie et en Azerbaïdjan. Dans ces deux pays l’Église catholique est appelée à être présente spécialement par le signe de la charité et de la promotion humaine, en communion avec les autres Églises et Communautés chrétiennes et en dialogue avec les autres communautés religieuses, dans la certitude que Dieu est Père de tous et que nous sommes tous frères et sœurs. En Géorgie, cette mission passe par la collaboration avec les frères orthodoxes qui sont la grande majorité de la population. La rencontre avec le Patriarche Élie II a été très émouvante, ainsi que la visite à la cathédrale patriarcale où se vénère la relique de la tunique du Christ, symbole de l’unité de l’Église. Avec la Communauté Assyro-Chaldéenne, nous avons prié pour la paix en Syrie, en Irak et dans tout le Moyen-Orient. En Azerbaïdjan où la majorité de la population est musulmane, nous avons vécu deux moments que la foi sait tenir dans une juste relation : l’Eucharistie avec la petite communauté catholique et la rencontre interreligieuse. La communion au Christ nous pousse en effet à chercher la rencontre et le dialogue avec tous ceux qui croient en Dieu, pour construire ensemble un monde plus juste et plus fraternel. » « Je suis heureux d’accueillir les pèlerins de langue française, venus de France, de Belgique et de Suisse. Je salue en particulier les prêtres de Nevers, avec leur Évêque Mgr Brac de la Perrière, les pèlerins de Rodez, avec Mgr Fonlupt, les « Marcheurs de l’Espérance », d’Avignon et Marseille, ainsi que les prêtres de Malines-Bruxelles et les fidèles des diocèses de Tournai et de Liège. Je vous confie à l’intercession de saint François d’Assise et de sainte Thérèse de Lisieux, afin que vous marchiez courageusement sur les chemins de la sainteté, dans la recherche d’une authentique fraternité entre tous. Que Dieu vous bénisse ! » Source : site internet du Vatican. |