Au fil des jours ... en 2010





05 octobre : Sainte Marie-Faustine Kowalska (1905-1938),
Sainte Flore (ou Fleur), et Saint Placide et ses compagnons, Martyrs

Nombreux sont les sites internet relatifs à Sainte Faustine, plus ou moins rigoureux... Le mieux pour connaître sa vie est de se rendre sur le site du Vatican
Voici également l'adresse du site de la Congrégation des Soeurs de Jésus Miséricordieux en France, très riche en documents écrits et iconographiques : ici

Nous fêtons également aujourd'hui Sainte Flore (ou Fleur), religieuse hospitalière de Saint-Jean (1300-1347), dont vous trouverez la vie relatée ici

Et au calendrier traditionnel, figurent Saint Placide et ses compagnons, Martyrs (518-542) & Sainte Galla, veuve (Vème siècle).
Biographie détaillée de Saint Placide ici



Acte d'offrande de Sainte Faustine

« En présence du ciel et de la terre, en présence de tous les choeurs angéliques, en présence de la Très Sainte Vierge Marie, en présence de toutes les Puissances célestes, je déclare au Dieu Unique en la Trinité, qu'aujourd'hui, en union avec Jésus-Christ, Sauveur des âmes, je m'offre volontairement comme offrande pour la conversion des pécheurs et, en particulier, pour ces âmes qui ont perdi espoir en la miséricorde divine. Cette offrande consiste à accepter avec une entière soumission à la volonté divine toutes les souffrances, et les peurs, et les frayeurs dont les pécheurs sont remplis, et en échange, je leur donne toutes les consolations que j'ai dans mon âme, qui découlent de mon intimité avec Dieu. En un mot, j'offre tout pour eux : les saintes messes, les saintes Communions, les pénitences et les mortifications, les prières. Je n'ai pas peur des coups – des coups de la justice divine – car je suis unie à Jésus. Ô mon Dieu, je désire, de cette manière, faire réparation pour les âmes qui ne croient pas à Ta bonté. J'ai confiance contre tout espoir en l'océan de Ta miséricorde. Mon Seigneur et mon Dieu, ma part – ma part pour l'éternité – je fais cet acte d'offrande en comptant non pas sur mes forces, mais sur la puissance qui découle des mérites de Jésus-Christ. Je vais répéter chaque jour cet acte d'offrande, en récitant la prière suivante que toi-même, Jésus, m'as apprise. Ô Sang et Eau, qui avez jailli du Cœur de Jésus, comme Source de Miséricorde pour nous, j'ai confiance en vous !

Sœur Faustine du Très Saint-Sacrement
Jeudi Saint, pendant la sainte messe,
29.III.1934. »
Sainte Faustine, Petit Journal (309), Parole et Dialogue, Paris, 2002.




« Je désire me transformer tout entière en Ta miséricorde et être ainsi un vivant reflet de Toi, ô Seigneur ; que le plus grand des attributs divins, Ton insondable miséricorde, passe par mon âme et mon cœur sur le prochain.
Aide-moi, Seigneur, pour que mes yeux soient miséricordieux, pour que je ne soupçonne jamais ni ne juge d'après les apparences extérieures, mais que je discerne la beauté dans l'âme de mon prochain et que je lui vienne en aide.
Aide-moi, Seigneur, pour que mon oreille soit miséricordieuse, afin que je me penche sur les besoins de mon prochain et ne reste pas indifférente à ses douleurs ni à ses plaintes.
Aide-moi, Seigneur, pour que ma langue soit miséricordieuse, afin que je ne dise jamais de mal de mon prochain, mais que j'aie pour chacun un mot de consolation et de pardon.
Aide-moi, Seigneur, pour que mes mains soient miséricordieuses et remplies de bonnes actions, afin que je sache faire du bien à mon prochain et prendre sur moi les tâches les plus lourdes et les plus déplaisantes.
Aide-moi, Seigneur, pour que mes pieds soient miséricordieux, pour me hâter au secours de mon prochain, en dominant ma propre fatigue et ma lassitude. Mon véritable repos est de rendre service à mon prochain.
Aide-moi, Seigneur, pour que mon cœur soit miséricordieux, afin que ressente toutes les souffrances de mon prochain. Je ne refuserai mon cœur à personne. Je fréquenterai sincèrement même ceux qui, je le sais, vont abuser de ma bonté, et moi, je m'enfermerai dans le Cœur très miséricordieux de Jésus. Je tairai mes propres souffrances. Que Ta miséricorde repose en moi, ô mon Seigneur.
C'est Toi qui m'ordonnes de m'exercer aux trois degrés de la miséricorde ; le premier : l'acte miséricordieux - quel qu'il soit ; le second : la parole miséricordieuse - si je ne puis aider par l'action, j'aiderai par la parole ; le troisième - c'est la prière. Si je ne peux témoigner la miséricorde ni par l'action, ni par la parole, je le pourrai toujours par la prière. J'envoie ma prière même là où je ne puis aller physiquement.
O mon Jésus, transforme-moi en Toi, car Tu peux tout. » (Exercice général, année 1937)

Sainte Faustine, Petit Journal (163), Parole et Dialogue, Paris, 2002.







« Le caractère distinctif de l'esprit de Jésus, c'est l'amour dans la simplicité.
La simplicité est une vertu rare dérivant de l'humilité. Elle est la vérité. L'enfant est simple, l'enfant est vrai.
Hélas, nous sommes en général si peu simples, soit entraînement du mauvais exemple, soit mauvaise éducation peut-être, ou nature peu loyale, le fait est que nous sommes souvent si compliqués, si plein de calculs et de raisonnements, que nous devenons un véritable problème de vie intime et même de vie extérieure et sociale. Evidemment, Dieu n'y est pas, dans ce dédale ; lui, la simplicité même, ne peut pas habiter le labyrinthe d'un tel coeur.
C'est lui qui l'affirma : "Si vous ne devenez pas comme de petits enfants, vous n'entrerez pas dans le Royaume des Cieux" (Mt 18,3), et encore : "Celui qui sera le plus petit sera le plus grand dans le Royaume des Cieux ; si ton regard est simple, tu seras illuminé tout entier".
La simplicité est la beauté et la splendeur de l'humilité.
Soyez simples avec Dieu, puisque vous êtes les enfants de Dieu... simples comme Dieu. Allez à lui avec l'audace des tout-petits, tout droit, "comme un boulet de canon" disait le saint Curé d'Ars. Oh ! comme Notre-Seigneur aime cela.
Aller ainsi à Jésus, c'est le voir, le connaître tel qu'il est, c'est ravir son Coeur.
[...]
C'est si simple, si simple de parler au Bon Dieu. Quelle différence entre le langage protocolaire des cours et le langage divin !
Il ne faut pas se mettre près de lui en souci de ceci, de cela... laissez-le faire, demandez d'aimer, demandez-lui le don de le faire aimer. C'est tout. »

Père Mateo Crawley-Boevey (1875-1960), Jésus, Roi d'Amour, Direction générale de l'Intronisation, Braine-le-Comte, 1928 (réédité par Téqui en 2008).




Méditation du soir...

« Ayons confiance ! L'amour confiant est la plus grande force de la vie de sainteté. »
Père Mateo Crawley-Boevey, Vers le Roi d'Amour, Oeuvre de Propagande du Sacré-Coeur, Lyon, 1920.




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