Au fil des jours ... en 2016





Lundi 5 septembre 2016

St Laurent Justinien, évêque

Gentile Bellini (1429-1507), Saint Laurent Justinien

Gentile Bellini (1429-1507), Saint Laurent Justinien
(Crédit photo)



10h00, place Saint-Pierre : Messe d'action de grâces pour la canonisation de Mère Teresa


Les pèlerins étaient de retour sur la place Saint-Pierre ce lundi matin pour célébrer Sainte Mère Teresa. Le 5 septembre, jour anniversaire de sa mort, est aussi le jour de la Fête liturgique de la missionnaire de Calcutta, canonisée ce dimanche 4 septembre par le Pape François. Au lendemain de ce grand événement ecclésial, c’est le Cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d’Etat du Saint Siège, qui célébrait une Messe d’action de grâce, présentant Ste Mère Teresa comme « le miroir de l’amour de Dieu ».

Mère Teresa était un merveilleux exemple de service aux autres, en particulier envers les populations les plus pauvres et les personnes abandonnées. Une pauvreté que le Cardinal Parolin a élargi en englobant des catégories de populations qui au premier abord ne sont pas dans une situation de nécessité, mais qui éprouvent un « vide intérieur ».

Mère Teresa savait, souligne le Cardinal, que « l’une des formes les plus atroces de la pauvreté est de se savoir mal aimé, non désiré ou méprisé ». Et cette forme de pauvreté peut atteindre tout le monde, lorsque par exemple les liens familiaux ou affectifs viennent à se briser, et qu’il faut alors faire face à la dureté de la solitude, et au sentiment grandissant de sa propre inutilité.

A ceux qui se sentent abandonnés, Mère Teresa a apporté son amour. « Aimer peut faire mal, disait la sainte de Calcutta, Jésus a été crucifié pour avoir aimé ». Et c’est cette image qu’elle reprenait lorsqu’elle s’adressait aux donateurs, elle ne se limitait pas à leur demander de donner le superflu, mais de donner jusqu’à ce qu’ils aient mal.

Source : Radio Vatican (JCP-MA).

Texte intégral de l'homélie du Cardinal Parolin traduite en français sur Zenit.org.



Total abandon en la volonté divine

« Saint François de Sales expose trois lois de la vie spirituelle : la première est de faire tout pour Dieu et rien pour soi ; la seconde de ne jamais rien rabattre de son exactitude à tous ses devoirs au milieu des maux de cette vie ; la troisième de bénir Dieu dans l'adversité comme dans la prospérité. Le saint évêque recommande ensuite de s'abandonner entièrement à Dieu : « Les saints qui sont au ciel ont une telle union avec la volonté de Dieu, que, s'il y avait un peu plus du bon plaisir de Dieu à ce qu'ils allassent en enfer, ils quitteraient à l'instant le paradis pour y aller. Nous devons de même en toute occasion nous laisser conduire à la volonté de Dieu, sans nous préoccuper des conséquences nuisibles ou favorables qui en découleront, assurés que nous sommes, que rien ne saurait nous être envoyés de ce coeur paternel, dont il ne nous fasse tirer profit, si nous avons confiance en lui ». »

Mgr Paul Guérin (1830-1908), Vie de Saint François de Sales, in "Les Petits Bollandistes. Vie des Saints", Tome XIV, Paris, Bloud et Barral, 1886. (pp.532-533) Citation relevée par le Bx Charles de Foucauld en 1897 (Notes détachées 76, in "Voyageur dans la nuit", nouvelle cité, Paris, 1979).






Domenico Cimarosa (1749-1801) : Concerto pour hautbois en ut mineur - II. Allegro
Francesco Manfrin, hautbois



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