Prions pour les âmes faibles qui sont sur le point de se laisser entraîner au mal. Jésus et le père affligé, le priant de guérir son enfant. Le Cœur de Jésus ne peut résister aux larmes, à celles surtout qu’on verse pour les autres… - « Va, dit-il à ce père aimant, ton fils est guéri. » Ah ! qui donc n’a autour de soi des âmes dont l’état est bien autrement dangereux que celui de ce jeune enfant ?... pour les guérir, allez à Jésus ; priez, pleurez et attendez… Mon Dieu, faites-moi bientôt, pour ceux que j’aime et que je veux saints, faites-moi bientôt entendre cette parole : « Console-toi, ils vivent tous pour le Ciel ! » Je me mortifierai aujourd’hui en ne disant aucune parole méchante. |
La dévotion au Sacré-Coeur de Jésus Exposition sur l'histoire de cette dévotion |
« Etre patient envers soi-même est une grâce dont on ne peut assez apprécier les fruits. C'est le plus court chemin qui mène à l'amélioration, c'est le moyen le plus prompt de former en nous un esprit intérieur, après ces transformations immédiates que la main de Dieu opère tout d'un coup dans les âmes. La patience envers nous-mêmes nous porte à nous montrer doux et indulgents envers les autres, et nous détourne de l'esprit de critique, en nous rappelant sans cesse le souvenir de nos imperfections. Elle ravive en nous le sentiment de la complète dépendance où nous sommes par rapport à Dieu et à la grâce, et produit en même temps une grande sérénité et une parfaite égalité d'humeur, parce qu'elle est un effort, mais aussi un effort tranquille et soutenu. Elle est la source constante de mille actes de la plus véritable humilité. En un mot, à l'aide de cette vertu, nous exerçons sur nous-mêmes une action qui semble venir du dehors, comme si nous n'étions plus nous-mêmes, mais les maîtres ou les anges gardiens de nous-mêmes. Et quand on a obtenu de pareils résultats dans la vie extérieure comme dans la vie intérieure, que reste-t-il pour arriver à la perfection ?... » R.P. Frédéric-William Faber (1814-1863), Progrès de l'âme dans la vie spirituelle (ch. IX), Trad. M. F. de Bernhardt, Paris, Pierre Téqui, 1928 (Nouvelle édition). |
I. Prelude : https://www.youtube.com/watch?v=1Wa35V6gVeA II. Allemande : https://www.youtube.com/watch?v=MhwTW1Hg8wQ III. Courante : https://www.youtube.com/watch?v=PiRksCyEYf8 V. Bourrée : https://www.youtube.com/watch?v=pjrQ2-Yio7Q |