« Le Saint Sacrement opère souvent dans l'âme sans qu'on s'en aperçoive, comme le remarque saint Laurent Justinien ; et le grand docteur saint Bonaventure dit aussi : "Quand même vous vous sentiriez tiède et sans dévotion, il ne faut cependant pas vous éloigner de la sainte Table ; car, plus vous êtes malade, plus vous avez besoin du médecin (de Perfect. Relig. C. XXI)". Un saint prêtre, supérieur de séminaire, me le disait également un jour : "J'ai moins peur de la négligence dans la Communion, que de la négligence de la Communion ; la maladie vaut encore mieux que la mort." L'Eucharistie est le foyer de l'amour de Dieu ; plus vous sentez en vous de froideur, plus vous devez vous tenir près du divin foyer. [...] ... Vos peines ne viendraient-elles pas d'un rétrécissement de coeur et d'une piété trop personnelle ? Dans vos communions et en général dans vos prières, pensez plus aux autres qu'à vous-même. La charité vous portera bonheur. Votre coeur s'élargira lorsque vous vous préoccuperez davantage du salut de vos frères, de la conversion des mauvais, des intérêts de la foi. Vous trouverez, en priant pour les autres, des sentiments et une attention que vous n'avez pas lorsque vous ne pensez qu'à vous-même. Il faut remarquer enfin que ces dégoûts sont presque toujours une tentation. Le diable, ne pouvant vous attaquer de front, se venge en vous harcelant, en vous taquinant. Soyez plus fin que lui ; il veut vous décourager et vous impatienter ; tenez ferme, le temps des consolations viendra bientôt. » Mgr de Ségur, La Très Sainte Communion, Paris, Tolra et M. Simonet, Editeurs, 1906 (148e édition - Imprimatur 1862). |
45ème journée mondiale des communications sociales Message de Benoît XVI : "Vérité, annonce et authenticité de vie à l’ère du numérique" |
« Si nous nous demandons quelle est la qualité la plus importante de la liturgie, nous répondrons, sans nul doute, le sens du sacré, c'est-à-dire du divin : la liturgie se doit d'exprimer la transcendance de Dieu. » Un moine bénédictin, Découvrir la messe, Editions Sainte-Madeleine, Le Barroux, 1996. |