Au fil des jours ... en 2016





Jeudi 5 mai 2016

Ascension de Notre Seigneur

Gebhard Fugel (1863-1939), Ascension du Christ

Gebhard Fugel (1863-1939), Ascension du Christ (Christi Himmelfahrt, v.1893)
Paroisse St Jean-Baptiste, Obereschach, Ravensburg, Allemagne

(Crédit photo)




Introit Viri Galilæi pour l'Ascension du Seigneur
Schola de la Vienna Hofburgkapelle

Ant. ad Introitum. Act. 1, 11.
Viri Galilæi, quid admirámini aspiciéntes in cælum ? allelúia : quemádmodum vidístis eum ascendéntem in cælum, ita véniet, allelúia, allelúia, allelúia.
Hommes de Galilée, pourquoi vous étonnez-vous en regardant le ciel ? Alléluia. De la même manière que vous l’avez vu monter au ciel, il reviendra, alléluia, alléluia, alléluia.

Ps. 46, 2.
Omnes gentes, pláudite mánibus : iubiláte Deo in voce exsultatiónis.
Nations, frappez toutes des mains ; célébrez Dieu par des cris d’allégresse.

V/. Glória Patri.

Commentaire spirituel et musical par un moine.



18h00, Basilique vaticane : Veillée de prière pour « essuyer les larmes »
présidée par le Pape François

Pendant cette veillée de prière, le reliquaire de Notre-Dame des larmes de Syracuse a été exposé à la vénération des fidèles. Il est lié au phénomène prodigieux qui est arrivé entre le 29 août et 1er septembre 1953, quand un bas-relief de plâtre peint, représentant le Cœur immaculé de la Vierge Marie à la tête du lit des jeunes époux Lannuso, a laissé couler des larmes. Le reliquaire contient quelques-unes des larmes jaillies miraculeusement de l'image de la Vierge, signe de l'amour maternel.

Notre-Dame des larmes de Syracuse

Livret de la célébration


Dans son homélie, le Pape François a souligné la transformation qu’opère l’amour du Christ dans la vie des baptisés : « La force de l’amour transforme la souffrance dans la certitude de la victoire du Christ, et la nôtre avec lui, et dans l’espérance que nous serons un jour de nouveau ensemble et nous contemplerons pour toujours le visage de la Sainte Trinité, source éternelle de la vie et de l’amour. »

Il a invité à se confier à la prière de la Vierge Marie : « Près de toute croix il y a toujours la Mère de Jésus. De son manteau elle essuie nos larmes. De sa main elle nous fait relever et nous accompagne sur le chemin de l’espérance. »

Texte intégral de l'homélie traduite en français sur notre blog.



L'Ascension de Notre-Seigneur

« « Portes, élevez vos linteaux, élevez-vous, portes antiques, que le Roi de gloire fasse son entrée. Quel est ce Roi de gloire ? C'est le Dieu fort et puissant, Dieu puissant dans les combats, Dieu des armées, voilà le Roi de gloire. » Sous ces traits la liturgie d'aujourd'hui décrit l'entrée triomphale de Notre Rédempteur dans le Ciel.

L'Ascension est le suprême argument, la preuve irréfutable de la divinité du Christ. Devant elle tombe toute objection. C'est pourquoi nous nous faisons une joie particulière de proclamer en ce jour ce que chante le Credo : « Il est ressuscité le troisième jour selon les Ecritures. Il est monté au Ciel et est assis à la droite du Père, d'où Il viendra de nouveau dans sa gloire juger les vivants et les morts, et son règne n'aura pas de fin. » L'Ascension nous montre et nous prouve, que Jésus est vraiment Dieu de Dieu, Lumière de Lumière, vrai Dieu de vrai Dieu ; qu'Il n'a pas été créé, mais engendré, consubstantiel au Père, et que par Lui tout a été fait. [...] Le Christ est Dieu, vrai Roi de gloire. A Lui gloire et honneur de la part de toute créature, qui lui doit l'existence et le bonheur.

L'Ascension du Christ, si merveilleuse et si pleine de gloire, est l'accomplissement fidèle des mystérieuses paroles que nous répète la liturgie du Jeudi saint et des jours suivants : « Le Christ s'est humilié Lui-même se faisant obéissant jusqu'à la mort, et à la mort de la croix. C'est pourquoi Dieu l'a exalté et Lui a donné un nom, qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au Nom de Jésus tout genou fléchisse, dans le ciel, sur la terre et dans les enfers et que toute langue confesse que le Seigneur Jésus-Christ est dans la gloire de Dieu le Père. » Il est le Maître du monde, tout spécialement du monde nouvellement créé par ses humiliations et toutes ses souffrances. Il a choisi le mont des Oliviers comme point de départ de sa montée au Ciel, pour bien montrer au monde que la souffrance et la mort étaient le prélude nécessaire de son entrée dans la gloire.

[...] Chaque jour Il redescend sur nos autels, renouvelle sa mort et son ascension au saint sacrifice de la messe...

« C'est pourquoi, Seigneur, nous, vos serviteurs et avec nous tout votre peuple saint, nous souvenant de la bienheureuse passion de ce même Christ, votre Fils, Notre-Seigneur, de sa résurrection du tombeau, et de sa glorieuse ascension dans les cieux, nous offrons à Votre Majesté suprême, de vos propres dons et bienfaits, l'Hostie pure, l'Hostie sainte, l'Hostie sans tache, le Pain sacré de la vie éternelle, et le Calice de l'éternel salut. » »

Les Bénédictins de l'Abbaye de Notre-Dame d'Einsiedeln, Toute l'année avec le Christ (La glorieuse Ascension), Traduction des Bénédictins de l'Abbaye Ste-Marie de la Pierre-Qui-Vire, Comptoir Français du Livre, Paris / Bruxelles, 1936.

Ascension de Notre-Seigneur





Gottfried August Homilius (1714-1785) : Cantate pour la fête de l'Ascension
Dresdner Kreuzchor & Barockorchester - Dir. Roderich Kreile



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