« La plus infinie louange à l’Immaculée exigerait pour être dignement exprimée un coeur plus limpide que le mien, une plume plus habile et expérimentée que la mienne. Et c’est pourtant d’Elle que je veux parler, quand bien même mes faibles balbutiements seront indignes d’Elle. Mais certaine néanmoins qu’Elle les agréera et les accueillera dans son Coeur de Maman, parce que vous êtes toute bonne, ô Marie, et parce que je vous aime et que vous êtes ma Mère. Arrière donc les grands mots, les belles phrases, les livres savants ! Moi, toute seule dans mon coeur d’enfant, je veux me recueillir pour contempler, non une image, mais la plus vivante et la plus splendide réalité qui, descendue du Ciel, s’est accomplie dans le cadre mystérieusement grand et pauvre de la Palestine. Cette réalité, c’est toute la genèse extérieure de l’Esprit Saint. » Marthe Robin (1902-1981), in Prends ma vie, Seigneur du P. Peyret, Desclée De Brouwer, Paris, 1985. |
La Sainte Vierge s’appelle Elle-même la servante du Seigneur ; Elle le reconnaît ainsi pour son Maître, et le plus grand éloge que l’on puisse faire des saints, c’est-à-dire qu’ils sont, eux aussi, les serviteurs de Dieu. Comprenez bien le sens de ce mot : le serviteur ne s’appartient pas ; son temps, son travail, ses efforts, tout est à son maître ; s’il est fidèle et dévoué, il prend tant à cœur les intérêts de celui qu’il sert qu’il les défend comme les siens propres. Nous appartenons à Dieu qui nous a créés, qui nous a rachetés par le sang de son Fils. Nous sommes sur la terre pour le servir, c’est-à-dire pour obéir aux commandements qu’Il nous a donnés, travailler à sa gloire, au salut de nos frères et au nôtre. Hélas ! combien d’hommes ont répété au fond de leur cœur et par leurs actions l’épouvantable parole de Satan : « Non serviam, je ne servirai pas », et couru ainsi à leur propre damnation ! Pour nous, imitons Marie, estimons-nous heureux de servir un Dieu bon. Dans l’observance de ses lois, nous trouverons la paix ici-bas et après notre mort le bonheur qui en est la récompense. Exemple. – Saint Vincent de Paul marchait toujours en la présence de Dieu son Seigneur et son Maître. Sur le point d’entreprendre quelque travail, il répétait après l’Apôtre : Seigneur, que voulez-vous que je fasse ? et il s’appliquait avec le plus grand soin à discerner les mouvements de la nature des inspirations de la grâce afin de découvrir quelle était la volonté de Dieu sur lui pour l’accomplir ; aussi disait-il que la parfaite conformité à la volonté du Seigneur est le meilleur moyen de triompher de toute espèce de tentation, de se purifier de ses différentes imperfections et de conserver la paix du cœur. Prière. – Faites-moi comprendre, ô Vierge Marie, combien je suis heureux d’avoir été appelé au service du Roi des rois, du Seigneur des seigneurs, et quelle gloire c’est pour moi, pauvre créature, de lui appartenir et de pouvoir aspirer au bonheur d’habiter dans la maison de mon Maître, pendant les siècles des siècles. Ainsi soit-il. Résolution. – Je me ferai gloire d’être au service de Dieu. Mère du Créateur, priez pour nous. "Mois de Marie pour tous", par M.A.G. Approbation + Flavien, Evêque de Bayeux et Lisieux, le 13 octobre 1874. Imprimatur Brugis, 23a Februarii 1932. Jos. Van der Meersch vic. gen. |
S'adressant aux ambassadeurs d'Éthiopie, de Malaisie, d'Irlande, de Fidji et d'Arménie, le Saint Père a déclaré : « Pour renforcer l’assise humaine de la réalité socio-politique, il faut être attentif à une autre sorte de misère : celle de la perte de référence à des valeurs spirituelles, à Dieu. Ce vide rend plus difficile le discernement du bien et du mal ainsi que le dépassement des intérêts personnels en vue du bien commun. Il rend aisé l’adhésion à des courants d’idées à la mode, en évitant l’effort nécessaire de réflexion et de critique. Et bien des jeunes en quête d’idéal, se tournent vers des paradis artificiels qui les détruisent. Addictions, consumérisme et matérialisme, bien-être ne comblent pas le cœur de l’homme fait pour l’infini. Car la plus grande pauvreté est le manque d’amour. Dans la détresse, la compassion et l’écoute désintéressée sont un réconfort. Même dépourvu de grandes ressources matérielles, il est possible d’être heureux. Vivre simplement en harmonie avec ce à quoi l’on croit, doit demeurer possible, et le devenir toujours plus. J’encourage tous les efforts entrepris, particulièrement auprès des familles [...] Les États ont le devoir de valoriser leur patrimoine culturel et religieux qui contribue au rayonnement d’une nation, et d’en faciliter l’accès à tous, car en se familiarisant avec l’histoire, chacun est amené à découvrir les racines de sa propre existence. » Texte intégral sur le site internet du Vatican |