« Tout ce qu'il y a de bon en nous vient de Dieu, la justice exige que nous le reconnaissions. Mais c'est surtout le bien surnaturel que sa grâce a opéré en nous, dont il nous importe de lui offrir l'hommage. Nous avouons par là qu'il en est le seul auteur, que de nous-mêmes nous étions aussi impuissants à le produire que nous le serons à le conserver. Cet acte d'humilité n'est pas seulement un tribut rigoureusement dû à ses droits de Maître suprême ; il appellera sur notre âme sa douce sollicitude à mûrir les fruits dont il a déposé en elle le germe et à les préserver de se corrompre. Mais pour que ces bons sentiments soient dignes d'être agréés de Dieu, il faut les lui offrir par Jésus-Christ. Nous l'avons dit, le Sauveur est la voie unique qui conduise au Père, et ses mérites, le seul moyen d'être agréable à Dieu. Jetons nos sentiments, comme une goutte d'eau légère et impure, dans cet océan infini de perfections, et nous participerons à ses mérites. » Le guide de l'âme dans les voies de l'oraison par un Religieux de la Société de Marie, Perisse Frères, Lyon - Paris, 1869. |
« Souvenez-vous, ô Notre-Dame du Sacré-Coeur, de l'ineffable pouvoir que votre divin Fils vous a donné sur son Coeur adorable. Pleins de confiance en vos mérites, nous venons implorer votre protection. O céleste Trésorière du Coeur de Jésus, de ce Coeur qui est la source intarissable de toutes les grâces, et que vous pouvez ouvrir à votre gré pour répandre sur les hommes tous les trésors d'amour et de miséricorde, de lumière et de salut qu'il renferme, accordez-nous, nous vous en conjurons, les faveurs que nous sollicitons... Non, nous ne pouvons essuyer de refus ; et, puisque vous êtes notre Mère, ô Notre-Dame du Sacré-Coeur, accueillez favorablement nos prières, et daignez les exaucer. Ainsi soit-il ! Notre-Dame du Sacré-Coeur, priez pour nous ! (Trois fois) » Souvenez-vous à Notre-Dame du Sacré-Coeur (Issoudun). |