« O Coeur très charitable de ma Reine, dont la charité n'a point de bornes, qu'à votre imitation mon coeur soit rempli d'une charité sans limites : qu'elle soit catholique, c'est-à-dire universelle ; qu'elle s'étende d'une extrémité du monde à l'autre ; qu'elle me fasse aimer tout ce que Dieu aime et en la manière qu'Il l'aime, et que je ne haïsse rien que ce qu'Il hait, c'est-à-dire le péché. O Coeur tout aimable de ma très honorée Mère que le divin amour a dilaté presque jusqu'à l'infini, que par votre entremise ce même amour prenne une pleine et absolue possession de mon coeur ; qu'il le dilate de telle sorte que je coure avec allégresse dans la voie des commandements de mon Dieu ; qu'il me le fasse aimer fortement, purement et uniquement, en tout lieu, en tout temps, en toutes choses et par-dessus toutes choses et si ardemment que je sois disposé à tout faire, à tout souffrir, à tout quitter pour son amour et à lui donner et sacrifier toutes choses afin que je lui puisse dire avec vérité : Paratum cor meum, Deus cordis mei, paratum cor meum (Ps 56) ! Mon coeur est prêt, ô Dieu de mon coeur, mon coeur est prêt à tout, sans réserve et sans exception, pour votre seule gloire et pour votre très pur amour. » Saint Jean Eudes, Le Coeur admirable de la très sacrée Mère de Dieu (Tome I chap. VI), Paris, chez L.D. Delossy, 1834. |
« Vouloir aimer Dieu, c'est l'aimer. Cette vérité console les âmes qu'attriste leur impuissance à aimer Dieu comme elles le voudraient. » Sainte Marguerite-Marie (1648-1690). |