Rappel - Thème des méditations de cette première semaine de l'Avent : la douceur Noubliez pas que vous pouvez vous inscrire sur notre blog, si vous souhaitez recevoir ces méditations quotidiennement dans votre boîte mail. |
« Qu'elle est donc bien précieuse à vos yeux, Seigneur, cette vertu de douceur, puisque vous nous la recommandez si instamment et que vous nous la rappelez tout particulièrement par cette parole : Apprenez de moi que je suis doux et humble de coeur ; puisque, pour nous la faire aimer, vous avez voulu qu'elle resplendisse d'un si vif éclat dans votre sainte humanité ? Vous aviez, ô Jésus ! combien elle serait capable de captiver le coeur de l'homme ; aussi, en venant sur la terre, dédaignant la grandeur, la force et la puissance, vous avez préféré être revêtu de cette incomparable douceur ! L'Esprit-Saint avait déjà, par les prophètes, révélé cette grâce admirable qui serait répandue sur tous vos traits, et, pendant votre vie mortelle, vous n'avez cessé d'attirer les enfants des hommes par la suave onction de vos paroles et l'ineffable charité de vos actions ; vous n'avez point brisé le roseau cassé, ni éteint la mèche qui fumait encore (Is XLII, 1-3). Aux mépris, aux injures et aux fureurs de vos ennemis vous n'avez opposé que la mansuétude et la bonté ; car vous n'êtes point venu, Seigneur, pour nous apprendre à opérer des prodiges, à dominer les éléments, à calmer les tempêtes, à guérir les malades, à ressusciter les morts, mais pour nous enseigner par vos exemples la divine vertu de charité. Ô Douceur qui nous êtes apparue (Ti III, 4), apprenez-nous à vous imiter, apprenez-nous à posséder nos âmes par la patience (Lc XXI, 19). Faites-nous comprendre que c'est le propre d'un coeur grand et généreux de n'avoir ni aigreur ni emportement, et de n'user jamais de paroles injurieuses ou piquantes ; rendez-nous doux et humbles, afin que votre esprit repose sur nous, et que notre prière vous soit agréable (Judith IX) ; afin que nous goûtions ici-bas la paix de vos enfants, et que nous entrions un jour dans la terre promise où coulent le lait et le miel (Ex III, 8), où abonde toute douceur et où toute joie est parfaite. Oui, donnez-nous, Seigneur, d'entrer dans cette terre des vivants (Ps LXIV, 9), dans ce riche héritage, dans ce glorieux empire, qui doit être le partage de ceux qui auront été fidèles à suivre vos divins enseignements. » A.M.D.G., Les Enseignements de la divine sagesse dans l'Evangile et les saintes Ecritures, faisant suite à Allons au Ciel, Imprimerie de Saint-Augustin, Lille-Bruges, 1881. |