« Souvent, constatant nos chutes et nos misères, nous sommes si effrayés et si affreusement honteux de nous-mêmes, que nous savons à peine où nous mettre. Mais notre douce Mère [Jésus] ne veut pas que nous prenions la fuite : pour elle, il n'y aurait rien de pire ! En revanche, elle veut que nous fassions alors comme le petit enfant : quand il a du chagrin ou de la frayeur, il court en hâte vers sa mère pour qu'elle le secoure au plus vite. Ainsi Jésus veut-il que nous fassions comme un tendre enfant, en disant : "Ma bonne mère ! Ma mère pleine de miséricorde ! Ma mère très chère ! Pitié pour moi ! Je suis tout sale et je ne vous ressemble plus ! Je ne puis être guéri sans votre aide et votre grâce !" ... les douces mains pleines de grâces de notre mère sont prêtes à nous soigner. En tout cela, son office est celui d'une aimable nourrice, qui n'a rien d'autre à faire ni à penser que de sauver son enfant. » Sainte Julienne de Norwich (v.1343-1413), Révélations de l'Amour divin, chap. 61, Alfred Mame et Fils, Tours, 1925. |
« Il faut faire de chaque jour un abrégé de la vie entière, en la remplissant de prière, de travail et de charité. » Elisabeth Leseur (1866-1914). |