« Il est une dévotion qui résume toutes les autres. C'est la dévotion au Coeur adorable de Notre-Seigneur... L'amour divin est l'objet même de cette dévotion avec le coeur de chair qui en est le foyer. Le symbole ou l'image du Sacré-Coeur est le moyen propre à nous rappeler cet amour infini, qui s'est manifesté surtout par les grands mystères de l'Incarnation, de la Rédemption et de l'Eucharistie. La pratique de cette salutaire dévotion résume tout ce qu'il y a de plus affectueux et de plus généreux dans notre sainte religion ; c'est l'amour reconnaissant et fidèle envers Notre-Seigneur, c'est la compassion et la réparation pour les offenses qu'il reçoit, c'est le zèle pour sa gloire, c'est l'abandon sans réserve à sa divine volonté. [...] Le Sacré-Coeur conduit l'Eglise à un triomphe plus grand que celui qui a couronné les périodes vouées à d'autres grandes dévotions. Il me semble que l'Eglise elle-même partage cette confiance, qui se manifeste par les efforts constants qu'elle fait pour répondre aux désirs du Sacré-Coeur de Jésus... L'Eglise fera plus encore. Il ne nous appartient pas de prévoir ce qu'elle fera, mais elle tirera les dernières conséquences de cette parole si connue de Pie IX : « L'Eglise et la société n'ont d'espérance que dans le Coeur de Jésus ; c'est lui qui guérira tous nos maux. Prêchez partout la dévotion au Sacré-Cœur ; elle doit être le salut du monde. » (1) » 1. Au P. Jules Chevalier, septembre 1860. Cf. Histoire de cette dévotion de 1850 à 1870. Vénérable Léon Dehon (1843-1925), in P. Ch. Kanters "Le T.R.P. Léon Dehon fondateur de la Congrégation des Prêtres du Coeur de Jésus", Esquisse biographique, 2e édition, Noviciat du Sacré-Coeur, Brugelette, 1932. |