Depuis 1947 a lieu chaque année en juin un pèlerinage national en l'honneur de sainte Clotilde. Il est venu s’ajouter à la fête locale de sainte Clotilde célébrée depuis des siècles dans la paroisse de Vivières. Le pèlerinage national de Vivières (dans l'Aisne) est organisé et animé spirituellement par la Confrérie sainte Clotilde. La France et la Chrétienté ont besoin de nos prières et de l’intercession de sainte Clotilde. Soyons donc nombreux à nous rendre ce 17 juin à Vivières, derrière les bannières de la Confrérie sainte Clotilde et celles du Centre Charlier, soutien fidèle et apprécié du pèlerinage depuis plus de 25 ans. 11 h : Messe grégorienne. Repas tiré du sac en forêt. 15 h : Vêpres chantées. Procession dans la vallée jusqu'à l'oratoire Sainte-Clotilde (près de la source). Salut du Saint-Sacrement. Renseignements : Pierre Maire, 85 rue Petit, 75019 Paris. Tél. 06 80 72 72 77. Confrérie Ste Clotilde |
« Comment pourrais-je ne pas sans cesse être joyeuse en présence de mon Dieu ? Ah ! que le Seigneur est bon ! Qu'il est doux ! Qu'il a de tendresse ! Que ne puis-je convaincre toutes les âmes timides et craintives de l'immensité de sa mansuétude ! Que ne puis-je envelopper et pénétrer de confiance sans limites les pauvres âmes qui se défient de leur Père des cieux ! La miséricorde infinie s'exerce d'autant plus en nous qu'elle y trouve de misères ; et, donner à Dieu, par notre repentir et notre confiance, l'occasion d'exercer sa miséricorde, c'est Lui faire plaisir. Rien ne blesse tant son Coeur paternel que notre manque de confiance. Et le Seigneur cherche des âmes qui Le servent avec joie. L'obscurité comme la lumière, la désolation comme la consolation, l'amertume comme la suavité, tout vient de sa main généreuse, ou plutôt jaillit de son Coeur comme un trait enflammé par l'amour. Notre vie devrait être une continuelle action de grâces, un prélude joyeux au cantique de la louange éternelle. Le divin Maître cherche des âmes joyeuses, partout, dans le monde, mais Il veut, à plus forte raison, toutes les âmes consacrées, celles qu'Il s'est choisies pour Le consoler, Le faire connaître et aimer, celles qu'Il nomme ses épouses privilégiées. Oh ! Jésus, parle à chaque âme, dans la paix, le silence, dans un moment de recueillement. Que veut-Il de nous ?... Ecoutons... et soyons fidèles... car Il veut notre bonheur, soit qu'Il présente un calice amer ou enivrant, une couronne d'épines ou de roses, une croix lourde ou légère. Servite Domino in laetitia, oui, servons le Seigneur dans la joie et l'allégresse. » Bienheureuse Dina Bélanger (1897-1929), in Autobiographie de Mère Marie Sainte-Cécile de Rome (au 8 juin 1925), Procure du Clergé - L'Evangile dans la Vie, Paris, 1934. |
Il y avait dans la loi ancienne deux autels : l’autel d’airain ou des holocaustes, et l’autel d’or ou des parfums… Jésus-Christ est tout à la fois ces deux autels dont parle la loi antique : autel d’airain dans son corps tout sanglant, immolé à la vue de tout le peuple ; autel d’or dans son Cœur tout brûlant d’amour. Et ces deux autels demandent et provoquent des larmes avec lesquelles nous devons les arroser en ce jour. Le premier demande des larmes de componction et de repentir, le second des larmes de tendresse et de dévotion… Oui, notre autel d’or ou des parfums à l’intérieur est le Cœur du Christ, tout embrasé de charité. Là est l’encens qui monte vers le ciel ; là sont les parfums suaves qui embaument la terre. Ô Dieu, quelle suavité, lorsque je l’entends s’écrier dans la véhémence de son amour ; Père, pardonnez-leur, ils ne savent ce qu’ils font !... La méditation des souffrances extérieures de Jésus-Christ est sainte et méritoire, sans doute ; mais si nous voulons trouver de l’or pur, il nous faut aller à l’autel intérieur, au Cœur même de Jésus, et étudier les richesses de son amour.
Saint Antoine de Padoue (1195-1231) Exemple : Sainte Gertrude voit le Sacré Cœur sous la forme d’un autel d’or « Sainte Gertrude, la douce sainte du Sacré Cœur, dont la vie tout entière ne fut pour ainsi dire qu’une perpétuelle extase, fut un jour ravie en esprit dans le ciel ; il lui semblait voir Jésus, le prêtre éternel, célébrer lui-même la Sainte Messe au milieu des saints et des anges. Or, pendant que l’on chantait l’Offertoire, le très précieux Cœur du Seigneur jésus semble sortir de sa poitrine sacrée, en forme d’autel d’or, brillant merveilleusement comme un feu ardent. Alors, tous les anges qui étaient préposés au ministère des hommes, prenant leur vol, offrirent avec une grande joie, sur cet autel du Cœur du Seigneur, des oiseaux vivants, qui signifiaient toutes les bonnes œuvres et toutes les prières accomplies par ceux dont ils étaient chargés… Enfin arriva un prince de la milice céleste, portant un calice d’or qu’il offrait pareillement sur l’autel d’or du Cœur divin… Le Seigneur bénit aussitôt ce calice d’un signe de croix, à la manière d’un prêtre qui consacre l’hostie. Après quoi il dit d’une voix harmonieuse : Sursum corda ! et tous les saints, provoqués de la sorte, s’approchèrent, élevant leurs cœurs qu’ils appliquèrent à l’autel d’or du Cœur divin, à ce dessein que le calice béni et consacré par le Seigneur avec tant d’affection venant à déborder, ils pussent en recueillir quelques gouttes en augmentation de leur joie et de leur gloire. » (Le Livre des Révélations, IV, 50) Page d’histoire : Le Cœur de Jésus veut ranimer l’esprit chrétien parmi les hommes ; aussi, dit le P. Lefèvre, « souvent il a suffit de consacrer une paroisse à ce divin Cœur, de lui élever un autel, de mettre son image dans une église ou d’y établir une association de prières, pour faire changer de face tout un pays, pour convertir une paroisse, pour gagner un pécheur public et scandaleux, ou toucher un pauvre malade qui allait mourir dans le crime et se perdre. Il a suffi, dans des missions lointaines, de consacrer une île sauvage à ce divin Cœur pour tout changer. Qui ne sait que Saint François de Sales était un véritable adorateur du Cœur de Jésus ? Aussi il convertit 72 000 pécheurs, racontent ses historiens. » ☞ Des précisions dans notre dossier dédié au Sacré-Cœur, concernant Saint François de Sales et le Cœur de Jésus – voir l’année 1610 Bouquet spirituel : L’odeur de vos parfums invite à venir à cet autel, à ce sanctuaire de votre Cœur sacré ; elle attire ceux qu’elle invite, elle conduit ceux qu’elle attire, elle ne trompe point ceux qu’elle conduit. Lansperge le Chartreux (1489-1539) Mon tabernacle sera dans la plaie de votre Cœur où je contemplerai sans cesse la charité que vous m’avez témoignée en vous offrant à tout faire et à tout souffrir pour mon amour. Louis du Pont (1554-1624) Pratique : Demander avec ferveur le véritable esprit chrétien. Oraison jaculatoire : Cœur de Jésus, changez mon âme ! "Mois du Sacré Cœur - à l’usage des personnes occupées", par Franc, Maison de la Bonne Presse, 1901. Nihil Obstat Lutetiae Parisiorum, die 7 maii 1901. Franc. Picard Imprimatur Lutetiae Parisiorum, die 9 maii 1901. E. Thomas, Vic. Gen. et "Mois du Sacré Cœur – Tiré des écrits des Saints, des Pères et des auteurs ascétiques", par le P. Vincent Jeanroy, Paris, Bayard, 1900 (nlle édition). Imprimatur Luxemburgi, in festo Ascensionis, 1896. + Joannes-Josephus, Epis. Luxemburgensis. Parisiis, die 13 junii 1900. E. Thomas, Vic. Gen. |