« Jésus me demande d’être Enfant !! Et le voilà lui-même, de si grand devenu si petit, de si sage sans parole, de si puissant sans actions, de si agissant immobile. Il est là, suspendant l’exercice extérieur de ses facultés, pour être petit, tout petit, effacé, impuissant, maniable comme un tout petit. Quel exemple plus éloquent que ses divins discours ! Quelle force, quelle persuasion dans cette enfance si longue !! Comment puis-je ne pas devenir enfant ? Ai-je plus à faire que mon Dieu pour cela ? Une intelligence plus élevée, une volonté plus parfaite, un corps plus pur à immoler ! Ô Vierge Sainte, par vos grandeurs et vos joies à la Crèche, Jesum mihi ostende (montrez-moi Jésus). Vous le montrez aux Bergers et aux Mages. Vous êtes son introducteur, son chemin, la porte de ce Paradis, la parole de la Parole divine, le canal du trésor infini, la mère des simples fidèles et des Apôtres, la formatrice des âmes cachées et des martyrs. Ô ma très divine Reine, de qui j’ai tout reçu, car je n’ai rien qui ne me soit venu par vous, rendez-moi reconnaissant, humble, aimant, modeste, fidèle... » Père Auguste Etchécopar (1830-1897), Notes personnelles, janvier 1870. |
« Je vois de plus en plus clairement qu'on ne gagne les âmes à Dieu qu'à force de bonté, qu'à force d'amour. - Une parole de bonté est une caresse à l'âme. » Marthe Robin (Source : Portail des Foyers de Charité) |