« Le Sauveur est descendu sur terre par pitié pour le genre humain. Il a subi nos passions avant de souffrir la croix, avant même qu'il eût daigné prendre notre chair : car s'il ne les avaient d'abord subies, il ne serait pas venu participer à notre vie humaine. Quelle est cette passion qu'il a d'abord subie pour nous ? C'est la passion de l'amour. Mais le Père lui-même, Dieu de l'univers, lui qui est plein de longanimité, de miséricorde et de pitié, est-ce qu'il ne souffre pas en quelque sorte ? Ou bien ignores-tu que, lorsqu'il s'occupe des choses humaines, il souffre une passion humaine ? "Car le Seigneur ton Dieu a pris sur lui tes moeurs, comme celui qui prend sur lui son enfant" (Dt 1, 31). Dieu prend donc sur lui nos moeurs, comme le Fils de Dieu prend nos passions. Le Père lui-même n'est pas impassible ! Si on le prie, il a pitié et compassion. Il souffre une passion d'amour. » Origène, Homélies sur Ezéchiel, 6, 6, Sources chrétiennes n°352, Le Cerf, 1989. |
« Jésus, ton ineffable image Est l'astre qui guide mes pas Ah ! tu le sais, ton doux Visage Est pour moi le Ciel ici-bas... Ta Face est ma seule richesse Je ne demande rien de plus En elle me cachant sans cesse Je te ressemblerai, Jésus... » Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face "Mon Ciel ici-bas !" (PN 20), in Oeuvres complètes, Cerf - DDB, 1992. |