« JÉSUS. Tel est le Nom très saint, le seul Nom en lequel nous puissions être sauvés (1). Chaque fois que je le prononce, avec foi, chaque fois que mon coeur le chante, que tout mon être l'adore, c'est mon Sauveur que j'appelle, c'est à l'Auteur de la vie éternelle que je crie, dirigeant vers Lui, dans cette attente, toutes les énergies de mon être. Jésus ! Voilà la Pierre d'angle de l'immense édifice du salut, du temple de ma sainteté. Jésus ! Tel est le Nom admirable et saint que j'adore, qui fait exulter le ciel, espérer la terre et trembler l'enfer. C'est le seul devant lequel ma foi s'agenouille, s'incline et se prosterne. Jésus ! Ô doux souvenir (2), le seul souvenir qui donne des joies véritables, Jésus ! Nom plus doux que le miel, plus suave que toutes choses quand il s'incarne, pour ainsi dire, et pénètre dans ma pensée. Jésus ! Nom en qui le repentir espère, qui est toute bonté pour qui t'implore, si bon pour qui te cherche, et surtout pour qui te trouve. Celui-là seul peut l'exprimer qui l'expérimente. Jésus ! Quand ton souvenir me visite et pénètre mon coeur, alors, c'est la Vérité qui l'inonde de lumière, c'est le monde qui lui apparaît en toute sa vanité ; c'est alors l'amour qui brûle dans mon âme devenue fournaise, une fournaise d'amour. Jésus ! Nom très doux, espoir de mon âme qui soupire après toi. Regarde mes larmes qui te cherchent, entends le cri poussé des profondeurs de mon être. Jésus ! Reste avec moi, ô Lumière ; car la nuit tombe et mon jour est sur son déclin. Délivre-moi de mes ténèbres, ô Jésus, rassure-moi dans ma cécité. Jésus ! Je t'ai goûté et je reste affamé. Je t'ai bu comme à la source de Dieu et j'ai toujours soif. Qui t'a goûté, qui s'est enivré de la sorte, ce coeur-là ne peut plus que te désirer. Jésus ! Ô Lumière, ô Nourriture, ô Remède céleste ! Je t'adore, Nom descendu du sein paternel, manifesté à Gabriel, révélé à Marie, à Joseph ! Toute sainteté ici-bas, n'est qu'un rayon lointain de ta fulgurance éternelle. Jésus ! ô Jésus ! et toujours Jésus !... » 1. Epître. - 2. Hymne des Vêpres. Dom Vandeur, Elévations sur la Messe de chaque jour - Noël, Epiphanie (Le très saint Nom de Jésus-Christ), Editions de Maredsous, Namur, Belgique, 1955. |
Avant d’annoncer la création de vingt nouveaux cardinaux dont quinze électeurs, le Pape est revenu ce dimanche sur le thème de la paix, quatre jours après la Journée mondiale de la paix, célébrée tous les ans le 1er janvier. Citant saint Jean, le Pape François a placé les fidèles face à leurs contradictions : « Nous parlons tant de la paix, mais souvent nous avons recourt à la guerre ou nous choisissons le silence complice, ou bien nous ne faisons rien de concret pour construire la paix ». « Le cœur de l’homme, a-t-il poursuivi, peut refuser la lumière et préférer les ténèbres, parce que la lumière met à nu ses œuvres malveillantes. Qui fait le mal, hait la lumière ! ». Le Pape est ainsi revenu, avant de réciter la prière de l’Angélus depuis la fenêtre de ses appartements, sur le message qu’il a écrit à l’occasion de la Journée mondiale de la paix et dont l’idée centrale est « non plus esclaves mais frères ». « Mon souhait est que l’exploitation de l’homme par l’homme soit dépassée. Cette exploitation est une plaie sociale qui mortifie les rapports interpersonnels et empêche une vie de communion marquée par le respect, la justice et la charité. Chaque homme et chaque peuple ont faim et soif de paix, c’est pourquoi il est nécessaire et urgent de construire la paix ! ». Mais cette paix dont le Pape parle tant, quelle est-elle ? ce n’est pas « seulement une absence de guerre, mais une condition générale dans laquelle la personne humaine est en harmonie avec elle-même, en harmonie avec la nature et en harmonie avec les autres. » Pour parvenir à cette harmonie globale, il est cependant primordial de « faire taire les armes et éteindre les foyers de guerre ». Au-delà de ces conflits militaires, le Pape fait également référence à d’autres types de guerres : les tensions qui existent au quotidien au sein des familles et des communautés nationales à cause des différences culturelles, ethniques et religieuses. Il cite même les communautés paroissiales. Malgré toutes ces occasions d’affrontement, le Pape invite tout le monde à se convaincre que « la concorde est toujours possible » car « il n’y a pas de futur sans paix ». La paix est aussi un don de Dieu rappelle le Pape qui doit être imploré. « Nous sommes tous appelés à rallumer dans nos cœurs la flamme de l’espoir qui doit se traduire en des œuvres de paix concrètes, chez soi ou à son travail, envers son prochain », et « spécialement envers ceux qui sont éprouvés par des tensions familiales ou par des désaccords de divers genres. Ces petits gestes ont tant de valeur : ils peuvent être des semences qui donnent de l’espoir, ils peuvent ouvrir des routes et des perspectives de paix ». Source : Radio Vatican. |
Jesu dulcis memoria, Dans vera cordis gaudia, Sed super mel et omnia, Ejus dulcis presentia. Nil canitur suavius, Nil auditur jucundius, Nil cogitatur dulcius Quam Jesu Dei Filius. Jesu spes pænitentibus, Quam pius est petentibus! Quam binus te quærentibus! Sed quid invenientibus? Nec lingua valet dicere, Nec littera exprimere: Expertus potest credere, Quid sit Jesu diligere. Sis Jesu nostrum gaudium, Qui es futurus præmium: Sit nostra in Te gloria, Per cuncta sempre sæcula. Amen. |